
Expression libre des groupes politiques
Retrouvez les textes du groupe majoritaire et des groupes de l'opposition parus dans la rubrique « Tribune libre » du magazine municipal Albimag.
Tribunes libres 2025
-
Information aux lecteurs
Durant la période préélectorale qui débute le 1er septembre 2025, en vertu des dispositions des articles L52.1 et
suivants du code électoral, les propos relayés dans les tribunes d’expression libre des groupes politiques dans le présent magazine d'information municipale ne doivent pas constituer une propagande électorale.Cela signifie que l'ensemble des contributions est contraint de revêtir un caractère neutre et informatif. Ces dispositions s’appliquent également aux propos tenus dans l’espace réservé aux conseillers municipaux n’appartenant pas à la majorité municipale qui, aux termes de l’article L. 2121-27-1 du Code Général des Collectivités Territoriales, « ne doivent pas répondre à des fins de propagande électorale ».
Le contrôle du contenu de ces tribunes, de leur éventuel caractère de propagande électorale qui serait susceptible d’être analysé comme une dépense électorale, est une prérogative du juge et de lui seul.
Le groupe majoritaire se conformera donc à la lettre et à l’esprit du droit en vigueur en la matière en faisant le choix de publier dans ces colonnes pendant les six prochains mois tout ou partie de délibérations ayant été adoptées en conseil municipal.
Nous profitons de cette tribune pour remercier et féliciter l'ensemble des contributeurs d'Albimag, à commencer par le journaliste, le responsable des pages culturelles, l'infographiste et le photographe, auteurs d'un magazine de grande qualité qui relate, mois après mois, un pan de l'histoire de notre ville.
Nous vous remercions pour votre compréhension et souhaitons à toutes et à tous une très bonne rentrée.
Le groupe majoritaire
Rénovation et bassins nordiques en eaux troubles
Lors du dernier conseil communautaire, une rallonge de 8 Millions d’euros a été votée sur le projet dit des « bassins nordiques » pour atteindre 37 millions d’euros grâce aux votes des élus albigeois de la majorité municipale alors que la grande majorité des maires de l’agglomération s’y sont opposés ou abstenus.
Ce surcoût concerne la rénovation et la modernisation des équipements aquatiques Atlantis et Taranis dont le montant est « évalué à 81% du coût total » et serait « difficile à estimer » d’après les dires de la Maire d’Albi. Il est étonnant de constater qu’une rénovation d’une piscine évaluée à 22,6 Millions d’euros en décembre 2024 monte à 30 Millions d’euros six mois plus tard, et que l’on n’ait pas d’éléments de comparaison.
De plus d’après la Maire d’Albi « le coût spécifique des deux bassins nordiques est contenu », alors que le calcul indique qu’on est passé de 6,26 Millions d’euros à 7 Millions d’euros en six mois.
L’argument principal avancé par la Mairie d’Albi est que la piscine Atlantis manquerait de lignes d’eau pour l’apprentissage de la natation pour les enfants des écoles du nord du département, autrement dit les Albigeois sont amenés à payer pour les enfants d’autres agglomérations.
Pour ma part, c’est oui à la rénovation des deux sites aquatiques vieillissants, mais non à la construction de deux bassins nordiques chauffés et extérieurs, soit une économie de 7 millions d’euros.
F. CABROLIER
pour le Rassemblement National Pour les Albigeois
Contact : 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.frRedonner espoir
Notre soutien va à tous les habitants de Lapanouse qui supportent l’insupportable. Et ce depuis trop longtemps.
De la police, il en faut pour maintenir la paix et l’ordre public, bien sûr. Une police qui rassure par sa présence quotidienne au plus près des habitants. C’est le rôle de la police municipale.
Il faut aussi des perspectives.
Force est de constater que la municipalité n’a pas tout fait pour combattre la violence qui s’exprime au grand jour dans les quartiers. Les solutions simplistes, les postures martiales tiennent lieu de programme. Les initiatives - quand elles existent - sont éparpillées et ne répondent à aucune dynamique d’ensemble. Depuis des décennies, elles échouent. Pourtant les dispositifs nationaux existent comme “l'École de la deuxième chance” pour les décrocheurs ou « Cités éducatives » qui promeuvent une réelle continuité de formation après la classe. “Cités éducatives” mêle les familles et les associations. Ces dispositifs ouvrent surtout un champ des possibles en accompagnant les jeunes vers le chemin d’un emploi.
Il existe aussi ailleurs des initiatives privées locales qui sont porteuses. Elles mobilisent le monde de l’entreprise comme “Mosaïque RH”. Elles redonnent confiance comme “Postiv” et n’oublient aucun public à instar de “Garantie Égalité Femme”.
Il n’y a pas de fatalité, pas plus qu’il n’y a de solutions toutes faites en matière de tranquillité publique. Le chemin est long, plein d’embûches mais le chemin existe. Encore faut-il vouloir le tracer et le construire.
Christophe MENDYGRAL, Nathalie FERRAND LEFRANC,
Pascal PRAGNERE, Jean-Laurent TONICELLO, Nicole HIBERT
Pour le collectif « citoyens, écologistes et gauche rassemblée »
Contact : 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.frRentrée sociale, responsabilités locales
Septembre marque la rentrée… mais pour beaucoup, c’est surtout une rentrée sociale. Pouvoir d’achat en berne, services publics à bout de souffle, inquiétudes grandissantes dans les familles. Pendant ce temps, l’État se désengage : suppression du Pass Culture pour les jeunes, pénurie de profs, baisse des moyens pour la police, les hôpitaux, les associations mais augmente le budget annuel de La Défense pour 2026 de 3,5 Mds d’euros soit l’équivalent du budget de l’ONU pour l’ensemble de ses activités. .
Et comme souvent, on demande aux collectivités de compenser. Mais ici à Albi, la majorité municipale accompagne ce retrait sans un mot, sans résistance, sans stratégie.
Moins de soutien aux acteurs de terrain, pas de vision ambitieuse pour la jeunesse, la culture ou la solidarité. On communique beaucoup, on agit peu.
Pour nous, élus de gauche, la commune doit rester un bouclier face aux inégalités. Une ville qui protège, pas qui se contente de gérer la pénurie.
Cette rentrée sociale doit être celle d’un réveil politique local. À Albi comme ailleurs, nous porterons une voix claire : celle du service public, de la justice sociale et de la solidarité concrète.
D. PATUREY S.SOLIMAN A. BOUDES
Groupe des élus communistes, socialistes et républicains
Contact : 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr -
Albi rayonnante et audacieuse
Dire qu’Albi est en mouvement est un doux euphémisme tellement notre ville connaît un début de saison estivale particulièrement animé. Du succès populaire de la Nuit Pastel, placée sous le signe des quarante ans de notre jumelage avec Gérone, à celui non moins exceptionnel de l’Urban Triathlon, la culture et le sport démontrent une nouvelle fois qu’ils sont de formidables vecteurs d’attractivité pour notre ville et de mise en valeur de son patrimoine historique.
Du Pont-Vieux restauré à la nouvelle passerelle sur le Tarn, les nageurs du triathlon ont mis à l’honneur nos réalisations majeures du moment, témoignant des synergies vertueuses entre la Ville et la Communauté d’agglomération. Les photos et vidéos se diffusent et se partagent en un tour de France prometteur pour notre destination.
Il ne se passe pas une semaine à Albi sans qu’un évènement ou un temps fort ne vienne rythmer et dynamiser la vie municipale. Au-delà du volontarisme de notre groupe majoritaire, agissant en responsabilité pour faire d’Albi une ville qui va de l’avant, il convient de souligner que ce sont d’abord les Albigeoises et les Albigeois qui prennent une part prépondérante à la vie de la Cité.
En cette année de Fête des associations, comment ne pas souligner la vitalité de notre tissu associatif et l'implication des très nombreux bénévoles qui le font vivre au quotidien. À chaque animation sont ainsi associées une, et le plus souvent, plusieurs associations.
Alors que les championnats de France d’échecs s’apprêtent à revenir à Albi après y avoir été si bien accueillis, c’est notre club local d’échecs qui, après nous avoir prévenus de cette opportunité, s’engage à nos côtés et en appui de la Fédération nationale pour que cet événement soit une réussite. On peut parler de symbiose entre nos associations et la municipalité qui leur assure tout son soutien dans un climat de confiance réciproque apprécié de tous.
Dès le premier jour de l'été avec la Fête de la musique, suivie du festival Place(s) aux artistes, des Nocturnes gourmandes, et de bien d'autres événements encore, les Albigeoises et les Albigeois vont pouvoir profiter, avec nos visiteurs, de l'ambiance estivale made in Albi.
À la rentrée de septembre, la pièce de théâtre « Le Château de Cartes » avec Gérard Darmon, coproduite par la ville d’Albi, fera sa rentrée parisienne après une première tournée à succès en France et en Europe. Le pari était audacieux et innovant. Il est en passe d'être gagné.
Soyons fiers et forts d'être Albigeois dans une ville inclusive qui gagne en s’élevant grâce au sport et à la culture accessibles à tous !
Albi se vit ensemble. Bel été à toutes et à tous.
Le groupe majoritaire
SAFRA, un rachat par les chinois qui interroge
Le tribunal de commerce d'Albi a donc choisi un groupe chinois pour reprendre l'entreprise albigeoise SAFRA placée en redressement judiciaire et spécialisée dans la mobilité hydrogène.
Ce choix ne manque pas d'inquiéter les 169 salariés qui se souviennent du scénario qui avait touché l'entreprise albigeoise FCT à Saint-Juéry rachetée en 2020 par un groupe chinois avant d'être placée en liquidation judiciaire en juin 2023.
Il est à craindre en effet que les chinois après s'être emparés des brevets et du savoir-faire de l'entreprise, laissent tomber le site albigeois dès les premières difficultés comme pour FCT.
Pourtant des millions d'argent public ont été déversés ces dernières années par l’État (Plan de relance, France 2030), la Région (7 Millions d'euros), et l'Agglomération albigeoise avec le rachat de deux bâtiments pour 1,5 Millions d'euros en avril 2024 pour apporter des fonds propres à l'entreprise qui était en difficulté financière.
Le choix en 2025 de l’Agglomération albigeoise d’acheter des bus électriques allemands Mercedes au détriment des bus à hydrogène Hycity de la Safra au motif que ces derniers n’étaient pas homologués alors que le certificat d'homologation date de septembre 2024, questionne également ; le groupe chinois annonce d’ailleurs maintenir les contrats passés avec la Région Auvergne-Rhône-Alpes et l'agglomération de Béziers pour leur commande de bus Hycity.
Tout cela n’est ni rassurant ni de bonne politique.F. CABROLIER
pour le Rassemblement National Pour les Albigeois
Contact : 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.frToilettes Publiques = Service Public.
Sales, taguées, non indiquées, inaccessibles aux personnes à mobilité réduite, en nombre insuffisant ou tout simplement fermées, c’est la triste réalité des toilettes publiques à Albi.
Les Albigeois ne s’y trompent pas. Dans le budget participatif 2025, la proposition qui a reçu le plus de voix est un projet de toilettes publiques à Pratgraussals !
Ce n’est pas à ce type de projet que le budget participatif devrait être consacré. Car les toilettes publiques relèvent de la responsabilité de la commune et donc de son budget général.
C’est un sujet important, une question de santé publique et de salubrité de nos rues, dont certaines sont des urinoirs à ciel ouvert.
C’est aussi une question de justice sociale. La seule alternative décente pour tous ceux qui trouvent les toilettes publiques closes, sales ou inaccessibles, c’est de payer pour accéder à des sanitaires privés.
Les toilettes publiques font partie de l’attractivité du territoire. Une signalisation claire des lieux, une meilleure accessibilité pour les personnes à mobilité réduite, une plus grande propreté grâce à un entretien très régulier, des heures d’ouverture étendues de 6h à 22h ou 24h/24 en fonction des endroits, une meilleure sécurité grâce à un bon éclairage, des boutons d'urgence ou la présence d’une personne physique. Enfin nous proposons d’installer une dizaine de nouvelles toilettes dans des lieux passants, dont certaines provisoires en lien avec des évènements culturels ou sportifs.
Pour que l’argent public serve à améliorer la qualité de vie des habitants, et de tous ceux qui viennent à Albi pour y travailler ou visiter la ville.N FERRAND LEFRANC P PRAGNERE JL TONICELLO N HIBERT CH MENDYGRAL
Pour le collectif « citoyens, écologistes et gauche rassemblée »
Contact : 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.frDémocratie pour les uns, vacances pour les autres ?
Il y a des symboles qui ne trompent pas. Quand la majorité municipale accueille l’équipe du rugby à XIII championne de France à la salle des Illustres – sans même convier les élus d’opposition – elle oublie que cette salle, ce lieu de République, appartient à tous les Albigeois. Pas à un camp politique. Féliciter nos sportifs, oui ; mais sans exclure. La démocratie locale, ce n’est pas un huis clos entre soi, c’est le respect du pluralisme.
Et pendant que certains s’autocélébrent, d’autres s’inquiètent : les vacances approchent, et pour beaucoup, elles resteront hors de portée. Le coût de la vie, les bas salaires, les inégalités qui se creusent… Ce sont les jeunes, les familles modestes, les retraités isolés qui trinquent.
Nous, élus de gauche, pensons qu’une ville doit être un rempart contre les injustices, pas un amplificateur. Cela passe par des espaces de baignade gratuits et accessibles, des activités pour la jeunesse, du soutien aux centres sociaux, des dispositifs pour les familles.
Albi mérite une politique qui parle à toutes et tous. Une politique du quotidien, qui ne confond pas communication et action, ni prestige et justice sociale.
D. PATUREY S.SOLIMAN A. BOUDES
Groupe des élus communistes, socialistes et républicains
Contact : 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr -
Non à la violence !
S’il est un sujet sur lequel nous devrions faire consensus, c’est bien le refus catégorique de toute forme de violence, d’où qu’elle vienne. C’est le sens de la réponse faite par Madame le maire aux élus minoritaires des deux groupes de gauche qui souhaitaient la rencontrer pour évoquer avec elle la dissolution de Patria Albiges, pendant que le seul représentant issu du RN présent au conseil municipal communiquait de son côté sur la violence dont auraient été victimes les « patriotes » issus de ce groupuscule. Ces communications croisées et contradictoires de nos oppositions municipales sont intervenues, alors que la justice saisie de ces affaires ne s’était pas encore prononcée sur les faits dénoncés.
Par souci de transparence nous avons souhaité porter à la connaissance des Albigeoises et des Albigeois le contenu de cette lettre.
« Mesdames, Messieurs, Les faits de violence évoqués dans votre courrier (NDLR : rixe dans un bar de la ville) sont totalement inacceptables et leur répétition préoccupante. La justice est saisie et il lui appartiendra de faire toute la lumière sur les circonstances exactes de ces échauffourées, et nous l’espérons dans les meilleurs délais.
Dès lors que l’autorité préfectorale pourra s’appuyer sur une nouvelle décision de justice condamnant les auteurs, il lui appartiendra de saisir son ministère de tutelle, seul habilité à engager une procédure de dissolution sur la base d’un dossier dûment renseigné.
Soyez assurés que nous sommes pleinement engagés et mobilisés contre toutes les formes de violence qui n’ont pas leur place dans notre ville et qui doivent être condamnées avec la plus grande fermeté. La ville a démontré à cet égard qu’elle savait prendre ses responsabilités.
Au-delà des plaintes déposées par la Ville, je me suis entretenue de ces questions à de multiples reprises avec l’actuel préfet du Tarn et son prédécesseur. Espérant un apaisement auquel toutes les forces politiques doivent pouvoir concourir, je vous prie de recevoir, Mesdames, Messieurs, l’expression de mes salutations distinguées. »
Nous, groupe majoritaire, condamnons fermement toutes formes de violences et de provocations, particulièrement celles qui s’inscrivent dans le prolongement de débats politiques et idéologiques radicalisés, de réseaux sociaux où tout est permis ou presque, le plus souvent dans le plus lâche des anonymats.
Nous, groupe majoritaire, nous en remettons à l’autorité judiciaire pour identifier et condamner les auteurs avec sévérité, s’agissant de violences physiques et verbales à caractère politique.
Nous, groupe majoritaire, nous en remettons à Monsieur le préfet du Tarn pour instruire toute procédure de dissolution de nature à faire cesser ces violences génératrices de troubles à l’ordre public.
Nous, groupe majoritaire, défendons notre socle de valeurs partagé par une grande majorité de nos concitoyens, dans une ville modérée qui s’honore de se tenir à l’écart des extrêmes : tolérance et respect mutuel !Le groupe majoritaire
Violences politiques et meurtre à Albi
Fin avril en soirée mon fils a été agressé devant un bar à Albi par 8 individus d'extrême gauche dits "antifas", alors qu'il s’apprêtait à prendre un verre avec un ami.
Les violences d'extrême gauche se multiplient à Albi depuis le début de l'année, le 14 mars un jeune albigeois du RNJ avait été agressé chez lui par deux individus masqués identifiés suite à son dépôt de plainte comme "antifas" albigeois.
La presse quotidienne a minimisé l’agression de mon fils et de son ami en la reléguant derrière des violences tout autant condamnables commises le même soir dans un autre bar albigeois, après avoir passé sous silence l’agression du jeune militant RNJ un mois plus tôt.
Après les tirs à l’arme lourde début mars dans le quartier Lapanouse, un homme a également été tué à la machette à la sortie d’une boite de nuit début mai, une sauvagerie qui rappelle les meurtres à Albi il y a quelques années d’une
enseignante dans son école et d’un jeune lors d’un mariage.
Albi connaît une forte progression du trafic de drogues depuis 2017 selon les chiffres 2023 du ministère de l’Intérieur, et est considéré comme un foyer de la radicalisation islamiste (La Dépêche 27/03/2018) comme l’ont rappelé les nombreuses arrestations suite à des attentats depuis 2015.
Il est temps de prendre la mesure de la violence qu’elle soit politique d’où qu’elle vienne ou sociétale, car Albi est devenue pire que Béziers contrairement au discours de la Maire en 2015 !F. CABROLIER
pour le Rassemblement National Pour les Albigeois
Contact : 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.frHALTE A LA VIOLENCE
Vendredi soir 25 avril 2025, Albi a été le théâtre de graves agressions aux abords d’un bar de centre-ville puis quelques heures après sur la terrasse d’un autre bar de centre-ville. Nous souhaitons exprimer notre indignation devant ce déferlement de violence et notre soutien aux victimes. Nous en condamnons les auteurs, quelle que soit leur appartenance politique ou les motifs qu’ils avancent pour justifier leurs actions. La justice a été saisie et
elle déterminera les responsabilités, les coupables et les peines applicables.
Nous condamnons fermement l’usage de la violence dans l’action politique. Nous appelons l’ensemble des forces en présence à cesser tout affrontement et à arrêter l’engrenage des représailles. Notre engagement d’élus dans la démocratie locale montre que les différences d’idées peuvent s’exprimer dans le cadre de la loi et de façon pacifique.
Nous réitérons notre demande de dissolution du groupuscule Patria Albigès, déjà condamné par un arrêt de la cour d’appel de Toulouse rendu le 23 janvier dernier pour "provocation publique à la haine ou à la violence en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion".
Albi ne doit pas devenir un terrain d’affrontements et de règlements de compte entre groupes de militants politiques. Les habitants d’Albi, sans distinction d’origine, d’opinion politique, de genre, d’orientation sexuelle ou de religion, doivent pouvoir vivre en sécurité dans notre ville.
Les commerçants doivent pouvoir y travailler en paix, et les touristes y séjourner en toute sérénité.
C’est pourquoi nous demandons à la Madame le Maire d’Albi et au préfet du Tarn de réagir avec la plus grande fermeté et de prendre les mesures qui s’imposent pour assurer dès à présent la tranquillité publique.N FERRAND LEFRANC P PRAGNERE JL TONICELLO N HIBERT C MENDYGRAL
Pour le collectif « citoyens, écologistes et gauche rassemblée »
Contact : 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.frSécurité : ni silence ni récupération
À Albi comme ailleurs, la violence a franchi un cap. L’attaque du Cosy par des militants d’extrême droite n’est pas un simple fait divers : c’est le reflet local d’une montée inquiétante des haines. Dans notre pays, les actes xénophobes ont bondi de 72 % en ce début d’année. Un homme assassiné parce que musulman, un vieillard roué de coups parce que juif, un procureur insulté à cause de son nom arabe, un député extrait d’une manifestation en raison de son judaïsme…
Ce climat n’est pas un hasard : il est nourri par l’extrême droite, le populisme, les réseaux sociaux. Il menace notre pacte républicain. Albi en paie aujourd’hui le prix.
Face à cela, nous refusons à la fois le silence coupable et la récupération sécuritaire. Oui, il faut dissoudre les groupuscules violents comme Patria Albiges. Oui, il faut faire appliquer la loi contre les discriminations. Mais il faut aussi agir sur les causes : prévention, éducation, médiation, lien social.
Protéger sans discriminer, prévenir avant de réprimer, reconstruire le vivre-ensemble : telle est notre boussole face à la haine. À Albi comme ailleurs, c’est par l’unité républicaine que nous défendrons notre devise : liberté, égalité, fraternité.D. PATUREY S.SOLIMAN A. BOUDES
Groupe des élus communistes, socialistes et républicains
Contact : 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr -
Vérité contre-vérité
Nos démocraties traversent une période difficile du fait notamment d’évolutions technologiques mal maîtrisées ou trop bien maîtrisées par certains à des fins de manipulation de l’opinion. C’est le règne de ce que les Anglo-saxons appellent les « fake news » que l’on traduit couramment par infox. Omniprésentes sur Internet et sur les réseaux sociaux, elles le sont aussi désormais, par capillarité, dans le débat public. Elles sont même très prisées par les populistes de tous bords, adeptes des contre-vérités comme arguments de campagnes de dénigrement. Diffusées en masse, parfois même de l'étranger, elles affectent l’exercice même de la démocratie jusqu'à constituer une menace très sérieuse pour sa pérennité. Les événements survenus dans le monde ces dernières années ont été marqués par une recrudescence de ces fausses informations, images et vidéos diffusées en ligne et sciemment détournées pour tromper l’opinion. Notre pays ne peut y échapper. Aujourd’hui, la grande majorité des internautes déclare voir régulièrement des informations jugées fausses ou peu fiables. Combien d'entre eux sont passés à travers en prenant pour vérité le plus terrible des mensonges ? Nul ne dispose de ce chiffre, mais une chose est sûre, il devient grandissant.
Le débat public local, a fortiori à la veille d’échéances électorales, n’est pas exempt de ces dérives. Dans les propos des deux extrêmes, elles deviennent même monnaies courantes, de manière plus ou moins insidieuse, quitte, pour les uns à brandir, par exemple, le spectre de la maladie, pour les autres la menace islamiste, cautionnant au passage des actes d'incitation à la haine raciale. Et peu leur importe que notre ville reste des plus animées et des plus agréables à vivre. Ils ne vont tout de même pas parler de ce qui va bien ! Pour les oiseaux de mauvais augure, l’i portant est de relayer des messages alarmistes, en instrumentalisant tel ou tel fait divers, telle ou telle actualité qui éveille peurs et ressentiments, et en procédant à des extrapolations délibérément anxiogènes de la réalité. Fort heureusement, la grande majorité des Albigeoises et des Albigeois ne sont pas dupes devant d’aussi grossières manipulations qui finalement n’ont d’autres buts que d’essayer de nous opposer les uns aux autres, de caricaturer et de fausser le débat public. Dans un tel contexte, restons vigilants et mobilisons notre esprit critique. Défendons un débat public transparent et sincère à partir de faits incontestables qui constituent notre patrimoine commun. Un débat apaisé qui permette de mettre en avant des projets différents. Un débat qui ne cherche pas à détourner l'attention des enjeux locaux. Face à une certaine radicalisation inspirée de thèmes nationaux, continuons d'apparaître comme une force tranquille et déterminée à améliorer la vie quotidienne des Albigeoises et des Albigeois tout en pensant la ville de demain pour les générations futures. Continuons de le faire en responsabilité et dans une proximité conviviale avec toutes celles et ceux qui aiment leur ville et qui lui veulent du bien.
Le Groupe Majoritaire
La violence d'extrême gauche en roue libre à Albi
Le 14 Mars dernier un jeune militant patriote a été sauvagement agressé dans le hall de son immeuble par deux individus se revendiquant « Antifas », après été suivi jusqu’à son domicile suite à un tractage à l’Université d’Albi pour un syndicat de droite appelé la Cocarde qui s’est présenté aux élections étudiantes dans cette faculté.
Quelques jours plus tard le 18 Mars une nouvelle attaque de ces antifascistes qui sont en réalité les fascistes du 21e siècle a eu lieu sur des militants de la Cocarde lors d’un tractage devant la même université occasionnant plusieurs blessés, les agresseurs faisant savoir qu’ils connaissaient les adresses des étudiants attaqués.
Ces agressions contre des militants patriotes se succèdent en France et singulièrement à Albi, dans l’indifférence quasi générale des politiques car les victimes sont des jeunes patriotes, la presse quotidienne allant jusqu’à faire passer les agressés pour les agresseurs et inventer un mobile raciste.
Minoritaire dans les urnes, la gauche dépassée par l’extrême gauche cherche à garder son hégémonie dans les Universités et les médias en utilisant le mensonge, la violence et l’interdiction.
F. CABROLIER
pour le Rassemblement National Pour les Albigeois
Contact : 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.frDu service à la petite enfance faisons une priorité
Épanouissement, autonomie et responsabilité chez les tout-petits, les collectivités publiques doivent être au rendez-vous et ce dès la naissance. La mise en place du « Service Public de la Petite Enfance » nous engage à être à la hauteur, ne serait-ce qu’en matière d’accueil.
Pour cela, nous considérons que les professionnels du secteur méritent si ce n’est admiration au moins respect pour le travail accompli dans des conditions de plus en plus difficiles. Le respect commence par un salaire digne de la tâche accomplie dans ce contexte. C’est à ce prix notamment que le métier gagnera en attractivité.
Nous estimons aussi que leur mission doit s’ accompagner de formations riches et adaptées.
Les parents, eux, sont les « premiers éducateurs de leurs enfants ». Si les responsabiliser est un refrain sur toutes les bouches, c’est qu’il ne coûte pas cher. Mais qu’en est-il de l’aide aux familles pour assumer “leur métier” de parents ?
Si le milieu de la petite enfance est animé de nombreux débats à teneur idéologique, les scientifiques nous fournissent des informations solides, fiables et objectives. Être parents, ça s’apprend. C’est aux pouvoirs publics de fournir ce service
Enfin, la place de l’enfant dans le cadre urbain est à repenser. Nous devons prendre en compte le terrain d’expérience que constitue la ville pour l’enfant afin qu’il s’y sente en sécurité. Pour aller à l’école, jouer, découvrir, circuler, un autre urbanisme est possible.
Parents, professionnels, services publics, chacun à sa place, nous devons oeuvrer en confiance pour réussir le plus beau pari qui soit : faire grandir.
Ch Mendygral N Ferrand-Lefranc P Pragnere JL Tonicello N Hibert
Pour le collectif « citoyens, écologistes et gauche rassemblée »
Contact : 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.frSPORT TOUJOURS
Le 26 mars se tenait l’Assemblée générale de l’O.M.E.P.S, l’occasion de valider l’activité de cette association.
Nous avons pu apprécier le travail accompli dans plusieurs directions : la jeunesse, la santé, le scolaire, la formation, et constater la participation de plus en plus soutenue des clubs sportifs de notre cité, dont 44 ont participé lors des travaux de cette assemblée. La flamme ne va pas s’éteindre avec l’élection de Francis Dumas, issu du club de Golf, pour un premier mandat à la présidence.
L’O.M.E.P.S a pour but de fédérer les acteurs du sport en liaison avec la collectivité, afin de développer des actions pour favoriser la pratique des activités physiques et sportives, favorables à tous. Nous ne dirons jamais assez l’apport vital de tous ces bénévoles sans qui rien ne serait possible.
Le sport parent pauvre du projet de loi des finances 2025 souffre d’une baisse de 80 millions ceci est loin du budget du sport à 1% du PIB souhaité par tous. Si l’État augmentait le montant du Pass’Sport à 150 euros et en étendait son utilisation au sport scolaire, nous ferions du sport un loisir accessible au plus grand nombre, dès le plus jeune âge.
L’activité sportive ne peut pas être séparée du reste des politiques sociales et ne doit pas servir à exclure, mais bien au contraire à inclure. Si Léo Lagrange oeuvrait sans relâche pour « que l’ouvrier, le paysan et le chômeur trouvent dans le loisir la joie de vivre et le sens de leur dignité », nous défendons toujours avec conviction l’importance de permettre à toutes et tous, notamment aux publics les plus précaires, de s’émanciper par la pratique sportive.
D. PATUREY S.SOLIMAN A. BOUDES
Groupe des élus communistes, socialistes et républicains
Contact : 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr -
Un rendez-vous épique pour l'Histoire
Ils étaient plus de 2 000 supporters albigeois à assister au stade Ernest Wallon à Toulouse à la demi-finale de la Coupe de France Lord Derby entre l’Albi Rugby Ligue XIII et Carcassonne. Parmi eux, en communion avec eux, nos élus du groupe majoritaire avec notre Maire à leur tête, ont assisté à un match haletant, d’une intensité jamais vue de mémoire de treiziste. Tous étaient en soutien indéfectible à nos joueurs face à un adversaire qui ne leur réussit pas toujours. Albi et Carcassonne, deux grands bastions de la discipline, s’étaient affrontées il y un an à peine en finale du championnat Élite 1 de rugby à XIII. On se souvient de la défaite cruelle de nos tigres sur la pelouse du Parc des Sports et de l'Amitié à Narbonne. Carcassonne décrochait alors une treizième étoile sur son maillot et Albi était plus proche que jamais d’un sixième sacre, le dernier ayant été acquis le 22 mai 1977 face à… Carcassonne. Cette fois-ci, les Albigeois ont vaillamment pris leur revanche, au bout du suspense, avec l’épreuve irrespirable du point en or et une victoire en prolongation 34 à 30. Ce samedi 22 mars 2025 restera gravé dans les annales du rugby à XIII tarnais.
Reste un nouveau rendez-vous avec l’histoire, le 5 avril prochain à Narbonne pour jouer une finale face à un autre monstre sacré : Saint-Estève XIII Catalan. À la fin des années 90, le club mythique de Perpignan, fondé en 1934, et son voisin, le club en devenir de Saint-Estève XIII, fondé en 1965, fusionnent afin de créer le plus gros club de rugby à XIII français. Fort de cette réunification, le club possède désormais le plus gros palmarès du rugby à XIII français (17 titres de champions d'Élite 1 et 16 Coupes de France). Face à une telle affiche pour un titre, nul doute que les Albigeois se rendront très nombreux au Parc des sports et de l’Amitié pour soutenir leurs joueurs, la plus belle équipe du championnat. La Ville, partenaire inlassable du club, a affrété des bus pour favoriser l’esprit du « collectif » enthousiaste. Quel que soit le résultat, nous n’oublierons pas le magnifique match réalisé face à Carcassonne ! Félicitons d’abord les joueurs et le staff, exemplaires, mais aussi les dirigeants et les partenaires dévoués et mobilisés autour du président Maynadier. Le premier de ses partenaires, la Ville d’Albi, reconnue « ville la plus sportive de France » (villederêve.fr), s’apprête à livrer un bel écrin au stade Mazicou, avec la mise à disposition d’un espace réceptif associé à une nouvelle tribune à la mesure des résultats obtenus par l’équipe.
Notre terroir est épris de rugby, des deux rugby : du rugby école de la vie, de la formation, de l’engagement, de la confrontation dans le respect des règles et de l’arbitre. Dans le sud-ouest, le rugby fait partie de la culture dans ce qu’elle a de plus noble. Et au coeur même de ce sud-ouest, il est un rugby qui défend ardemment sa singularité et ses valeurs. « Le pays cathare a toujours été un terreau fertile pour le rugby à XIII » selon Mike Rylance s’exprimant dans la Revue du Tarn, et notre ville a une place à part dans cette histoire. En effet, souvenons nous que le RC Albi faisait partie des neuf clubs fondateurs de la ligue française de rugby à treize créée le 6 avril 1934. Mais il faudra attendre le printemps 1974 pour que notre club remporte enfin sa première coupe de France ! Le 5 avril 2025, notre club s’apprête à marcher sur les traces de ses glorieux aînés au Parc des sports et de l’Amitié à Narbonne, tout un symbole ! Comme en amitié, c’est dans la durée que l’on reconnaît les grands clubs. L’ARL XIII est un grand club. Tous ensemble, soyons fiers d’être des Albigeois au cœur ovale !
Michel Franques,
premier adjoint délégué aux sportsCoup de feu à Lapanouse, une responsabilité partagée
Des coups de feu ont été tirés par deux fois en une semaine au mois de février dans le quartier de Lapanouse nécessitant l’intervention de 35 CRS pour sécuriser les lieux.
Cela fait longtemps que ce quartier connaît des épisodes de violences, meurtre d’un homme en plein mariage en 2018, fusillades en octobre 2020 et juin 2021 dans le quartier et à proximité au niveau du Stadium, sans parler des émeutes de juin 2023, et pourtant la maire d’Albi a déclaré que « l’on est dans un quartier à vivre, où les habitants
méritent de pouvoir évoluer en toute sérénité » !En 2015 la Maire d’Albi ne voulait pas armer la Police Municipale préférant ironiser sur la politique sécuritaire de la ville de Béziers suite à mon interpellation publique, et en juillet 2023 elle avait qualifié de « festif » l’installation illégale pendant une semaine de 3 piscines sur l’espace public dans le quartier QPV de Cantepau une semaine après les émeutes.
Il n’est donc pas étonnant de voir Albi se classer en 3e position nationale des villes moyennes pour l’augmentation de la consommation de stupéfiants et du trafic depuis 2017, selon les chiffres 2023 du ministère de l’intérieur.
L’angélisme, la rhétorique du « vivre ensemble » et du « pas d’amalgame » que la Maire m’oppose dès que je parle de ces problèmes depuis 10 ans, se heurte à la réalité et ce sont les habitants honnêtes de ces quartiers qui paient le prix fort de cette politique de l’autruche de la Maire et de la démission de l’État.
F. CABROLIER
pour le Rassemblement National Pour les Albigeois
Contact : 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.frUne ambition : écouter, prendre en compte et rendre compte
Le Collectif pour Albi incarne une démocratie locale, vivante et participative. Ses élus sont déjà des facilitateurs de ce débat démocratique. Avec nos adhérents, nous débattons en examinant les questions, qu’elles viennent des élus majoritaires, ou des Albigeois dans toute leur diversité : jeunes, retraités, fonctionnaires, professions libérales, commerçants, chefs d’entreprises.
Nous partageons les informations pour donner la possibilité à nos groupes thématiques de réfléchir ensemble et de faire des propositions.
Nous organisons des commissions extra-municipales ouvertes aux habitants, aux associations, aux acteurs économiques, sur des sujets bien précis : par exemple le droit à l’espace public, qui est notre bien commun.
Nous organisons des réunions de concertation pour orienter des projets urbains dont les travaux vont impacter durablement les riverains, et les entreprises.
La démocratie représentative n’est pas un chèque en blanc aux élus majoritaires. De notre point de vue, les habitants peuvent exprimer leur avis durant toute la durée du mandat et pas seulement tous les 6 ans, au moment des élections. Sans cette concertation, nous constatons que davantage de mauvais choix sont faits et que l’on se prive des solutions de ceux qui connaissent le mieux les situations : les habitants qui vivent dans leur ville au quotidien.
Revitalisons la démocratie albigeoise en mettant en place une politique municipale qui écoute, prenne en compte et rende compte aux Albigeois.
N FERRAND LEFRANC P PRAGNERE JL TONICELLO N HIBERT C MENDYGRAL
Pour le collectif « citoyens, écologistes et gauche rassemblée »
Contact : 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.frSANTÉ et AUBERGE DE JEUNESSE
Une fois n’est pas coutume, nous profitons de cette tribune pour expliquer notre position sur deux délibérations du conseil municipal du 10/02/ 2025.
Nous nous sommes abstenus sur le prochain programme du comité local de santé pour lequel, nous n’avons jamais été consulté. Nous pointons l’absence de création d’un centre de santé public et l’ignorance de la dangerosité de la RN 88 par son passage, sa circulation excessive et polluante en nanoparticules sur notre rocade.
La question de la rentabilité des centres de santé souvent retenue pour expliquer le refus de le prendre en compte mérite d’être replacée dans son contexte. Contrairement aux idées reçues, le modèle salarié en médecine générale n’est ni plus ni moins rentable que le modèle libéral. Les centres de santé bénéficient des paiements à l’acte via la Sécurité sociale, ce qui garantit des recettes régulières.
En Occitanie leur gestion est confiée à un Groupement d’Intérêt Public (GIP) qui associe plusieurs acteurs : Région, Départements, Communes et autres partenaires. Certes, au lancement, certaines structures peuvent être déficitaires ponctuellement, mais cela ne doit pas masquer l’impact positif de ces centres qui permettent de garantir un accès aux soins pour tous qui doit être soutenu par une volonté politique forte, notamment dans les quartiers prioritaires.
Il était par ailleurs proposé de valider la réalisation d’une étude d'opportunité et de faisabilité pour la création éventuelle d’une structure de type auberge de jeunesse. Nous avons bien évidemment voté pour, notre groupe avait proposé au conseil municipal du 15/11/2021 ce type d’infrastructure. Touristes, sportifs, intermittents du spectacle autant de demandes à satisfaire pour des logements accessibles financièrement.
D. PATUREY S.SOLIMAN A. BOUDES
Groupe des élus communistes, socialistes et républicains
Contact : 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr -
La Ville d'Albi engagée pour la santé des Albigeois
À l’heure où les territoires jouent un rôle croissant dans l’organisation des politiques publiques de santé, Albi se distingue par son volontarisme et son ambition. La santé n’est pas une compétence municipale stricto sensu, mais une priorité pour notre maire, Stéphanie Guiraud-Chaumeil, qui fait du bien-être des Albigeois un enjeu central de notre mandat.
Depuis 2019, sous son impulsion, la Ville d’Albi a structuré son action en faveur de la santé avec un premier Contrat local de santé (CLS), associant la municipalité, l’Agence régionale de santé (ARS) et de nombreux partenaires institutionnels et associatifs. Cet engagement a permis de renforcer l’accès aux soins, d’améliorer la prévention et de développer des initiatives concrètes au plus près des besoins des habitants.Un second CLS ambitieux pour 2025-2029
Parce que les défis demeurent, nous avons souhaité aller plus loin et renouveler cet engagement en lançant un second CLS pour la période 2025-2029. Ce projet repose sur une conviction forte : les collectivités locales sont désormais des acteurs incontournables de la santé publique. Face aux inégalités d’accès aux soins, aux problématiques de désertification médicale et aux enjeux de prévention, la Ville ne peut rester spectatrice. Grâce à une concertation approfondie, pilotée par le service santé et moi-même, ce nouveau CLS fixe des objectifs concrets :
- Faciliter l’accès aux soins en attirant de nouveaux professionnels de santé, en renforçant les maisons de santé et en développant des dispositifs de consultation rapide.
- Renforcer la prévention et la promotion de la santé, notamment sur les maladies chroniques, la santé mentale et la nutrition.
- Agir sur l’environnement de vie des Albigeois, en, développant entre autres, les mobilités douces, en végétalisant la ville et en luttant contre les perturbateurs endocriniens.
Ce sont des actions de terrain, concrètes et mesurables, dont nous allons poursuivre la mise en place dans toutes les politiques de la ville et avec le soutien actif de Madame le maire.
Une équipe municipale et un maire au service de ses habitants
La santé est un combat quotidien, qui dépasse les clivages et engage notre responsabilité collective. Avec ce CLS 2025-2029, Albi confirme son statut de ville innovante et engagée pour la santé de ses citoyens. Et derrière cette ambition, il y a une volonté politique forte, celle d’un maire, d’un élu à la Santé et d’une équipe qui ne se contentent pas d’attendre des décisions venues d’en haut, mais qui agissent, ici et maintenant, pour améliorer la vie des Albigeois.
Parce que la santé ne doit jamais être un privilège mais un droit pour tous, nous continuons d’avancer, avec détermination, pour faire d’Albi une ville bienveillante et solidaire. Au-delà de la politique institutionnelle, ce projet est aussi une démarche humaine. Nous sommes des élus de proximité, qui connaissons les réalités de notre territoire et qui plaçons les Albigeois au cœur de notre action.Gilbert Hangard,
adjoint au maire délégué à la santéMosquée d'Albi, des mises à disposition illégales
Fin décembre 2024, j'ai posé une question orale à Mme Le Maire sur les mises à disposition illégales de deux locaux à l'association Lueur de l'Islam.
D’abord pour le local qui jouxte la mosquée actuelle qui relève d’une décision du 26 juin 2024 avec une redevance de 100€ par mois et qui se substitue à une décision du 3 juin 2021 qui mettait à disposition ce local à titre gratuit.
Concernant la Mosquée actuelle, elle relevait d'une décision de juin 2012 prise sous le mandat de P. Bonnecarrère qui mettait à disposition à titre gratuit un immeuble pour une durée de 6 ans renouvelable une fois, jusqu’à ce qu’une
décision soit prise opportunément par la Maire le 10/12/2024 au lendemain de la réception de ma question orale en fixant une redevance à 507€ par mois à compter du 1er janvier 2025.La jurisprudence en matière de location d'un local à une association cultuelle interdit la mise à disposition gratuite ou à un prix dérisoire car elle obéit au principe constitutionnel de laïcité qui interdit pour les collectivités territoriales de favoriser un culte, comme le confirme un rapport d'information du Sénat du 17 Mars 2015 sur "Les collectivités territoriales et le financement des lieux de culte".
Par clientélisme, la Maire d’Albi et son prédécesseur ont donc enfreint la loi depuis 2001 date du premier contrat de location, jusqu’à ce que j’intervienne.
F. CABROLIER
pour le Rassemblement National Pour les Albigeois
Contact : 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.frSécurité : notre ville peut mieux faire
Depuis 30 ans, les équipes majoritaires en place à Albi ont systématiquement cassé les mécanismes qui permettent de tisser du lien social dans notre ville :
- Des agents municipaux chargés de l’encadrement des jeunes sont partis et n'ont pas été remplacés,
- Les agents restants sont permutés entre les différents lieux d'accueil et sur les différents publics. Cela nuit à la continuité de la relation avec les populations locales,
- des activités, dans des centres sociaux et des maisons de quartier, qui se poursuivaient jusqu'à 20h, le samedi et pendant les vacances scolaires, ont été supprimées,
- la Maison des Jeunes et de la Culture a été fermée,
Et cela se sent, au quotidien. Dans le classement des villes les plus dangereuses de France, effectué par le ministère de l’Intérieur, Albi fait moins bien que Castres, Mazamet, Gaillac ou Carmaux.
En 2023, Albi a recensé un total de 2 682 crimes et délits. Certes, les vols et cambriolages ont nettement diminué depuis 2016. Malheureusement, comme au niveau national, les délits liés aux trafics de drogues et de stupéfiants sont en nette augmentation.
Ce n’est donc pas par un coup de baguette magique que les problèmes d’insécurité se régleront. Face à ce problème complexe, nous proposons d’arrêter les discours simplistes qui stigmatisent et exploitent la peur de l’autre.
Le Collectif pour Albi vous propose une approche différente pour améliorer la sécurité à Albi. La police municipale et les agents des services sociaux doivent être étroitement associés à la construction d’une politique de proximité mieux cadrée, mieux structurée.
Il faut tisser des liens de proximité entre les habitants et remettre l’humain au service de notre sécurité collective.
Ch Mendygral N Ferrand Lefranc P Pragnere JL Tonicello N Hibert
Pour le collectif « citoyens, écologistes et gauche rassemblée »
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.frAgir pour la santé c'est aussi agir pour la planète
Le 10 février s’est tenu un conseil municipal qui avait à l’ordre du jour le renouvellement du Contrat Local de Santé et de ses connexions sociales et environnementales.
Notre groupe s’est abstenu parce qu’à aucun moment il n’a été invité à construire le contrat, et des dossiers tels que le centre de santé public et le contournement d’Albi n’ont pas été pris en compte.
L’augmentation de la population (étudiants+nouveaux Albigeois) et 33% d‘Albigeois de plus de 60 ans, le recul de l’accès aux soins et parcours de soins, les délais de RV qui s’étirent en secteur libéral et à l’hôpital malgré le centre de santé sénior, nécessitent plus de personnels à l’hôpital et la création d’un centre de santé public dont nous renouvelons la demande.
La santé c’est aussi la prévention de la pollution de l’air en développant des transports publics de proximité dé-carbonés gratuits, et agir pour le contournement nord-ouest de la RN88 Toulouse Lyon dont l’État a la maîtrise. Avec ces mesures en réservant la rocade aux trajets locaux nous réduirons les émissions de particules fines émises. C’est aussi développer le ferroviaire pour les voyageurs et relancer le fret SNCF dans un véritable service public.
La santé passe aussi par le bien être.
Ainsi chacun doit disposer d’un habitat décent, suffisamment grand au regard de la cellule familiale, accessible financièrement aux personnes fragiles avec des baux sociaux.
De même chacun doit avoir un travail émancipateur, rémunéré à sa juste valeur sociale, qui permet d’être autonome, de nourrir sa famille sans le stress de la fin du mois qui débute le 8 et abîme la santé.
D. PATUREY S.SOLIMAN A. BOUDES
Groupe des élus communistes, socialistes et républicains
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr -
Tenir le cap
Lors de la précédente tribune, nous avions relevé la volonté de quelques élus minoritaires de différer le vote du budget communal. Cette position de renoncement, si elle avait été suivie, aurait eu des conséquences très préjudiciables, notamment pour le secteur associatif en attente du versement des subventions au tout début de l’année civile. C’est pourquoi, en responsabilité, nous avons décidé de tenir le cap et de rester fidèles aux engagements pris au service des Albigeoises et des Albigeois. Une fois le coup de menton passé, ces quelques élus minoritaires, comme si de rien n’était, ont débattu à leur manière du budget et ont pris part au vote. Dont acte. Le budget primitif a donc été voté à une large majorité, et chacun a pu s’exprimer sur les choix qui en découlent en termes de projets, de soutien à l’initiative locale et de services aux usagers.
Qu’exprime ce budget ? La volonté de notre groupe de respecter les engagements pris au service d’une dynamique locale préservée dans un contexte national et international pourtant très incertain. Il faut bien reconnaître que l’exercice n’est pas aisé, mais il relève de notre devoir d’élus locaux.
Le budget 2025 respecte les grandes orientations que nous nous sommes fixées. Tout d’abord, il vise à garantir un niveau élevé de service public de proximité dans tous les domaines de compétences de la Ville. Il vise également à renforcer la solidarité vis-à-vis des Albigeoises et des Albigeois les plus en difficultés à travers notamment l’action résolue du CCAS. Ensuite, il maintient le soutien aux associations albigeoises dans toute leur diversité. Par ailleurs, il permet d’accroître les investissements, notamment en matière de transition énergétique, jusque dans les cours de nos écoles. Dans une situation économique difficile, nous devons en outre avoir à l’esprit que l’investissement local représente à lui seul 70% de l’investissement public ! Enfin, le budget 2025 de la Ville prévoit une participation à l’effort de redressement des comptes publics dont le montant devrait être déterminé dans la future loi de finance. Même si les collectivités locales sont loin d’être les premières responsables de la dégradation des comptes publics, alors que la loi leur impose de présenter un budget à l'équilibre, elles peuvent prendre leur juste part dans cet effort national pour préserver l’avenir des futures générations. D’autant que la bonne gestion de notre ville lui permet de conserver une trajectoire financière soutenable. Une gestion budgétaire responsable et rigoureuse qui se caractérise par un endettement maîtrisé rapporté à un bon niveau d’épargne. Et c’est bien parce que la ville est bien gérée que nous pouvons garantir une stabilité des taux d’imposition. Pour certains, les impôts augmentent et c’est le fait de la collectivité. Peu importe que cette dernière n’ait pas augmenté ses taux depuis le début du mandat, il faut à tout prix lui imputer l’augmentation des bases d’imposition tout en sachant qu’elles sont décidées par l’État. Lorsque la démagogie s’invite dans le débat public, ce n’est jamais une bonne nouvelle pour la démocratie. Alors gardons-nous de la tentation que pourraient avoir certains de transposer au niveau local les débats chaotiques qui existent au niveau national au détriment des enjeux locaux et à des fins purement électoralistes. Prenons comme une bonne nouvelle que notre ville demeure toujours plus attractive et résiliente, qu’elle soit en mesure de voter son budget dès le mois de décembre dans la sérénité et le partage.
Le Groupe Majoritaire
Fiscalité à Albi, le tour de passe-passe
La fiscalité municipale qui repose sur la Taxe d’Habitation (TH) jusqu’en 2023, la Taxe Foncière (TF) et le marché de l’immobilier avec les droits de mutation (DMTO) a augmenté en grande partie du fait de décisions de l’actuelle majorité depuis son arrivée au pouvoir en 2014.
En 2017 et 2018 ce fut l’augmentation des taux TF et TH de 2 %, puis en 2019 la baisse de l’abattement général de 7 % sur la TH.
À partir de 2020 s’étant engagé durant la campagne des Municipales à ne pas augmenter la fiscalité, l’exécutif a utilisé la communauté d’agglo (C2A) pour augmenter ses recettes fiscales ; d’abord en 2021 avec le passage de la Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères de 12,65 % à 13,88 % comprenant les 3,99 % de Taxe Foncière intercommunale votée pour la première fois, puis à partir de 2024 une dotation a minima de 1,2 Millions d’euros annuelle au bénéfice d’Albi a été votée au niveau de la C2A.
Une autre taxe devrait apparaître dans les années à venir, appelée taxe LGV et votée en 2021 au niveau de la C2A, elle sera assujettie sur la TF pour les propriétaires et la CFE pour les entreprises.
Au final la pression fiscale est passée de 511€/habitant en 2014 à 683€/habitant en 2023, soit une augmentation de 33 % en 10 ans.
F. CABROLIER
pour le Rassemblement National Pour les Albigeois
Contact : 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.frNos impôts locaux pour quel avenir
Nous venons de recevoir notre feuille d’impôts locaux et nous constatons que :
- oui, la taxe foncière à Albi est chère.
Avec un taux fixé à 59,88 %, Albi se situe dans le peloton de tête des villes les plus taxées de France (343e position sur 34946 communes).
- oui, la taxe foncière a augmenté.
L’augmentation de la base d’imposition, fixée par le gouvernement, a été de 15,1 % de 2021 à 2025.
L’utilisation de cet argent public dépend de choix politiques locaux.
Voici les choix du Collectif Pour Albi :
- améliorer la qualité des services publics rendus à la population. Nous voulons des agents suffisamment nombreux sur le terrain, correctement payés, et encadrés pour améliorer les services scolaires et péri-scolaires, la propreté de la ville et l’écoute des habitants,
- augmenter les transports publics en nombre et en fréquence, et en diminuer le coût pour les usagers, jusqu’à la gratuité,
- investir dans un Centre de Santé Public pour faciliter l’accès aux soins et soulager notre hôpital public,
- engager des investissements massifs dans la transition écologique et énergétique à la hauteur des enjeux : rénovation thermique des bâtiments, nouvelles mobilités, urbanisme adapté au changement climatique. Cette politique claire favorisera les investissements des entreprises sur notre territoire,
- améliorer la qualité de l’air pour être moins malades, la végétalisation de la ville pour résister aux fortes chaleurs, la dés-imperméabilisation des sols pour prévenir les inondations et les effondrements des berges,
- accompagner ces changements par la formation aux nouveaux métiers, dont l’ingénierie bioclimatique.
Une ville bien gérée c’est un budget qui bénéficie au plus grand nombre d’habitants et qui leur permettra d’y habiter durablement à l’avenir.
C’est cette vision d’Albi que nos impôts doivent financer.
N Ferrand Lefranc P Pragnere JL Tonicello N Hibert Ch Mendygral
Pour le collectif « citoyens, écologistes et gauche rassemblée »
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.frL'EMPLOI UN ENJEU ESSENTIEL
Il est de coutume, chaque début d’année, de présenter ses voeux de santé, de bonheur et de réussite à sa famille, ses ami-e-s et connaissances. Les élu-e-s communistes et socialistes adressent à toute la population leur désir et ambition d’une collectivité au service des citoyens.
En ce début d’année 2025, l’exercice est plus compliqué par le contexte économique et politique que nous impose les politiques libérales de Macron et ses gouvernements successifs. Avec des salaires faibles qui stagnent et la hausse des prix qui érode le pouvoir d’achat, de plus en plus de familles sont à la peine pour remplir le caddy bien avant la fin du mois d’autant plus que le chômage et la précarité touchent de plus en plus d’Albigeois.
Voilà pourquoi notre groupe communiste, socialiste et républicain propose systématiquement au conseil municipal et au conseil communautaire le soutien à l’emploi et des actions pour une ré-industrialisation de notre territoire, respectueuse des femmes, des hommes et de l’environnement. Créer des unités de production c’est proposer de l’emploi, ce sont des cotisations pour la Sécurité Sociale et c’est enrichir un territoire.
Encore faut-il une volonté et une action collectives pour corriger les déséquilibres entre un département comme le Tarn et une métropole comme Toulouse. Ces déséquilibres sont dangereux pour la vie des citoyens, des communes ou des départements. Ainsi avec moins de richesses pour nos collectivités les services publics s’affaiblissent, la vie associative est en difficulté, le territoire s’appauvrit.
Mettre tous les acteurs socio-économiques autour d’une table est une urgence vitale, afin de créer un véritable rapport de force face à un État néo-libéral qui gaspille l’argent public, oppose les territoires entre eux et démontre son incapacité à ré-industrialiser le pays au service de la Nation. Se ré-approprier le destin de nos territoires, c’est le vœu que nous faisons pour 2025.
A BOUDES D PATUREY S SOLIMAN
Groupe des élus communistes, socialistes et républicains
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr
Tribunes libres 2024
-
Il est des tentations dont nous devrions nous garder en Albigeois et notamment celle de vouloir transposer au niveau local le climat politique trop souvent délétère qui existe au niveau national.
C'est pourtant la pente prise par nombre de nos élus minoritaires au conseil municipal. Et plus particulièrement par certains qui admettent sans doute que les affaires locales sont bien gérées et que, de ce fait, il conviendrait de placer le débat sur des sujets de politique nationale et sur le bon vieux clivage droite-gauche désormais radicalisé.
Cela ne correspond pas à notre conception de la conduite de notre conseil municipal, ni même aux attentes de nos concitoyens. Les Albigeoises et les Albigeois sont très majoritairement modérés et surtout attentifs à ce qui se fait réellement à leur porte et dans leur ville, à la présence sur le terrain de leur maire et de leurs élus en charge de la gestion de la municipalité, aux échanges quotidiens qu'ils peuvent avoir avec eux sur des sujets qui les intéressent vraiment sans se préoccuper de qui est lepéniste, mélanchoniste ou macroniste.
Or, c'est bien cela qui semble de plus en plus intéresser nos élus minoritaires à l'approche des échéances municipales. Nous n'irons pas sur ce terrain là. Nous n'y sommes d'ailleurs jamais allés.
Notre majorité se compose de personnalités d'une grande diversité d'opinions, représentative de nos quartiers et de notre ville, de sa composition socio-démographique. Nous avons été élus pour mettre en oeuvre un projet tout en démontrant notre capacité à nous adapter à des évènements imprévisibles. Nous l'avons fait en accompagnant au mieux la gestion de la crise sanitaire au début de ce mandat. Nous le faisons aujourd'hui en étant confrontés aux difficultés budgétaires que connaît notre pays.
Certains, toujours les mêmes au sein des élus minoritaires, auraient souhaité différer l'adoption du budget de la commune, privant notamment par là-même nombre de nos associations du versement de leurs subventions en début d'année 2025. Nous avons tenu bon, démontrant une nouvelle fois notre capacité à faire face à l'adversité et surtout à prendre nos responsabilités.
Le groupe majoritaire souhaite à toutes les Albigeoises et à tous les Albigeois de très belles fêtes de fin d'année, en ayant une pensée particulières aux plus vulnérables.
Le Groupe Majoritaire
Chronique d’une agression politique à Albi
Fin octobre deux jeunes militants de droite ont été agressés physiquement par 3 femmes et 3 hommes alors qu’ils étaient aux abords de la faculté d’Albi en train de coller des stickers « Dealers et Fichés S hors de nos facs » en référence aux députés LFI Boyard ancien dealer et Arnaud fiché S qui parcourent les Universités pour inciter les étudiants à bloquer leur faculté en soutien aux Palestiniens.
Nul doute que le profil des agresseurs d’extrême gauche et de leurs victimes leur épargnera des sanctions judiciaires et les foudres médiatiques, c’est le privilège rouge.
Mais le pire est qu’après avoir déposé plainte au commissariat, les 2 victimes se sont rendues aux Urgences de l’Hôpital à 4H du matin. Ils se sont alors vu refuser la consultation malgré l’absence de patients et on leur a demandé de revenir le lendemain.
Mais le lendemain même refus, cette fois il eut fallu que les victimes aient une fracture ce qui n’était pas le cas, au final les victimes ont dû aller chez leur médecin !
Cette agression est révélatrice des maux français et albigeois, une extrême gauche violente car protégée, et des services de Santé à l’os.
Bonne Année aux Albigeois patriotes.
F. CABROLIER
pour le Rassemblement National Pour les Albigeois
Contact : 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr
Nous soutenons les revendications des agents territoriaux exprimées dans le mouvement de grève
Oui, les agents, notamment ceux et celles de catégorie C, ont besoin de salaires plus élevés. Garantir un revenu décent, au moyen des indemnités RIFSEEP, doit devenir une priorité politique. Par ailleurs, rendre ces métiers souvent dévalorisés plus attractifs est un enjeu pour les années qui viennent.
Le constat est amer. Les salaires à Albi et dans le Grand Albigeois sont plus bas que dans les autres collectivités territoriales proches. La colère des personnels n’est pas récente. Elle porte sur les conditions de travail, sur le dialogue social. De nombreux départs, des équipes en perpétuel changement, une organisation instable et surtout un manque criant de dialogue, notamment avec les organisations syndicales.
Tous ces constats sont connus de tous depuis longtemps, en particulier depuis le rapport de l’audit sur les risques psycho-sociaux et le mal-être au travail au sein de notre collectivité.
Pourtant, aucun plan n’a été présenté par la majorité pour répondre à ces problèmes. Bien au contraire, Mme le maire nie la réalité et minimise ouvertement le mouvement.
À l’heure où le gouvernement, soutenu par Mme le Maire et sa majorité, maltraite les services publics et taille dans les budgets des collectivités territoriales, soutenir les agents territoriaux qui font vivre les services publics au niveau local dans nos rues, jardins publics, écoles, médiathèques, terrains de sport est une nécessité. C’est une question de justice sociale et d’égalité qui nous concerne tous.
Résolument combatifs, animés par la volonté d’améliorer le quotidien des Albigeois et de construire avec eux un avenir durable, les élus du Collectif pour Albi vous souhaitent le meilleur pour 2025.
JL TONICELLO N FERRAND LEFRANC P PRAGNERE L N HIBERT CH MENDYGRAL
Pour le collectif « citoyens, écologistes et gauche rassemblée »
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr
Revenons sur le DOB
Nous avions lors du conseil municipal du 04 novembre 2024 à débattre de l’orientation budgétaire pour 2025 en partant du projet de loi des finances 2025, dont le seul objectif est le redressement des comptes publics avec un plan d’austérité d’une ampleur sans précédent: 60 Mds €, dont 5 Mds € pour les collectivités territoriales. Devant la complexité du débat à l’Assemblée Nationale, il est fort possible que ce PLF 2025 passe par 49/3. Mais report du débat ou pas, le contenu et les retombées sur notre commune sont connus.
Les recettes de notre budget communal vont être impactées et amputées. La Dotation Globale de Fonctionnement ne sera pas au niveau face à l’inflation, viennent s’y ajouter la chute des droits à mutation, qui s’écroulent avec la crise de l’immobilier, et un abaissement du taux de remboursement du fonds de compensation de la TVA. Notons également que les opérations d’équipement comme les dépenses d’entretien des bâtiments publics, la voirie et les réseaux, seront sorties de l’assiette de calcul de reversement de la TVA.
Dans ces conditions comment débattre du futur budget primitif 2025, de son fonctionnement et de ses investissements.
C’est pour ces raisons que dans l’intérêt de nos populations, de nos territoires nous avons proposé à nos collègues du conseil municipal de refuser ces orientations qui nous poussent à un budget 2025 extrêmement contraint, qui diminuera l’activité économique notamment par la baisse de la consommation.
Nous avons proposé de réagir avant le vote de notre budget, en décembre, en refusant la politique de l’exécutif et en le manifestant auprès de nos parlementaires. Nous n’avons eu comme réponse que le silence.
Notre groupe CSR continuera son action déterminée dans l’intérêt de notre commune et de ses citoyens. A tous et toutes bonne année 2025 dans un monde en paix !
Groupe des élus communistes, socialistes et républicains
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr
-
Extraits du discours du Maire en ouverture des 3e états généraux du management de centre-ville et du commerce (7 et 8 octobre 2024, Albi)
Pour développer la vitalité de nos centres-villes, nous sommes tenus à nous réinventer sans cesse en agissant sur tous les leviers de l’attractivité, dans une relation durable et confiante avec l’ensemble des acteurs. En tout premier lieu, nous connaissons le rôle essentiel de nos artisans et de nos commerçants. À Albi, on en dénombre près de 600 qui présentent une large palette de produits dans un centre-ville historique largement piétonnisé, au sein de boutiques de qualité et dans un partage aussi harmonieux que possible de l’espace public. La vitalité des marchés couverts et de plein vent vient compléter une offre qui répond largement à l’attachement de nos habitants au « réseau social du réel », que sont ces espaces d’échanges et de partages conviviaux.
Ensuite, nous pouvons compter sur les acteurs sportifs et culturels qui investissent le centre-ville tout au long de l’année au gré d’événements et de compétitions particulièrement nombreux qui génèrent des retombées économiques importantes pour nos commerçants et nos artisans. Enfin, nos municipalités et nos intercommunalités sont pleinement engagées pour assurer à toutes et à tous un environnement urbain accessible, propre, sûr, aussi diversifié et animé que possible. Si Albi est connue et reconnue internationalement pour le caractère unique et universel de son patrimoine, pour reprendre la terminologie de l’UNESCO, notre ville l’est également pour ses animations et sa politique événementielle particulièrement active.
La politique conduite en matière d’investissement, de végétalisation, d’urbanisme et d’habitat joue également un rôle important. La restauration des bâtiments anciens et emblématiques de la cité que sont la cathédrale Sainte-Cécile ou actuellement le Pont-Vieux, plus ancien pont circulé de France, l’implantation de nouvelles infrastructures, correspondent à une réelle ambition pour notre centre-ville avec la perspective d’un nouvel espace muséal et d’une passerelle innovante. Notre volonté consiste à rendre toujours plus attractif notre centre-ville, le quartier de toutes les Albigeoises et de tous les Albigeois. Les quelque 1,3 million de visiteurs qui viennent chaque année à notre rencontre en sont également très friands. L’accent est mis par ailleurs sur les mobilités douces dans un centre-ville largement accessible à pied et à vélo, avec des navettes électriques gratuites qui y convergent. Même le petit train qui transporte nos visiteurs s’est converti à l’électrique ! Dans le même temps, nous développons des solutions de stationnement et de mobilité adaptées pour les automobilistes qui doivent pouvoir accéder au centre-ville.
Sur Albi, l’ensemble des partenaires du programme Action Cœur de Ville ont joué le jeu et la municipalité a mis en œuvre une politique très volontariste pour valoriser et dynamiser toujours davantage son centre-ville avec trois objectifs : réduire la vacance, améliorer la mixité commerciale et accroître la fréquentation. Cette politique offensive dotée d’outils tels que la préemption commerciale, les subventions à l’installation et la mise à disposition de nouveaux supports de communication a porté ses fruits avec un impact significatif : une vacance commerciale ramenée à 7 %, quelque soixante subventions versées, neuf enseignes nationales installées, un accompagnement personnalisé aux associations de commerçants. Il est loin le temps de l’article du New York Times qui avait eu à l’époque pour effet bénéfique de nous souder les uns aux autres pour aller de l’avant par delà nos différences. Depuis, Albi a décroché son Territoria d’or pour l’excellence de sa politique commerciale et accueille de multiples délégations qui viennent à notre rencontre, intéressées par l’exemple albigeois, pour échanger sur les bonnes pratiques.
Le Groupe Majoritaire
Une nouvelle mosquée à Albi
Lors du dernier conseil municipal la majorité municipale a voté la vente d’un terrain à l’association « Mosquée de la miséricorde », la ville souhaitant récupérer les locaux de la mosquée actuelle avenue de Pélissier.
J’ai été le seul élu à poser des questions sur cette acquisition par une association cultuelle, rappelant contrairement à la présentation qui en était faite par l’adjoint à l’urbanisme qu’il ne s’agissait pas de la construction d’un simple « bâtiment » mais d’une nouvelle mosquée.
La Maire m’a répondu qu’il n’y aurait pas de minaret, mais qu’elle n’en savait pas plus et qu’elle ne se souvenait plus que la Mairie avait financé en 2008 sous Mr Bonnecarrère des travaux de mise aux normes de la mosquée actuelle pour 80 000 € !
Cette volonté d’invisibiliser la construction d’une mosquée est inquiétante car une mosquée n’est pas seulement un lieu de culte mais aussi comme le rappelle l’écrivain algérien Boualem Sansal un lieu politique, et surtout Albi est particulièrement touché par les problèmes de radicalisation comme l’ont montré les arrestations ces dernières années d’Albigeois suite à des attentats islamistes.
Alors autant il n’est pas choquant que la communauté musulmane albigeoise finance par des dons l’acquisition d’un terrain puis la construction d’une mosquée qui remplacera l’actuelle (il existe aussi une salle de prière à Saint Juéry), autant il est du devoir d’un Maire de savoir qui finance et qui prêche dans sa ville.
F. CABROLIER
pour le Rassemblement National Pour les Albigeois
Contact : 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.frLapérouse: un autre musée est possible
Qu’on se rassure. Nous n’avons rien contre un musée Lapérouse. Considérer Lapérouse comme un homme remarquable n’a rien de gênant. Il est digne d’un musée. Nos votes en conseil municipal sont simplement motivés par des préoccupations maintes fois formulées, sans réponse claire jusque-là.
Ce projet pose question à plusieurs niveaux.
Un musée de l’entre-soi : le projet ne s’est guère encombré de démocratie participative. Un conclave de personnages importants et d’experts a choisi pour tout le monde, sans même consulter les historiens spécialistes de la période ou les associations albigeoises concernées. Décider sans les habitants est une pratique bien ancrée de la majorité municipale.
Le choix du lieu interroge. Le ranger encore au centre-ville, à côté d’autres hauts lieux culturels, et oublier le quartier de la Madeleine qui l’a accueilli plusieurs décennies durant, participe de la même obsession depuis 30 ans: « hors du centre, point de salut ».
Et puis il y a le coût : 18 millions d'euros d’investissement, sans une ébauche d’évaluation du budget de fonctionnement. Est-il permis de juger la somme exorbitante dans un contexte général bien difficile pour les finances publiques ?
À l'heure où les agents demandent un rattrapage légitime de leur prime mensuelle, où le musée Toulouse-Lautrec aurait besoin de moderniser sa scénographie, est-il prioritaire et raisonnable d’engager des dépenses à cette hauteur ?
Pour finir, nous est-il autorisé de trouver l’esthétique de ce bâtiment sans imagination, à l’image d’un bunker plutôt que d’une île enchanteresse ?
Difficile de partager l’enthousiasme de la majorité municipale. Quoiqu’il en soit, les Albigeois jugeront.
Ch. MENDYGRAL, N FERRAND-LEFRANC, P PRAGNERE, JL
TONICELLO et N HIBERT
Pour le collectif « citoyens, écologistes et gauche rassemblée »
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.frAustérité ou réponse aux besoins ?
C’est désormais une triste habitude.
Quand les finances publiques toussent, ce sont les collectivités locales qui s’enrhument.
Avec son plan d’austérité de 60 M d’€ d’une ampleur sans précédent, ce gouvernement illégitime, vient d’annoncer une nouvelle saignée pour les collectivités territoriales.
Après avoir supporté les baisses de dotation historiques engagées depuis 2014, après avoir subi les effets de la crise COVID, après avoir fait face à l’inflation et à l’augmentation inédite des prix de l’énergie, après avoir été progressivement privées de toutes marges de manoeuvre financières leur permettant d’assumer leur libre administration prévue par la Constitution, les collectivités locales vont avoir leurs ressources ponctionnées de 5 M d’€ supplémentaires chaque année auxquels s’ajoutent 1,5 M d’€ de Fonds vert en moins.
Nous voulons des dotations en hausse et pérennes pour les collectivités permettant de financer les investissements pour l’ensemble des services publics relevant de ses compétences tels que l’école, la petite enfance, la prise en charge du grand âge, les transports, l’entretien des routes, la culture, le sport…
Les agents de nos collectivités doivent être respectés et reconnus dans leurs métiers et leurs compétences.
Le point d’indice doit être augmenté et cette augmentation prise en charge par l’État.
La Nation est en danger et nous pensons qu’il faut que tous les élus de la République exigent du gouvernement de fiscaliser ceux qui peuvent payer et ne produisent rien ou n’investissent pas en fuyant vers les paradis fiscaux.
Lors du Débat d’Orientation Budgétaire nous devons voir comment refuser ces orientations qui mènent à un budget 2025 extrêmement contraint au détriment des besoins de nos concitoyens et de la transition écologique nécessaire.
Groupe des élus communistes, socialistes et républicains
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr -
Déboussolés
Jean-François de Galaup, comte de La Pérouse, dit Lapérouse, est né au château du Gô à Albi le 23 août 1741. Indéniablement, Lapérouse a marqué l’histoire maritime internationale, à la suite de quelques grands marins tels que James Cook, son contemporain, ou Magellan, Vasco de Gama et Christophe Colomb avant lui. Mais à la différence de la plupart de ces grands noms, les expéditions de Lapérouse avaient pour but le partage de la connaissance et non la conquête de nouveaux territoires. Au regard de son apport à l’histoire de l’humanité, notre ville, à l’instar d’autres sur tous les continents, se devait de lui rendre hommage. Ce qu’elle fit en érigeant une statue de bronze que nous venons de faire restaurer et en créant sous l'impulsion du Docteur Amalric un espace muséographique, certes restreint, mais chaleureux et intéressant. Conscients qu’il fallait faire davantage pour honorer la mémoire de notre marin dont le rayonnement international est comparable à celui de notre célèbre peintre et au regard de la modernité de sa quête, nous nous sommes engagés devant les Albigeois à porter un projet d'intérêt général ambitieux qui lui sera dédié.
Ainsi depuis le début de ce mandat, notre ville développe le projet sous le nom « Escale Lapérouse, des mondes à explorer » en partenariat avec le Musée national de la marine et avec la participation de quelques-uns des experts les plus reconnus de l'histoire de Lapérouse. Au fil du temps, la Ville communique, avec le concours de plusieurs associations dont celle de l'équipage Lapérouse, afin que les Albigeois se réapproprient l'histoire de leur marin et les valeurs humanistes qui guidèrent son expédition. Le conseil municipal a lui-même délibéré à trois reprises, accompagnant l'avancée du projet, une idée que nous portions dans notre programme et qui prend progressivement forme avec l'attribution de sa réalisation au groupement d'architectes et de scénographes lauréat.
Un tel projet devrait nous conduire à transcender nos différences politiques. Les groupes majoritaire, communistes, socialistes et républicains, et rassemblement national ont ainsi voté pour le projet à chaque délibération qui leur était soumise dans une belle unanimité. Mais c'était sans compter sur un quatuor d'opposants réunis dans feu le collectif. Que des élus puissent faire valoir leurs arguments et les traduire par un vote dans le cadre du débat démocratique est une bonne chose. Ce qui retient l’attention, c’est l’évolution des positions de vote de tout ou partie de ces élus sur un projet aussi emblématique.
Février 2021 : deux de ces élus votent contre le partenariat avec le Musée national de la marine (impensable) et la réalisation des études indispensables à l’émergence du projet.
Juin 2023 : les 4 élus refusent de prendre part au vote de la délibération portant sur le programme de construction et l’enveloppe financière prévisionnelle allouée au projet (incompréhensible).
Septembre 2024 : les 4 mêmes élus prennent cette fois-ci part au vote pour s’abstenir alors qu’il s’agissait d’autoriser le maire à contractualiser avec le cabinet retenu pour réaliser le projet à l’issue d’une procédure longue et rigoureuse (incohérent).
Trois délibérations, trois positions de vote différentes, mais nous retiendrons la première qui avait le mérite de la clarté s’agissant d’un « investissement de prestige ». Ce qui fit dire à notre maire qu’ils n‘étaient pas et ne seraient donc pas présents au rendez-vous de Lapérouse, l’Albigeois. Lorsque l’on perd de vue le bon chemin, c’est de boussole dont on a besoin. La nôtre est celle que nous donne notre projet qui s’adresse d’abord aux Albigeoises et aux Albigeois de toutes les générations et dont nous ne doutons pas qu’ils seront fiers.
Le Groupe Majoritaire
Albi, des agents en difficulté
La chose qui m’a le plus marqué sur Albi ces 2 dernières années est le nombre de personnes rencontrées travaillant à la Mairie ou à l’agglomération en situation de détresse psychologique ou matérielle.
Le mal être au travail de nombreux agents municipaux ou de l’agglomération interroge jusqu’à la presse, entraînant un taux d’absentéisme croissant. Les syndicats s’en sont saisis, souvent consultés par les personnes concernées, mais se montrent désemparés et inquiets. La mutualisation récente du service des ressources humaines entre l’agglo et la ville, semble avoir été menée dans la précipitation et ne pas répondre aux attentes des agents.
Certes des améliorations ont eu lieu en matière de rémunération des agents mais il s’agissait d’une revalorisation indiciaire (+ 1,5% en 2023) et du SMIC décidée par l’État, et du versement d’une PPV (Prime de partage de la valeur) désocialisée et défiscalisée ; de même la protection sociale des agents s’est améliorée (participation de la collectivité à une mutuelle), mais cela ne suffit pas car il s’agit avant tout d’un problème humain et de management.
C’est pourquoi il faudra diligenter un audit indépendant des services dès l’arrivée au pouvoir de la nouvelle majorité en 2026, afin de remédier à cette problématique.
F. CABROLIER
pour le Rassemblement National Pour les Albigeois
Contact : 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.frFaire vivre notre patrimoine
Les journées du Patrimoine l’ont rappelé une fois encore : Albi possède un patrimoine historique exceptionnel. Le classement UNESCO de la cité épiscopale d’Albi constitue une fierté et une chance pour notre ville et ses habitants.
Moins spectaculaire, la redécouverte, il y a quelques années, sous le city stade et la maison de quartier de la Madeleine d’un cimetière utilisé pendant 200 ans du XVIIe au XIXe siècle témoigne de la richesse et la diversité du patrimoine dans l’ensemble de notre ville, des deux côtés du Pont-Vieux actuellement en travaux.
Patrimoine religieux, mais aussi industriel et ouvrier avec, par exemple, la cimenterie de Ranteil, l’ancienne chapellerie de La Cheminée ou à la Bourse du Travail qui fête ses 125 ans, place Pelloutier. Tous les patrimoines méritent d’être mis à l’honneur, y compris le patrimoine immatériel avec le carnaval d’Albi, bien connu et populaire
Le recenser, le protéger, le restaurer et l’offrir à tous les publics s’impose comme une mission fondamentale de notre Mairie, en lien avec les collectivités territoriales, l’État, sans oublier les nombreux acteurs locaux, notamment l’Office du tourisme et toutes les associations qui oeuvrent dans ce domaine. Le patrimoine, atout touristique indéniable, dépasse cette seule dimension puisqu’il est notre bien commun. Faisons vivre notre patrimoine !
JL. TONICELLO N. FERRAND LEFRANC P. PRAGNERE N. HIBERT
Pour le collectif « citoyens, écologistes et gauche rassemblée »
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.frRêve et réalité
Dans la tourmente de notre vie politique de ce dernier trimestre rendons hommage à travers les Jeux olympiques et para-olympiques, à tous les jeunes sportifs, et mettons en avant tout le tissu associatif et ses bénévoles, sans qui rien ne serait possible. Nombreux sont les enfants qui ont rêvé devant leur écran et ont pris la décision de pratiquer tel ou tel sport. Face à cet effet immédiat la collectivité doit être présente à leur coté comme l’est l’entreprise locale Hopper, dont les études et la production de lames pour les sportifs du quotidien participe à la démocratisation du sport chez les personnes en situation de handicap.
L’intermède que nous ont offert ces olympiades prenant fin, nous sommes secoué-e-s par la triste réalité de la rentrée. Les problèmes d’emploi, de salaire frappent d’autant plus les familles qu’elles doivent répondre aux besoins de la rentrée scolaire et aux différentes augmentations.
Cette morosité est accentuée, après le terrible coup porté à la démocratie et au peuple français par la nomination à Matignon d’un candidat minoritaire, nommé par un président battu, au service d'une politique libérale et antisociale désavouée aux élections et dont les conséquences sont et seront terribles pour les chômeurs, les agriculteurs, les salariés, les fonctionnaires et les retraités.
Ainsi dès le prochain budget 2025, les collectivités territoriales devront payer d’abord le désengagement de l’État sur des services régaliens et également l’imputation à hauteur de 16 milliards d’euros équivalant au dérapage des comptes publics qui sera de l’ordre de 5.6% du PIB en 2024.
D PATUREY B DUPONCHEL S SOLIMAN A BOUDES
Groupe Communiste Socialiste et Républicain
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr -
Entretenir la flamme
Le prochain congrès des maires et des présidents d'intercommunalité de France qui se tiendra les 19, 20 et 21 novembre 2024 à Paris aura pour thème "Les communes... Heureusement !". Pour l'Association des Maires de France, "dans la période de trouble politique et institutionnel que nous traversons, les communes sont un pôle de stabilité et un modèle. Elles font fonctionner les services publics du quotidien, portent des projets concrets qui améliorent le cadre de vie des habitants, donnent un sens à l'action publique et font vivre notre démocratie à l'échelle locale". Parce que la cohésion sociale, la préservation de l'environnement et de la biodiversité, la politique de mobilité, la sécurité, l'aide aux plus vulnérables, le développement du logement, la maîtrise de l'urbanisme et de l'aménagement, des écoles aux parcs et jardins, se construisent d'abord au niveau local, nos communes continuent de prendre leurs responsabilités, dans les limites actuelles du processus de décentralisation, et aident en ce sens le pays à surmonter les crises auxquelles nous devons collectivement faire face.
Dans cette situation, nombre de nos élus minoritaires, par ailleurs divisés, très éloignés de nos préoccupations quotidiennes et des enjeux de notre développement local, se complaisent dans les petits calculs erronés de notre politique politicienne. En effet, profitant d'une élection nationale aux enjeux politiques nationaux, ces élus d'opposition ont voulu une nouvelle fois entretenir la confusion générale qui prévaut actuellement dans le pays comme elle le fait régulièrement dans la gestion des affaires municipales. Au regard des turbulences nationales inopportunément récupérées par nos élus minoritaires, il apparaît évident que désormais ce sont les maires qui incarnent le mieux la stabilité de notre République hors de toute considération politicienne telle que celle qui anime ces élus.
Notre groupe restera donc à l'écart des joutes qui fort heureusement n'intéressent pas une grande majorité des Albigeoises et des Albigeois qui regardent d'abord l'intérêt de leur ville tout en s'inquiétant pour le devenir de leur pays. Après un été joyeusement animé et marqué par la gratuité d'accès à des concerts et des animations sportives de qualité, par la participation croissante des Albigeoises et des Albigeois aux marchés gourmands, par le succès rencontré auprès de nos jeunes par le Summer camp et les centres de loisirs dont la fréquentation a connu une hausse significative, nous voulons remercier les équipes qui se sont mobilisées durant cette période marquée par le formidable souffle des Jeux et de l'esprit olympique et paralympique. La morale de l'histoire : plutôt que de souffler sur des braises, entretenons la flamme !
Le Groupe Majoritaire
Un Budget 2023 en trompe-l'œil
Le compte administratif qui retrace l'atterrissage de l'année 2023 cache derrière des voyants qui semblent au vert une réalité toute différente.
En fonctionnement l'amélioration apparente de l'épargne brute est due à des recettes fiscales en forte hausse, plus 2 millions d'euros de produit fiscal du fait de la hausse de 7% des bases locatives décidée par le gouvernement ; cette pression fiscale se retrouve dans le ratio qui mesure le produit fiscal par habitant qui augmente de 9% sur 1 an !
De même le ratio de dette par habitant augmente de 34% sur 1 an !
Face à la difficulté de générer des recettes supplémentaires de fonctionnement sans augmenter la pression fiscale sur les contriuables albigeois, et afin d'éviter d'endetter les Albigeois, la ville d'Albi sera bénéficiaire en 2024 d'une "dotation de solidarité communautaire" de la part de la C2A d'un montant de 1.2 Millions d'euros, ce à quoi je me suis opposé car c'est déshabiller l'agglo pour habiller les communes !
Au final ce sont toujours les Albigeois qui paient !
F. CABROLIER
pour le Rassemblement National Pour les Albigeois
Contact : 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.frHabiter Albi
Notre agglomération s'est dotée d'un Programme Local de l'Habitat 2030-2050n que nous avons voté.
Ce document de qualité pose un diagnostic sur les besoins en logement en Albigeois, en particulier pour notre ville :
- il est nécessaire de produire des logements pour répondre à la diminution de la taille des ménages puisque 53% des ménages sont des personnes seules à Albi : à population constante, les besoins en logement augmentent,
- des besoins de logements spécifiques pour les personnes en situation de handicap, en grande précarité, les travailleurs saisonniers mais aussi pour les gens du voyage, notamment sur l'aire de Jarlard, ainsi que pour les apprentis et les étudiants qui s'installent dans notre ville. Pour ces derniers, l'offre de logements à loyers accessibles est à améliorer,
- de nombreux logements, véritables passoires énergétiques, nécessitent une rénovation énergétique
- les demandes de logement social croissent (4,1 demandes en Albigeois pour 1 attribution en 2024 contre 1,9 demandes pour 1 attribution en 2015) alors que le prix de l'immobilier ne cesse d'augmenter à Albi.
Or, les tendances actuelles à Albi ne correspondent pas aux besoins de la population identifiés par le PLH : en effet, les résidences secondaires se multiplient (+ 6,5%) comme les T1 et les T2 pour investisseurs les meublés de tourisme et les résidences seniors, dont le marché semble saturé.
En outre, de grands immeubles de promoteurs immobiliers, sur l'avenue Colonel Teyssier ou l'avenue Gambetta, remplacent rapidement les îlots de fraîcheur des jardins ou des parcs attenants aux maisons rasées. Pour qu'Albi demeure habitable et que chacun puisse s'y loger, il est nécessaire de réorienter la politique municipale de l'habitat vers le logement accessible pour les habitants, la rénovation énergétique des logements et le maintien d'espaces verts.
JL. TONICELLO N. FERRAND LEFRANC P. PRAGNERE N. HIBERT
Pour le collectif « citoyens, écologistes et gauche rassemblée »
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.frInvestir dans l'éducation populaire un impératif
L'éducation populaire et la vie associative sont des piliers essentiels pour notre société, en particulier à Albi. Ces mouvements incarnent des valeurs fondamentales telles que le vivre-ensemble, la tolérance et le faire-commun. Dans le contexte politique actuel, marqué par la montée des extrêmes et les tensions sociales, il est crucial que notre ville soutienne activement ces initiatives.
L'éducation populaire, par sa nature émancipatrice, permet à chacun de se forger une pensée critique et de participer pleinement à la vie démocratique. Elle promeut l'apprentissage collectif et le partage des savoirs, renforçant ainsi la capacité des citoyens à comprendre à agir sur le monde qui les entoure. Cette démarche est essentielle pour lutter contre les discours simplistes et excluant du Rassemblement National (RN).
Les associations, quant à elles, jouent un rôle vital dans la construction du lien social. Elles créent des espaces où les albigeoises et les albigeois peuvent se rencontrer, échanger et coopérer autour de projets communs.
Développer l'éducation populaire et la vie associative, c'est s'engager pour la cohésion sociale et contre les idées d'exclusion. Cet engagement est d'autant plus vital à l'heure où les discours du RN cherchent à fracturer notre société.
Ainsi, nous avons tout à gagner en investissant dans l'éducation populaire et la vie associative. C'est un choix stratégique pour promouvoir le vivre-ensemble et faire face aux défis politiques et sociaux actuels.
En cultivant la tolérance et le faire-commun, nous contribuons à bâtir une société plus cohérente et humaine, prête à relever les défis de demain.
D.PATUREY B.DUPONCHEL S.SOLIMAN A.BOUDES
Groupe Communiste Socialiste et Républicain
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr -
Albi, ville conviviale, solidaire et bienveillante
Plus de 40% des Françaises et des Français ne partent pas en vacances, principalement pour des raisons économiques (revenus insuffisants, baisse du pouvoir d'achat). C'est bien évidemment le cas aussi dans notre ville, et dans des proportions sensiblement plus significatives. C'est pourquoi la municipalité, tout en souhaitant de bonnes vacances à celles et ceux qui partent, s'engage résolument pour les Albigeoises et les Albigeois qui vivront cet été dans leur ville. Les moyens mobilisés sous notre impulsion, avec le concours inestimable des services, sont de nature à permettre à toutes et à tous de profiter d'une saison estivale particulièrement animée.
Albimag se fait régulièrement l'écho des différentes programmations à l'attention des plus jeunes, des aînés et du grand public. C'est le cas, par exemple, des activités organisées à l'attention de nos jeunes lors du Summer Camp et dans le cadre des centres de loisirs. De façon générale, la Ville mobilise des moyens importants pour rythmer les soirées estivales en organisant le Festival Place(s) aux artistes et les marchés gourmands, en les rendant accessibles à toutes et à tous à titre gratuit. Il ne se passe pas une semaine sans que les rues et les places de notre ville ne connaissent une ambiance musicale et festive pour le plus grand bonheur des familles et des amis. Nos visiteurs le soulignent, au bénéfice de la bonne réputation de notre ville.
Moins visible, mais tout aussi important, pendant l'été, nos maisons de quartier sont maintenues ouvertes, notamment pour nos aînés, et ce pour lutter contre l'isolement et la chaleur qui caractérisent de plus en plus souvent notre saison estivale. La ville encourage, par ailleurs, les diverses initiatives prises par les commerçants, les associations sportives et culturelles soutenues par la municipalité, contribuant fortement à l'animation de la cité. L'été, les terrasses prennent toute leur place et connaissent un regain d'animations. Alors bien sûr, il convient de veiller à l'équilibre souvent délicat entre animation et tranquillité publique. La police municipale veille ainsi à la bonne application des arrêtés municipaux qui visent à garantir cet équilibre.
Cet été, le 19 août 2024 sera enfin l'occasion de commémorer le 80e anniversaire de la libération d'Albi. En ces temps troublés, il apparaît essentiel de se rappeler collectivement ce que nos anciens ont vécu, du coût matériel et surtout humain de la guerre. Ayons toujours à l'esprit l'importance de notre socle commun de valeurs, du respect de l'autre et de la diversité. Soyons toujours conscients de la chance d'être en démocratie et de la fragilité de nos démocraties. En adoptant la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1798, la France, inspirée des Lumières, est devenue aux yeux du monde "la patrie des droits de l'homme". Soyons dignes de cet héritage dans une ville doublement distinguée par l'UNESCO ; une ville conviviale, solidaire et bienveillante.
Le Groupe Majoritaire
La passerelle financière
Avec 'l'assemblage des tronçons, la fin des travaux de la passerelle au-dessus du Tarn reliant le site de Pratgraussals au cœur de ville est annoncé pour le printemps 2025.
Entre les défaillances d'entreprises, un procès entre le cabinet d'architectes et l'entreprise chargée des travaux, un passage chez le procureur de l'époque suite à un signalement, et les exigences de la SNCF du fait de son adossement au viaduc ferroviaire, cette construction aura duré 10 ans.
Opposé à cette passerelle pour touristes depuis le début je ne peux que me réjouir de voir le bout des travaux, mais il n'en reste pas moins que ce ne fut pas une bonne affaire financière. Le coût de cette passerelle est aujourd'hui de 11,1 millions d'euros pour un coût initial de 3,1 millions d'euros, sans compter les 3,2 millions d'euros pour les aménagements urbains de chaque côté.
Si on déduit les 3,2 millions d'euros de subventions diverses (État, Département, Région), on obtient un coût net de près de 8 millions d'euros pour les Albigeois !
Nul doute que cette passerelle sera inaugurée en grandes pompes avant les prochaines municipales, mais certains Albigeois auraient préféré un investissement dans la voirie ou un 3e pont intra-urbain reliant les quartiers Nord et Ouest de la ville !
F. CABROLIER
pour le Rassemblement National Pour les Albigeois
Contact : 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.frGouverner autrement
Une ville, c'est avant tout des habitants. Les bâtiments, sans eux, ne sont que des vestiges.
Ce sont ses habitants qui l'animent par leurs déplacements, leur usage des services publics ou privés, leur logement, leurs achats sur les marchés ou dans les commerces, leurs loisirs. Et par leur travail.
La priorité d'une politique municipale devrait être de répondre aux besoins du quotidien des habitants.
Force est de constater que ce n'est pas le choix des élus majoritaires.
15 millions d'euros pour la passerelle, 18 millions d'euros pour le musée Lapérouse, 25 millions d'euros pour les bassins nordiques : tantôt avec l'Agglomération tantôt avec la Ville, ces projets "pour attirer" portent sur des budgets énormes.
Pendant ce temps, le pouvoir d'achat des Albigeois s'effondre, le budget santé s'alourdit, les trottoirs se dégradent et les embouteillages se multiplient.
Pendant ce temps, Mme Guiraud-Chaumeil augmente les tarifs de bus et diminue les aides au transport pour les bénéficiaires du Centre Communal d'Action Sociale.
Pendant ce temps, "il n'y a pas d'argent" pour un centre de santé public, pour une salle multi-sport ou pour aménager des rues dépourvues de trottoirs.
Il est grand temps que les Albigeois, informés des enjeux qui les concernent, reprennent le pouvoir d'agir, chacun ayant un petit bout de la solution pour notre avenir en commun. Car lorsque les décisions sont imposées à tous sans dialogue, et sans concertation, c'est la colère qui s'exprime, la désillusion pour la politique et la désespérance pour l'avenir.
Renouvelons la pratique démocratique par une autre façon de faire, à l'écoute des habitants, dans laquelle chacun se sent légitime et où l'argent public est utilisé pour le plus grand bien de tous, de façon transparente, concertée, prudente et raisonnable.
N. FERRAND LEFRANC P. PRAGNERE JL. TONICELLO N. HIBERT
Pour le collectif « citoyens, écologistes et gauche rassemblée »
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.frLe sport c'est l'espoir
Le mois de juin est le mois de la trêve sportive, le moment de faire le bilan sur la saison écoulée.
Au-delà des résultats sportifs, que seraient nos cités, nos quartiers, sans cette possibilité de pratiquer une activité sportive ? Comment mettre en avant, pour mieux les remercier, tous les bénévoles qui sacrifient temps libres et vie de famille, sans qui rien ne serait possible ? En plein Jeux Olympiques les jeunes Français qui y participent sont le reflet de ce que produit notre modèle, certes imparfait, du sport de masse. Des progrès importants de découverte et de pratique du sport sont à faire dans l'Éducation Nationale.
Les collectivités locales, communes et départements, prennent leur part dans la bonne marche des clubs mais, au-delà de l'aide financière, elles ont pour mission d'impulser des démarches pour pérenniser l'action sportive et la mener au plus haut niveau. Pour cela, les moyens sont économiques et matériels mais cela passe aujourd'hui par des politiques de détection et de formation.
Notre commune, sur notre territoire, au regard de l'insuffisance du tissu industriel n'a pas d'autres choix que d'assumer pour sa part l'aide à la formation des éducateurs et des jeunes sportifs. Faute de sponsoring suffisant nos clubs doivent répondre par un réservoir local de joueurs de haut niveau et l'affectation d'aides doit se faire en fonction des résultats obtenus dans ce domaine.
"Le sport a le pouvoir de changer le monde, il a le pouvoir d'unir les gens de manière quasi unique, le sport peut créer l'espoir là où il n'y avait que du désespoir." affirmait Nelson Mandela.
A.BOUDES D.PATUREY B.DUPONCHEL S.SOLIMAN
Groupe Communiste Socialiste et Républicain
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr -
Le patrimoine du lien
Notre patrimoine commun est ce dont les Albigeoises et les Albigeois sont le plus légitimement fiers en ce qu’il renforce leur sentiment d’appartenance à une ville d’exception, animée, solidaire et ouverte sur le monde. Mais l’attractivité patrimoniale d’Albi pour ses habitants comme pour ses visiteurs n’est ni définitivement acquise, ni figée dans le temps. Ainsi, nous avons une responsabilité collective à l’égard de notre héritage historique qu’il nous revient de préserver pour mieux le transmettre de générations en générations.
Cette même responsabilité, nous l’avons également à l’égard de notre patrimoine contemporain qui dresse un pont entre les générations. Qu’il s’agisse du Grand Théâtre des Cordeliers pour le spectacle vivant ou demain de l’Espace Lapérouse en l’honneur de notre illustre explorateur humaniste, nous veillons à privilégier le dialogue entre le patrimoine d’hier, reconnu comme unique et universel par l’UNESCO et celui d’aujourd’hui qui lui fait écho.
Il est un projet à haute valeur ajoutée patrimoniale qui prend forme en ce mois de juin 2024 et qui devrait rapprocher les Albigeois et les Grands Albigeois des deux rives en rendant plus facilement accessible à tous le centre historique et la base de loisirs de Pratgraussals. Arrimer une passerelle à un pont ferroviaire n’est en soi pas un projet si courant. Prendre le temps de s’arrêter, d’observer la nature et l’écosystème de la rivière Tarn, avec une vue inédite sur la Cité épiscopale d’Albi, en empruntant un cheminement doux, participe incontestablement d’une amélioration de notre cadre et de notre qualité de vie. Le temps d’un tel projet, complexe et innovant, est un temps long.
Il convient de saluer le travail des équipes de la Ville d’Albi et de la Communauté d’Agglomération de l’Albigeois qui ont pris toute leur part dans la vie de ce projet emblématique d’un territoire qui va de l’avant. Ainsi, en dehors de toute polémique, la passerelle va au cours des prochains mois s’étendre en miroir avec le plus ancien pont circulé de France. La naissance de l’un et la renaissance de l’autre symbolisent le lien entre le patrimoine urbain et naturel de toutes les époques.
Le groupe majoritaire
Albi au top de la consommation de stupéfiants
Début avril 2024 le ministère de l’intérieur dévoilait les chiffres 2023 de la délinquance à l’échelle communale, issus de la base enregistrée par la police et la gendarmerie nationales.
Dans les villes moyennes de moins de 50 000 habitants, on trouve en 3e position nationale Albi avec +288% d’augmentation de la consommation de stupéfiants depuis 2017 alors que la moyenne nationale est de +24% sur la période 2017-2023 !
Rien de surprenant quand une semaine après les émeutes début juillet 2023 la Maire en réponse à mon interpellation avait qualifié de « festif » l’ installation illégale de 3 piscines sur le domaine public par des trafiquants à Cantepau, qui de surcroit avaient tiré un feu d’artifices pour fêter l’Aïd alors que c’était interdit le jour même en prévision du 14 juillet !
Ce manque de fermeté au niveau municipal et au niveau national couplé à une gauche locale et nationale qui crie au racisme dès que l'on aborde le sujet, conduit à ce résultat peu reluisant pour notre ville.
A force de cacher la poussière sous le tapis, à la fin le tapis se rebelle !F. CABROLIER
pour le Rassemblement National Pour les Albigeois
Contact : 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.frSituation des agents municipaux : l’urgence d’agir
Les agents municipaux d’Albi rencontrent des difficultés importantes. Un audit a été réalisé suite à des alertes de la médecine du travail et des syndicats. Sa conclusion est claire : le mal-être au travail des agents municipaux d’Albi et de l’agglomération augmente.
La rémunération est le premier motif d’insatisfaction : les salaires sont trop bas et pas assez attractifs. Des augmentations de salaires et des perspectives claires d’avancement de carrière sont nécessaires.
Par ailleurs, la mutualisation des services mairie-agglo a été menée dans la précipitation par Mme Guiraud-Chaumeil et a fragilisé les agents, augmentant nettement les risques psycho-sociaux. L’absentéisme est en hausse depuis la mise en œuvre de la mutualisation des services, à cause de dysfonctionnements internes, d’une charge de travail accrue. C’est un signal d’alerte.
La question est de savoir désormais comment notre collectivité va réagir, quelles sont les réponses qui vont être apportées, de façon globale et dans chaque service, pour enrayer cette spirale de mal-être au travail.
Nous souhaitons qu’un plan d’action ambitieux soit mis en œuvre pour répondre à ces problèmes : salaires, carrières, organisation et conditions de travail.Les agents territoriaux jouent un rôle fondamental au quotidien, dans nos rues, nos quartiers, nos écoles… Leur qualité de vie au travail nous concerne tous.
JL TONICELLO N FERRAND LEFRANC P PRAGNERE N HIBERT
Pour le collectif « citoyens, écologistes et gauche rassemblée »
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.frOn ne s'abstient pas, on va voter
À quelques jours des élections Européennes, les élus locaux que nous sommes doivent intervenir pour impulser une prise de conscience en faveur du vote. Nous ne dirons jamais assez combien ce droit, d’expression et de décisions, fut conquis par l’action souvent sanglante. S’abstenir est une forme de renoncement à poursuivre le développement social d’un bien commun. Le vote est l’outil indispensable à la bonne marche de notre démocratie, il intervient directement sur ce que seront les politiques menées pour les années futures.
L’élection Européenne, n’est pas une élection banale et sans intérêt dont le résultat influe directement sur notre quotidien, et la composition du parlement par ses décisions, nous impose des orientations par exemple pour nos collectivités territoriales. Le mode de scrutin a la proportionnelle à un tour permet que toutes les sensibilités politiques puissent se présenter, le choix est large. Certes il demande un travail d’information et de recherche car les propositions faites sont très différentes et met a mal le : « se sont tous les mêmes ». Entre ceux qui sont pour les interventions dans les conflits de guerre et ceux qui sont pour des négociations de paix ce n’est pas pareil. Entre ceux qui veulent investir en bourse les richesses produites et ceux qui veulent les redistribuer équitablement entre l’outil de production et les travailleurs ce n’est pas la même chose.
Chaque républicain en âge de voter a acquis ce droit et doit l’utiliser.
D.PATUREY B.DUPONCHEL S.SOLIMAN A.BOUDES
Groupe Communiste Socialiste et Républicain
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr -
Albi, ville ouverte sur la ruralité
À l'invitation du sénateur Pierre Delcros, en tant que Président du parlement rural français, notre mairie a ouvert une session décentralisée de cette instance qui s'est réunie à Albi le 26 avril dernier.
À cette occasion, Stéphanie Guiraud-Chaumeil, a tenu à souligner les liens indéfectibles qui lient Albi et les territoires ruraux de son bassin de vie.
Voici quelques extraits de son intervention devant le Parlement rural français.
"C'est un véritable honneur de recevoir à Albi une session décentralisée du Parlement rural français.
Albi, connue pour être une ville de patrimoine, de culture et d'innovation, est aussi une ville sportive et étudiante. Le choix de tenir votre session au sein de notre Institut national universitaire Champollion mérite d'être salué, non pas seulement parce qu'il constitue un cadre idéal pour la réflexion, le débat et le partage de la connaissance, mais aussi parce qu'il symbolise le dynamisme de notre territoire.
Un territoire ouvert. Ouvert sur le monde. Ouvert sur ses territoires voisins. Ouvert sur la ruralité.
Nous sommes très attachés au rôle dévolu aux villes dites moyennes qui sont surtout des villes d'équilibre dans le maillage territorial national. Des villes directement au contact des territoires ruraux qui structurent son bassin de vie. Ainsi, les charges de centralité supportées par les villes moyennes au bénéfice de ses territoires alentours doivent être davantage comprises comme des "chances de centralité" et surtout intégrées comme telles par les pouvoirs publics. Les échanges entre la ville et la campagne sont ici des réalités bien tangibles. Ainsi, nous mettons un point d'honneur à privilégier nos approvisionnements en circuit court et à développer notre agriculture urbaine. Nos partenariats avec le monde agricole sont multiples et le dialogue constant, y compris durant la période récente de mobilisation. Vous connaissez mieux que quiconque les ressorts de cette mobilisation du monde rural et surtout les freins à son développement.
À cet égard, les thèmes de vos tables rondes sont particulièrement intéressants et je ne doute pas, au regard de la qualité et de la diversité de vos intervenants, que vos échanges seront fructueux dans l'intérêt de nos territoires ruraux. Et plus largement du pays qui a plus que jamais besoin de s'appuyer sur ces territoires, à tout le moins de ne pas les oublier au risque de les voir se déliter au détriment de notre cohésion sociale et de l'aménagement de nos territoires. Les défis environnementaux, économiques et sociaux auxquels les territoires ruraux doivent faire face sont nombreux. Soyons attentifs aux solutions inventées localement pour répondre au mieux à ces enjeux.
Dans ce contexte, la question des services publics dans les territoires ruraux est absolument centrale et le retour à la proximité une ardente nécessité pour ne pas dire une réalité qui ne saurait être ignorée et qui devrait être davantage accompagnée. Des services publics de proximité que nous voulons à la fois innovants et réellement adaptés aux situations rencontrées dans ces territoires. Au-delà de l'agenda rural du gouvernement sur lequel vous devez peser, nous devons, à notre échelle, promouvoir les échanges et la solidarité entre nos territoires à taille humaine."
Le groupe majoritaire
Les services de Santé en crise à Albi
La fermeture début avril des Urgences de nuit le week-end à la clinique Claude Bernard s'ajoute à la fermeture il y a plus d'un an des Urgences psychiatriques à la Fondation du Bon Sauveur.
La raison serait financière avec une restructuration des services peu rentables et un manque de médecins aux Urgences, la volonté de la direction étant de faire appel à des praticiens libéraux plutôt qu'à des médecins salariés.
Le résultat est un engorgement des Urgences à l'Hôpital avec des violences croissantes.
Si on y ajoute le placement en redressement judiciaire de la clinique Toulouse-Lautrec et la difficulté pour les Albigeois à trouver un médecin, on peut craindre une crise de la Santé dans une ville réputée il y a encore quelques années pour son offre de santé et la qualité de ses chirurgiens.
F. CABROLIER
pour le Rassemblement National Pour les Albigeois
Contact : 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.frTravaux et commerçants
Les travaux qui durent depuis plusieurs mois, voire des années, impactent notre vie de tous les jours : fermeture de voies à la circulation, accès à nos domiciles, accès aux commerces.
Passage obligé pour refaire des trottoirs, des réseaux d'eau ou de gaz, pour aménager des pistes cyclables ou construire des immeubles, ces grands travaux sont publics (comme rue Rinaldi, ou avenue Colonel Teyssier) ou privés (comme rue Séré de Rivières).
L'aménagement de la vie sur ces sites pendant ces périodes perturbées est une responsabilité publique : celle de Madame le maire et des élus majoritaires.
Le manque de dialogue qui caractérise l'actuelle politique municipale amène à des situations intenables pour les commerçants. L'équilibre économique est parfois définitivement rompu et le commerce ferme : c'est le cas du restaurant "la Planque de l'Evêque" à La Madeleine.
Or certains de ces commerces, par exemple au rond point de Gesse, répondent aux besoins quotidiens des albigeois, notamment aux besoins alimentaires.
Ces commerces de proximité sont aussi souvent le seul endroit d'une relation sociale pour les personnes isolées. Ils permettent en plus de ne pas prendre la voiture pour aller faire ses courses.
Nous considérons que la discussion avec les commerçants, bien avant les travaux, est indispensable pour connaître la dynamique économique du site et les besoins de chacun, afin de passer au mieux cette période difficile. Les commerçants pourraient ainsi être informés des travaux, de leur ampleur, de leur durée et de leur raison.
Mieux, les commerçants, comme leurs clients et les riverains, ont aussi plein de propositions pour rendre acceptable, et traverser sereinement, cette désorganisation provisoire des habitudes de chacun.
C'est sur cette base de dialogue large, dès l'idée d'un projet, que nous prendrions les décisions.
N FERRAND LEFRANC P PRAGNERE JL TONICELLO N HIBERT
Pour le collectif « citoyens, écologistes et gauche rassemblée »
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.frSoyons bienveillants avec nos anciens
Notre groupe est très attentif à la situation que vivent nos anciens et nous profitons de toutes les délibérations pour attirer l'attention et l'action envers cette frange de la population.
Combien se plaignent de l'augmentation de la Taxe Foncière en croissance constante chaque année due au relèvement de la base de l'État qui agresse durement leur pouvoir d'achat, particulièrement la population des retraités de moins de 75 ans, qui n'a pas droit à l'exonération. L'achat d'un logement se fait en règle générale sur la base d'un salaire issu d'un travail à temps plein et lors du passage à une pension de retraite la perte de revenu (environ -25%) ne supporte pas une telle augmentation annuelle.
Entre 2012 et 2022, la taxe foncière a augmenté de plus de 32%.
État, communes, agglos, sont responsables.
La facture devrait bondir d'au moins 3,9% pour les propriétaires en 2024.
Les communes ont jusqu'au 15 avril pour fixer définitivement le montant de cette hausse, elles peuvent décider dans l'agglo d'ajuster le taux applicable en fonction de cette situation et de bloquer toute augmentation de la taxe foncière voire la diminuer, c'est cela que nous demandons.
Face à cette proposition on peut nous rétorquer que c'est un manque pour nos recettes fiscales, ce à quoi nous répondons que c'est un plus pour l'emploi et l'économie locale. Ce que nous appelons troisième âge est une population qui voyage, qui rattrape le temps perdu en allant visiter le patrimoine, les musées, qui donne aux œuvres sociales.
Nous rencontrons des gens qui ne sortent plus leur voiture parce qu'ils n'ont pas les moyens de mettre de l'essence, des gens qui ne font qu'un repas par jour, des gens qui ne se soignent pas parce qu'ils n'ont pas la possibilité d'avoir une mutuelle. Ce n'est plus possible.
Constater les conséquences de l'inflation et de la baisse du pouvoir d'achat des retraités, ne suffit pas, chaque citoyen au niveau de ses responsabilités doit intervenir pour une hausse des pensions de retraite.
D.PATUREY B.DUPONCHEL S.SOLIMAN A.BOUDES
Groupe Communiste Socialiste et Républicain
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr -
L'histoire se répète
Il y a dix ans, les Albigeoises et les Albigeois inauguraient leur Grand Théâtre des Cordeliers signé de l'architecte de renommée internationale Dominique Perrault. Nous venons donc de célébrer le dixième anniversaire de sa création dans le même esprit que celui qui avait prévalu lors des journées portes ouvertes inaugurales organisées en 2014. Ainsi toutes les Albigeoises et tous les Albigeois ont été conviés à cet événement festif, avec la participation de celles et ceux qui animent ce formidable équipement, à commencer par la scène nationale d'Albi ainsi que toutes celles et ceux qui œuvrent dans les services de la Ville et au sein de nos associations. Ils font vivre le Grand Théâtre.
Aujourd'hui, le Grand Théâtre est devenu un haut lieu de spectacle vivant et de la culture qui distingue Albi au premier plan national. Mais que n'avait-on pas entendu des oppositions de l'époque au sujet de ce projet que l'on retrouve aujourd'hui dans les propos tenus par une partie de notre actuelle opposition, cette dernière reproduisant les mêmes erreurs au détriment du rayonnement de notre cité et de son attractivité. Trop cher en période de crise, pharaonique, mal placé, qui ressemble à une "burqa"... jusqu'à ce que les médias locaux reprennent leurs interrogations : "faut-il vraiment faire ce projet ?". Michel Franques, adjoint au maire, s'adresse alors aux opposants en séance du conseil municipal en les invitant à "ne pas avoir peur". L'histoire oubliera leurs votes "contre" de l'époque, mais elle retiendra le soutien de l'État et de l'Europe.
Aujourd'hui, notre Grand Théâtre est un puissant marqueur d'attractivité qui a pris toute sa place dans le paysage urbain. Mais une partie de l'actuelle opposition, dans une sorte d'aveuglement, a décidé de recycler les arguments de l'époque pour s'opposer à un nouveau projet là encore dédié à la connaissance et au savoir, en parfaite cohérence avec les valeurs humanistes de l'Unesco. Un projet qui rend hommage à l'un de nos plus illustres Albigeois : Jean-François Galaup de La Pérouse. L'objectif est de proposer un nouvel espace de visite, d'apprentissage et de recherche en lien avec les expéditions de Lapérouse, tout en s'inscrivant dans une stratégie de consolidation de la vocation culturelle du quartier des Cordeliers. Rendre hommage au navigateur et à son équipage dont la notoriété est immense à travers le monde, établir un pont entre le passé, le présent et le futur, avec tous ces mondes qui demeurent à explorer, tout cela ne fait pas sens pour ce qu'il reste du collectif d'opposants. Tout comme le fait que, depuis le départ, le Musée National de la Marine soit partenaire de notre projet. Albi ne mérite pas cela, Lapérouse non plus. L'histoire se répète et elle n'est pas glorieuse. Le moins que l'on puisse dire est qu'elle n'est pas constructive. Mais nous continuons de construire pour faire grandir notre ville en attirant à elle de nouveaux habitants et des visiteurs plus nombreux.
Le 21 mars dernier, la onzième édition des états généraux de l'Albigeois avait pour thème : "Jeunesse et patrimoine : transmettre le flambeau aux décideurs de demain". À cette occasion, nous avons pu constater que nos jeunes sont totalement immergés dans un patrimoine dont nous devons partager avec eux inlassablement l'histoire, mais aussi la nécessité de le préserver pour mieux le transmettre de générations en générations, en se donnant les moyens d'aller au bout de ses ambitions. Alors l'Escale Lapérouse va voir le jour. Lors d'un si grand voyage, il convient de s'arrêter pour se ravitailler. C'est cela faire escale. Mais pour faire escale, encore faut-il avoir embarqué ! C'est donc sans compter sur celles et ceux qui ont fait le choix de rester à quai, en rade, figés, alors que les autres avancent, sans esprit de conquête, mais avec la volonté d'aller à la rencontre d'autres cultures et d'écrire l'histoire.
Le groupe majoritaire
Violences à l'Hôpital d'Albi
Depuis que les urgences du Bon Sauveur ont fermé il y a environ 2 ans, les agressions se suivent au service des urgences de l'Hôpital d'Albi.
La dernière en date le 13 février 2024 a vu un agent de sécurité et un infirmier blessé par un patient faisant l'objet d'un suivi psychiatrique.
Cela pose la question du transfert des urgences psychiatriques aux urgences du centre hospitalier, avec plus de patients et moins de médecins aux urgences des hôpitaux on obtient une insécurité croissante.
En effet depuis la Loi RIST votée en 2023 les hôpitaux se retrouvent à devoir passer par une agence d'intérim pour recruter des médecins hospitaliers aux urgences ce qui leur coûte de plus en plus cher, et les praticiens recrutés perdent plus de 60% de leur salaire.
Il est temps dans le domaine de la santé d'avoir une gestion humaine et plus seulement comptable.
F. CABROLIER
pour le Rassemblement National Pour les Albigeois
Contact : 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.frDéplacement des Personnes Handicapées à Albi : de nombreuses difficultés encore non résolues
L'accessibilité des services est une obligation légale et une nécessité pour les personnes handicapées. Les transports en commun jouent un rôle fondamental pour permettre la pleine participation des personnes handicapées à la vie sociale, sportive et culturelle de notre ville.
Nous sommes alertés par plusieurs décisions prises ces derniers mois concernant le Transport à Domicile (TAD) pour les Personnes à Mobilité Réduite.
- Depuis quelques mois les utilisateurs de TPMR TAD, ont vu le délai de réservation passer de 8 à 15 jours.
- De plus les transports pour rendez-vous médicaux ne sont plus prioritaires comme par le passé, ce qui peut conduire à annuler des rendez-vous médicaux.
- Enfin, le ticket de déplacement TPMR TAD est passé de 1,10 euro à 1,30 euro, ce qui conduit également le CCAS à faire payer 35 euros par an aux bénéficiaires contre 20 euros auparavant.
Rappelons également qu'il n'y a plus de TPMR TAD après 18h30 et pas de transports en commun le dimanche et les jours fériés.
Nous pensons que ces décisions ne vont pas dans le sens d'une meilleure inclusion des personnes handicapées. Il faut annuler l'augmentation du prix du ticket de transport, ainsi que l'augmentation des tarifs pour les bénéficiaires du CCAS. Et mettre en place des mesures pour faciliter la mobilité des personnes handicapées, en raccourcissant le délai de réservation du TAD et en mettant en place des transports en commun tous les jours de la semaine.
JL TONICELLO N FERRAND LEFRANC P PRAGNERE N HIBERT
Pour le collectif « citoyens, écologistes et gauche rassemblée »
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.frLe système de santé, un bien commun en danger
Le 04 mars 2024 sera désormais une date historique, celle où pour la première fois dans le monde un pays, la France, a explicitement garanti dans sa constitution la liberté de recourir à l'IVG, reste qu'il le soit dans les faits.
La situation des services de santé dans nos départements ruraux ne laisse présager rien de simple : de fermeture de centres et de maternités en restriction de moyens, l'accès à l'IVG est souvent un parcours de combattante.
Comme dans bien des territoires, la santé pour aujourd'hui et demain reste la préoccupation essentielle des Albigeois-es au regard de la situation de l'offre de santé et des retombées polluantes dues au passage de nouvelles infrastructures routières sur notre commune.
Nous continuerons à nous battre pour relancer l'étude du contournement nord-ouest pour la RN 88, car utiliser la rocade albigeoise serait une méga pompe à lancer des particules fines. Chaque citoyen est concerné, comme il l'est pour la création d'un centre de santé public.
Inquiètes pour l'avenir, nombreuses sont les personnes de toutes opinions politiques, qui soutiennent cette proposition et rejettent les polémiques politiciennes.
Nous ne pouvons oublier l'hôpital public qui craque, les services d'urgence sont dans une situation alarmante avec les drames qui en résultent, la psychiatrie s'enfonce de plus en plus dans la paupérisation et l'inégalité d'accès aux soins gagne du terrain y compris à Albi, le tout aggravé par la pénurie de médicaments.
La santé c'est aussi une bonne couverture sociale dont la Sécurité Sociale en est le pilier. Plus que jamais cette conquête sociale que représente notre "Sécu" reste d'actualité car elle répond fondamentalement aux besoins des salariés, des retraités et des privés d'emploi.
D.PATUREY B.DUPONCHEL S.SOLIMAN A.BOUDES
Groupe Communiste Socialiste et Républicain
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr -
La santé en actes
La santé est et restera une priorité de l’action de notre majorité dans le cadre d’une démarche transversale et partenariale. Ainsi, la Ville d’Albi et l’Agence régionale de santé Occitanie (ARS) ont conclu en avril 2019 un contrat local de santé (CLS) en vue de coordonner et d’organiser des actions de prévention et de promotion de la santé sur le territoire albigeois.
Ce contrat a été conclu en partenariat avec la Caisse primaire d’assurance maladie du Tarn et la fondation du Bon Sauveur qui en sont également signataires. L’ensemble de ces acteurs s’engagent ainsi autour d’objectifs visant l’amélioration de la santé des habitants par la prévention en réponse à des besoins identifiés. L’impulsion de cette dynamique locale participe à la réduction des inégalités territoriales et sociales de santé.
Le contrat local de santé de l’Albigeois arrivant à échéance en 2024, il convient d’en tirer un premier bilan. Pour ce faire, le conseil municipal a décidé de proroger l’actuel contrat jusqu’au 31 décembre tout en actant le principe de son renouvellement à compter du 1er janvier 2025. D’ores et déjà, de nombreuses actions positives conduites dans ce cadre ont été mises en exergue. C’est le cas des actions de sensibilisation à l’équilibre alimentaire qui ont été organisées dans les écoles primaires, les centres de loisirs, les centres sociaux ou à la Maison sport santé d’Albi. Au total, ce sont près de mille enfants qui ont bénéficié de ces actions de prévention !
Par ailleurs, des séances de sensibilisation à la santé mentale et des formations certifiantes ont été proposées à la population albigeoise, en réponse à des besoins identifiés dans le contexte post crise sanitaire. Dans le même esprit, des actions de sensibilisation à l’hygiène bucco-dentaire ont été organisées dans les maternelles, crèches et centres de loisirs, touchant près de deux cents enfants de 0 à 10 ans dans les quartiers « politique de la Ville ». Enfin, des espaces sans tabac ont été positionnés devant toutes les écoles primaires d’Albi ainsi que dans les parcs Rochegude et de Castelnau. Un partenariat avec la Ligue contre le cancer vise à « dénormaliser » l’usage du tabac et permettre l’émergence d’une génération 2030 sans tabac. Au regard des premiers résultats que viendra confirmer le bilan consolidé de ces actions, l’Agence régionale de santé Occitanie souhaite poursuivre cette dynamique partenariale engagée avec la Ville d’Albi en renouvelant ce contrat.
Concernant l’accès aux soins, qui est une préoccupation légitime de nombre d’Albigeoises et d’Albigeois, dans un contexte de tensions sur l’offre de soins, le Centre de consultations médicales non programmées installé dans des locaux aménagés et mis à disposition par la Ville d’Albi constitue une modalité de prise en charge innovante et adaptée à la situation. Le succès rencontré par cette expérimentation démontre l’intérêt d’une démarche partenariale exemplaire entre la Ville, l’ARS, l’Association des médecins retraités albigeois (AMRA) et le Centre hospitalier d’Albi en réponse à un besoin de la population.
Il reste de nombreux sujets sur la table. Ils doivent être traités collégialement avec l’ensemble des acteurs concernés, dans le respect des prérogatives de chacun, et en dehors de toute considération politicienne. Nous, élus du groupe majoritaire, saluons le travail réalisé par notre collègue Gilbert Hangard, adjoint au maire en charge notamment des questions de santé, tant au plan local qu’au niveau national en sa qualité de président du réseau des élus « santé publique et territoires ».
Le groupe majoritaire
Budget 2024 d’Albi, politique des grands travaux et endettement.
Les dépenses de fonctionnement continuent à augmenter mais pour des raisons essentiellement exogènes dues à la conjoncture. Coût de l’énergie et inflation des prix pour les charges à caractère général, et augmentation du point d’indice des fonctionnaires et du SMIC pour les dépenses de personnel. À noter que pour la première fois le nombre d’agents baisse corrélativement à la hausse des agents à la communauté d’agglomération. Avoir des agents mieux payés avec notamment le versement de primes défiscalisées doit être l’objectif. Les recettes de fonctionnement augmentent principalement du fait de la hausse de la base locative de la taxe foncière, devenue la variable d’ajustement fiscale des politiques publiques du bloc communal.
Le résultat est une dégradation de notre capacité à autofinancer nos investissements mesurée par l’épargne nette qui ressort légèrement positive à 1,65 Million d’euros, grâce à une « dotation de solidarité » de 1,24 Million d’euros versée par la C2A à la commune !
De ce fait, le fort montant des investissements entraîne une hausse de l’emprunt et de l’endettement. Ceci pose question surtout quand on voit le coût de 18 Millions d’euros du déplacement du Musée Lapérouse à la place de l’ancienne trésorerie générale !
F. CABROLIER
pour le Rassemblement National Pour les Albigeois
Contact : 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.frAlbi et l’autonomie alimentaire
« Albi, première ville pilote de France en marche vers l’autonomie alimentaire en 2020 ! »
La promesse était belle. La réalité est cruelle.
Clap de fin pour Urba Terra à la ferme du Gô, pour « Le Potager d’Elisse », 4e maraîchère quittant les parcelles de la Ville à Canavières, et pour l’association de réinsertion La Landelle qui fournissait 67 % de la cuisine centrale. C’est un échec massif de la majorité municipale, un retour à la case départ. Tout est à reprendre à zéro. Que de temps perdu.L’autonomie alimentaire est une illusion vendue par des communicants : la ville compte 1 223 hectares de terres agricoles. Il en faudrait 18 000 pour atteindre l’autonomie alimentaire.
La visée de bon sens est la sécurité alimentaire. Elle redevient une priorité de notre monde moderne pour assurer ce besoin de base : manger pour vivre.La production agricole locale et de qualité est exigeante.
Elle demande :
- une rémunération digne des agriculteurs et l'utilisation de produits non toxiques (la maladie de Parkinson et le cancer de la prostate, deux maladies professionnelles des agriculteurs reconnues en lien avec les pesticides)
- de la coopération entre les territoires : Albi est plus consommatrice d’aliments que productrice. C’est le contraire pour les territoires alentours.
- un projet à la taille de l’agglomération (51 % de ses terres sont encore agricoles) et non de la seule ville
- une politique municipale de préservation des terres agricoles, or 36 hectares vont disparaître sous des lotissements à Pinérato
- une utilisation forte de l’argent public pour ce projet, avec la mise en œuvre d’une régie publique de maraîchage sur les nouvelles parcelles achetées à Canavières, employant des agents municipaux et fournissant la cuisine centrale.
C'est ce choix de politique municipale que nous proposons.
N FERRAND LEFRANC P PRAGNERE JL TONICELLO N HIBERT
Pour le collectif « citoyens, écologistes et gauche rassemblée »
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.frUne ambition urgente pour la jeunesse
Les déclarations de la Ministre de l’Éducation ont révélé le projet du gouvernement : la mise en concurrence de l’école publique avec le privé et l’ouverture au marché de l’accès aux savoirs. Au-delà du fait de maltraiter les enseignants qui ont perdu en 20 ans près de 25% de pouvoir d’achat, alors qu’ils sont l’un des piliers de notre République, la question centrale aujourd’hui c’est la réunification de l’école dans un grand service public d’Education Nationale totalement gratuit et laïc.
Le mal vivre dans l’agriculture et particulièrement ce que vivent les jeunes, dans cette ruralité du 21e siècle a été le déclencheur du mouvement de ces derniers jours. Cette jeunesse qui souffre, qui doute, ne veut pas s’en remettre qu’au bon vouloir d’une commission européenne elle-même aux ordres des grands industriels de l’agro-alimentaire, il ne leur reste qu’un choix : se battre ou subir.
Notre pays vit une paupérisation de toute la population et en particulier des moins de 25 ans: le CESER indique que 27.2% des jeunes sont pauvres. Ils subissent également la pénurie de logements sociaux, dans notre cité une quarantaine de personnes dont des jeunes vivent dans la rue. L’Abbé Pierre a dit : « Gouverner, c'est d'abord loger son peuple, devant le désengagement de l’État dans ce domaine nous pouvons penser que nos gouvernants n'ont pas dû l’entendre ».
Sans vouloir se substituer à l’État, dans l’immédiat les collectivités locales ont le devoir urgent de sauver les vies, car c’est de cela qu’il s’agit, en ouvrant des lieux d’accueil par grand froid.
Nous invitons tous nos collègues élus et les citoyens à prendre la mesure de la gravité de la situation pour que nous agissions tous ensemble sans relâche en faveur de notre jeunesse.
D.PATUREY B.DUPONCHEL S.SOLIMAN A.BOUDES
Groupe Communiste Socialiste et Républicain
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr -
Albi, ville durable
La priorité donnée à l'environnement est le fil rouge de notre action afin de continuer à répondre aux multiples défis environnementaux que nous connaissons et qui nécessitent un effort d'adaptation important. Tout est pensé et conçu à la Ville, avec le concours essentiel de la Communauté d'agglomération, à l'aune de cette priorité. Car nous construisons ensemble la ville durable de demain dans le cadre d'une transition écologique raisonnée. Ce qui signifie que pour adapter la ville aux enjeux de notre temps, nous privilégions une démarche progressive et équilibrée. La seule qui soit véritablement viable. Les préceptes de la transition écologique ne sont pas ceux de l'écologie punitive, régressive et liberticide que défendent certains. Ainsi, nous préférons un partage équilibré de l'espace public entre les différents modes de déplacement à la disparition brutale des voitures de nos cités. La vie durable est une notion plus large et plus globale que la Ville verte, première des quatre grandes orientations autour desquelles s'est structuré notre projet pour Albi.
La ville durable concerne directement ou indirectement tous les projets que nous portons et vise à améliorer l'impact de la ville sur son environnement et à protéger nos ressources naturelles. Elle génère une empreinte carbone plus faible pour la ville et un environnement plus sain pour les Albigeoises et les Albigeois. C'est pourquoi nous investissons dans les espaces verts, avec l'ouverture prochaine au public du jardin de La Madeleine, la végétalisation des cours de nos écoles, et plus généralement dans la végétalisation de nos espaces publics. Nous investissons dans la protection et la valorisation de notre biodiversité, ce qui nous vaut une reconnaissance nationale importante, Albi faisant figure d'exemple à suivre dans ce domaine. Nous investissons dans l'agriculture urbaine et les circuits courts, notamment pour l'approvisionnement de notre cuisine centrale. Les mobilités douces sont prépondérantes dans la construction de la ville durable. Le succès croissant de nos navettes électriques gratuites et le développement des pistes cyclables montrent la direction que nous devons suivre.
En 2024, les chantiers emblématiques de la passerelle et du centre des nouvelles mobilités sur le circuit d'Albi vont connaître une avancée significative. Par ailleurs, nous investissons pour préserver et améliorer la conservation de la ressource en eau et la gestion des eaux usées. Une préservation quantitative par un usage raisonné de la ressource et la poursuite des investissements sur les réseaux pour résorber les fuites, qualitative par la mise en œuvre de moyens pour veiller à la qualité de l'eau. Et cela s'applique aux équipements aquatiques. Enfin, en matière d'urbanisme, nous sommes engagés dans un dialogue incitatif avec les promoteurs dans un contexte de densification urbaine (ZAN) afin qu'ils prennent en compte la dimension environnementale et la nécessité de préserver des îlots de fraîcheur arborés ; exigences que nous appliquons à nos propres constructions dans le cadre d'une politique globale d'économie d'énergie et de rénovation thermique des bâtiments pour que chacun prenne bien sa part à l'effort collectif en faveur de la ville durable. Autant de priorités et de pratiques vert...ueuses qui engagent notre responsabilité pour les générations futures. C'est une action progressive de longue haleine pour laquelle notre détermination est totale.
Le groupe majoritaire
La nécessité de subventions sportives plus justes
Le sport à Albi compte 18 500 licenciés et représente un montant de 1,7 millions d'euros de subventions versées à 110 associations sportives, parmi lesquelles 16 associations bénéficient d'une convention avec la Mairie car elles touchent une subvention de fonctionnement supérieure à 16 000€.
Elles font partie des 31 associations sportives qui relèvent de contrats d'objectifs sur 3 ans, ce qui implique des actions de formation d'éducateurs, d'actions éducatives, d'interventions dans le champ du handicap ou du sport santé.
Il n'y a cependant aucune considération de bonne gestion financière dans les contrats passés avec les associations sportives qui touchent le plus de subventions municipales (hors investissement).
Il est temps de récompenser les associations sportives qui équilibrent leur budget dans un contexte difficile (fréquentation des tribunes aléatoire, baisse d'engagement des bénévoles, crise énergétique, aléas climatiques qui impactent les terrains, ...), afin d'instaurer des comportements vertueux et incitatifs.
Toute association relevant d'un contrat d'objectifs devrait voir sa subvention augmenter de 10% d'une année sur l'autre en cas de budget déséquilibré l'année précédente, et inversement sa subvention baisser de 5% en cas de déficit, hors circonstances exceptionnelles comme lors de la crise COVID.
Parce que le sport albigeois est dynamique et dense avec de nombreux clubs qui évoluent au niveau national, il faut contribuer à investir sur le sport surtout sur une année olympique mais de manière plus juste.
F. CABROLIER
pour le Rassemblement National Pour les Albigeois
Contact : 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.frPermis de construire et circulation
Rue Rouault, chemin de Mézard, chemin de St Amarand Haut : ces rues ont pour point commun d'être des voies non aménagées et dangereuses de par la circulation. Pourtant des permis de construire des lotissements ou des centres commerciaux y sont accordés.
Ces rues, bordées de champs dont certains constructibles depuis 40 ans, sont étroites, encadrées de fossés ouverts. Le cheminement à pied, en fauteuil roulant ou avec poussette, est impossible. Le déplacement à vélo est dangereux.
En plus, des véhicules utilisent ces rues comme raccourci, augmentant la circulation, la vitesse, et donc la dangerosité.
Aux alertes anciennes des riverains, les réponses de la majorité municipale, quand elles existent, sont soit des aménagements provisoires apparemment peu efficaces ; soit un rappel au budget : la voirie coûte cher ; soit un appel à la patience des riverains : mais 20 ans, ça commence à faire long.
Deux points de vue sont en présence : celui des riverains, demandant un aménagement de la voirie depuis longtemps, et celui des promoteurs, souhaitant réaliser leur projet immobilier dans les plus brefs délais.
Aux élus revient la responsabilité d’arbitrer.
Nous constatons qu’à Albi, les arbitrages s’appuient sur des études de circulation de quelques semaines, comptant le nombre actuel de véhicules et leur vitesse moyenne.
Les conséquences de l’afflux de nouveaux véhicules créé par ces projets immobiliers ne sont pas étudiées.
Nous demandons qu’une étude mesurant l'impact du surplus de véhicules soit réalisée avant tout accord de permis de construire de lotissement ou de centre commercial.
Nous proposons de partir des besoins des habitants pour un partage apaisé de la route, pour une ville adaptée au changement climatique (canicules ou pluies torrentielles) et facilitant la vie du quotidien (trottoirs).
N FERRAND LEFRANC P PRAGNERE JL TONICELLO N HIBERT
Pour le collectif « citoyens, écologistes et gauche rassemblée »
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.frDes choix de gauche
Vous avez le sentiment qu’en de nombreux domaines l’État vous abandonne. Cela est vrai pour les services publics qui se dégradent ou sont insuffisants et cela se vérifie aussi pour notre ville. Alors que la commune devrait pouvoir être davantage aidée par l’État pour faire face aux difficultés, son budget est très insuffisant. Le gouvernement fait le choix d’aider davantage les grosses fortunes et les multinationales, dont nombreuses jouent la défiscalisation et la fuite dans les paradis fiscaux, plutôt que de contribuer au développement de nos territoires à la hauteur des nécessités. Même si on annonce quelques subventions pour l’industrie rien ne garantit que cela puisse être contrôlé par les citoyens et se traduise par des emplois. La majorité municipale en acceptant de se
soumettre au gouvernement prive notre ville des moyens nécessaires pour faire face à l’inflation, aux besoins sanitaires et sociaux et pour engager l’ensemble des investissements que nous proposons à savoir :- La création d’un centre de santé public qu’il est urgent d’inscrire au Plan Local de Santé. Le coût ne peut briser la visée d’une ambition de service public de qualité. Ne dit-on pas que la santé n’a pas de prix ?
- La construction d’une salle multisport à la hauteur des besoins
- La construction d’une auberge de jeunesse centre d’accueil, hébergeant les jeunes pour une somme modique, qui servirait aux sportifs, aux intervenants de la culture, au développement du tourisme social
Nous continuerons à nous opposer à l’orientation de la droite municipale quand elle relaiera localement les politiques d’austérité. Nous le ferons avec des contre-propositions. Elu-e-s et citoyen-nes, agissons ensemble en ce sens, plein d’espoir pour 2024.
D.PATUREY B.DUPONCHEL S.SOLIMAN A.BOUDES
Groupe Communiste Socialiste et Républicain
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr
Tribunes libres 2023
-
Des maires engagés
Le 105e Congrès des maires et des présidents d'intercommunalités organisé par l'Association des maires de France (AMF) sur le thème « communes attaquées, République menacée » a placé au centre des débats les conditions d'exercice des mandats locaux dans un contexte de plus en plus difficile pour les élus municipaux. Une enquête réalisée par l'AMF, en collaboration avec le ministère des Collectivités territoriales et le CEVIPOF (Centre de recherches politiques de Sciences Po), sur un très large échantillon de maires, est venue éclairer ces débats sur les réalités d'un mandat toujours plus exigeant et exposé. Le titre donné à cette enquête « Des maires engagés mais empêchés » résume bien le constat partagé par les milliers de maires présents (plus de 10 000 inscrits, un record) de toutes les sensibilités politiques.
Les maires ont été et demeurent confrontés à des crises successives, sanitaire, climatique, économique et sociale, et à la gestion desquelles ils ont largement contribué sans toujours détenir toutes les réponses aux attentes souvent légitimes de leurs concitoyens. Pour ces derniers, le maire est l'élu de proximité. Ils s'adressent à lui en toutes circonstances car ils savent leur maire actif sur tous les fronts sans se préoccuper du fait que ce qu'ils soulèvent relève des seules prérogatives du gouvernement et du parlement. Certains, de plus en plus souvent, le font en se montrant irrespectueux voire véhéments. L'actualité a montré que certaines limites ont pu être dépassées, appelant une réponse pénale encore insuffisamment ferme et exemplaire.
Il est une autre raison qui explique que les maires n'ont pas toutes les réponses à une situation donnée par le fait qu'ils sont confrontés à une complexité croissante dans l'exercice de leur mandat et des compétences qui leur sont dévolues. Complexité d'accès aux financements, à la formation, complexité juridique et engagement croissant de leur responsabilité, tel est le constat. L'inflation normative incontrôlée fait dire à certains qu'ils sont victimes d'un « harcèlement textuel » qui constitue le premier des freins à l'action et à l'initiative, à la vitalité et au dynamisme de notre pays. Un nouveau plan de simplification administrative nous est promis. Sera-t-il d'une ampleur suffisante pour produire de réels effets ?
Complexité enfin pour les maires de concilier l'engagement public avec une activité professionnelle qui conduit les uns à la démission et les autres à ne pas s'engager.Les réponses à apporter à ce malaise existent et il appartient au gouvernement de s'emparer des nombreuses propositions faites par les associations d'élus, par le sénat et par d'autres institutions qui se sont emparées de ces questions. Les leviers à activer sont nombreux et un nouvel acte de la décentralisation devra les poser et, d'ici là, des dispositions législatives ciblées devront être prises. Parmi celles-ci, il faudra simplifier l'accès à la formation, mieux connecter les décideurs aux réalités du terrain, repenser le statut de l'élu pour une meilleure reconnaissance, refondre les règles de la DGF (dotation globale de fonctionnement), modifier la politique du logement pour que le maire puisse peser davantage sur les attributions…
Les maires ont démontré que l'on pouvait compter sur eux lorsque les circonstances exigent la mobilisation générale. La confiance doit primer le contrôle, le droit à la différenciation et à l'expérimentation locale doit primer l'application indifférenciée de textes qui donnent le cadre sans se préoccuper des spécificités locales. Face à une double crise de l'autorité et de la représentation, il convient de s'appuyer sur cette unité des maires de toutes convictions pour bâtir une République, solide sur ses bases et forte de ses valeurs démocratiques, une République qui libère les énergies. La situation est loin d'être désespérée et l'engagement des maires au service de leurs concitoyens est total, au coeur de l'humain, le plus beau des mandats.
En cette période de fêtes de fin d'année, le groupe majoritaire du conseil municipal de votre ville vous souhaite le meilleur pour vous et vos proches. Que 2023 se termine sur une bonne note et que 2024 nous permette collectivement de surmonter les épreuves et de connaître des moments de vie heureux dans le partage et la solidarité.
Le groupe majoritaire
La sécurité des vélos mais pas celle des piétons
La mode est aux déplacements dits « doux » qui va jusqu’à donner la primauté du vélo sur les voitures et même les piétons jusqu’aux entrées de ville.
Ainsi contre l’avis et sans consultation des résidents et des commerçants, les travaux se succèdent dans le secteur du stadium avec des mise à sens unique du début de la route de Fauch et de l’avenue du colonel Teyssier dans le sens entrant entre le rond-point du Stadium et celui de Gesse. Le but à chaque fois est de privilégier les pistes cyclables au détriment de la fluidité de la circulation et de l’accès aux commerces.En parallèle des voies devenues très fréquentées comme l’avenue de Millau avant le rond-point de la Verrerie, une partie du chemin de Gaillaguès ou la route de Teillet ne permettent pas aux riverains de sortir de chez eux en sécurité et encore moins de marcher le long de la route.
A Albi tout est donc fait pour les vélos, mais on néglige les piétons et on repousse les voitures hors de la ville. Le seul problème c’est que tout le monde ne peut ou ne veut pas faire du vélo, il est donc important d’écouter les habitants et les commerçants, de garantir la sécurité des piétons et de ne pas ne pas générer de nouveaux bouchons en voiture !
Je vous souhaite une bonne Année 2024.F. CABROLIER
pour le Rassemblement National Pour les Albigeois
Contact : 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.frL'affaire de l'internat d'Albi
Avec la passerelle de tous les excès, la fermeture de la MJC et la destruction du parc Ferrié de la Madeleine, l'affaire de l'internat d'Albi sera un marqueur fort de la politique de Madame Guiraud-Chaumeil, maire d'Albi et présidente de la communauté de l'Albigeois. Dès le début de son premier mandat, on évoquait l'insalubrité des logements des internes en médecine au sein de l'hôpital d'Albi : moisissures, infiltrations d'eau, cafards et autres. Il va sans dire que les étudiants en médecine doivent pouvoir se loger gratuitement pendant leur stage à Albi. Ils n'ont pas les moyens de recourir au parc privé (ce que proposait l'actuel adjoint à la santé) et d'assumer deux loyers, à Toulouse et Albi. Ils ne peuvent pas non plus regagner Toulouse après 24h de garde.
Durant la campagne municipale de 2020 et les premières années de son second mandat, Mme Guiraud-Chaumeil ne s'est pas privée de railler nos interventions à ce sujet, en conseil municipal comme en conseil d'agglomération : "Vous faites du Zola !".
Il aura fallu la médiatisation d'un rapport rédigé par les internes d'Albi eux-mêmes, avec photos à l'appui, pour convaincre enfin Mme Guiraud-Chaumeil de se rallier au projet porté depuis des années par le conseil départemental de l'Ordre des médecins, le Département et la Région. Dans une dynamique vertueuse, l'hôpital et l'État ont aussi débloqué des financements pour rénover les logements.
Malheureusement, le fait d'avoir si longtemps fermé les yeux sur la gravité de la situation est sanctionné par une non attribution d'internes à l'hôpital d'Albi. Ce sont donc les Albigeois qui paieront les conséquences des choix politiques de la majorité : des internes manqueront au services des urgences de l'hôpital jusqu'en mai 2024, sans parler de tous ceux qui ont d'ores et déjà renoncé à s'installer à Albi comme médecins.
Bonne année 2024 à tous et une bonne santé pour profiter de ce que la vie nous offre de meilleur.
N. Ferrand-Lefranc, P. Pragnère, J-L. Tonicello, N. Hibert.
Pour le collectif « citoyens, écologistes et gauche rassemblée »
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.frRésolu-e-s pour développer l'industrie sur l'albigeois !
Nous nous inscrivons dans une logique de développement raisonné et démocratique de l’économie et de l’industrie, respectueuse de l’environnement et du climat, créatrice d’emplois, de richesses sociales et dans laquelle les hommes et les femmes sont au centre ce que nous résumons par l’expression « L’humain d’abord ! ».
Nous nous opposons au libéralisme, dont la mise en œuvre depuis 40 ans, pour toujours plus de profits, a saccagé notre industrie, notre agriculture, nos services publics avec leur privatisation, générant une explosion de la précarité et du chômage qui plongent 12 millions de nos concitoyen-ne-s dans la pauvreté et les difficultés dont des milliers d’Albigeois.
Nous appelons, les forces vives et en particulier les travailleurs et leurs organisations, à construire un projet de territoire alternatif qui mettra en avant la nécessité de répondre aux besoins de la population. Santé, gratuité et développement des transports, régulation des flux routiers, rénovation et construction de logements avec création d’emplois industriels du CAP à bac+5, en lien avec notre proposition d’un pôle public de l’énergie permettrait à nos entreprises et aux habitants de ne plus être rackettés par les grandes compagnies.
Ainsi sur l’Albigeois, la mobilisation opérée par les acteurs de la formation autour de l’hydrogène doit déboucher sur la création d’unités de production voire de ses applications et dérivés industriels. Un recensement de nos friches industrielles permettrait la promotion des capacités d’accueil économique du territoire.
Que cette nouvelle année ouvre le champ des possibles en matière d’aménagement de nos territoires où l’avenir de l’humain serait la première des préoccupations.
Bonne et heureuse année à tous.
D.PATUREY B.DUPONCHEL S.SOLIMAN A.BOUDES
Groupe Communiste Socialiste et Républicain
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr -
Citoyens d’Albi, citoyens du monde
Il n’est pas commun d’évoquer dans notre magazine mensuel une actualité qui dépasse l’horizon de notre cité albigeoise. Mais en ce début d’automne, ressurgissent pour moi les images lourdes d’un temps où j’avais la charge de diriger la gendarmerie nationale puis de représenter notre pays dans une ville qui fut martyrisée, Sarajevo, capitale meurtrie de la Bosnie Herzégovine. Aujourd’hui, la dramatique marche du monde vient jusqu’à nous, nous émeut, nous inquiète, nous interpelle.
Déjà, nos rues, nos écoles albigeoises, jusqu’à notre cuisine centrale ouvraient leurs espaces et leur tradition de solidarité aux femmes et enfants de familles fuyant une Ukraine agressée par une guerre sauvage qu’en ce siècle nouveau, nous pensions révolue.
Mais la soudaineté glaçante de la monstrueuse attaque ôtant les vies d’hommes et de femmes de tous âges, d’adolescents et d’enfants en Israël, les conséquences humaines à Gaza d’une légitime réaction de défense viennent heurter notre conscience d’être humain et bousculer le confort redécouvert de notre vie quotidienne. Surtout lorsque ce terrorisme, au nom d’un dogme confessionnel prosélyte, trouve un prolongement criminel jusque sur notre sol, tuant sauvagement pour la seconde fois en trois ans, devant ses élèves, un professeur chargé de leur apporter la connaissance, la lumière.
Pour autant, ne nous laissons pas aller à l’installation autour de nous d’une ambiance de crainte, d’un sentiment de fatale passivité. En notre for intérieur, gardons la capacité de nous indigner – et de le dire clairement – quand le crime est immense. Ensemble, sachons dépasser des divergences qui deviennent anecdotiques face à des enjeux fondamentaux. Sachons nous retrouver autour des valeurs qui constituent le socle de notre contrat collectif, qui sont universelles parce qu’elles transcendent les croyances et les dogmes. Elles sont l’observation de la loi et de la règle démocratique qui nous unissent, le respect de l’intégrité corporelle de l’individu, de sa liberté de penser, de s’exprimer, d’acquérir la connaissance vraie, en dernier lieu l’aide et la solidarité avec les plus fragiles d’entre nous.
Enfin, pour garder à notre tissu collectif sa vitalité, luttons contre cette pente insidieuse vers un individualisme croissant en apportant, chacun à la mesure de nos capacités, une pierre à l’édifice de notre vie locale. Le champ d’action est illimité qui commence avec la compréhension et l’acceptation d’une action bénéfique pour le plus grand nombre, dût-elle occasionner un inconvénient passager ; qui se prolonge ensuite, de la simple aide au voisin à l’engagement bénévole dans la vie du quartier et le monde associatif.
C’est ainsi que, dans l’adversité, nous construirons pour les jeunes générations.
Général d’armée Roland GILLES
Maire adjoint, délégué aux finances et aux orientations stratégiquesY a-t-il un problème salarial à la Mairie d’Albi ?
Début septembre l’intersyndicale des agents de la ville d’Albi et de l’agglomération a déclenché une grève relative aux conditions de rémunération des agents. Ainsi le personnel d’Albi bus était en grève depuis le 4 septembre pour des questions salariales.
En question, une demande de revalorisation du RIFSEEP qui concerne les primes des agents ainsi que l’instauration d’une prime de pouvoir d’achat exceptionnelle. Une rencontre a eu lieu fin septembre avec les élus responsables des ressources humaines débouchant sur des engagements en terme de salaires pour l’année 2024, mettant fin aux journées d’action.
Le versement de la prime mensuelle maximum de 90 euros pour les agents en catégorie C semble nécessaire au vu de l’inflation, ainsi que l’organisation d’assises sur les salaires et les conditions de travail entre les élus en charge de ces dossiers et les syndicats sachant que la Ville d’Albi semble en décalage par rapport à d’autres collectivités.
Cela contribue au départ de certains agents vers d’autres collectivités.
F. CABROLIER
pour le Rassemblement National Pour les Albigeois
Contact : 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.frÀ Pied, À Vélo et en voiture
On évoque régulièrement le sentiment d'insécurité qu'éprouveraient nos concitoyens et qui justifierait l'installation, ici et là, de caméras de vidéosurveillance. Mais qu'en est-il de l'insécurité réelle que subissent les Albigeois dans de nombreuses rues de la ville ? Les automobilistes y roulent à une vitesse excessive, si bien que les piétons doivent se tenir en permanence sur le qui-vive, sous peine d'être renversés. Quand ils ne sont pas obligés de passer sur la chaussée à leurs risques et périls, à cause de véhicules trop souvent garés sur les trottoirs.
Les trottoirs, parlons-en. Parfois, ils n'existent tout simplement pas ; là, ils n'ont pas la largeur réglementaire, ailleurs ils sont encombrés de conteneurs qui y traînent à longueur de journée. Mettons-nous un instant à la place d'une personne en fauteuil roulant, ou malvoyante ou âgée, d’un parent avec une poussette - se déplacer devient pour eux un véritable parcours du combattant. Rappelons que circuler à sa guise, en toute autonomie, est pourtant la première des libertés.
Toutes ces incivilités, que d'aucuns pourraient juger anodines, pourrissent la vie de tous. Nous souhaitons qu'Albi devienne, à l'instar de nombreuses communes françaises, une « Ville 30 », avec une limitation à 30 km/h sur la majorité du périmètre urbain (80% des rues). Cette mesure éviterait les accidents graves : à 50 km/h, le risque de mortalité en cas de choc pour un piéton est de 60%. A 30 km/h elle est de 15 %. Enfin, elle offrirait à nos concitoyens une ville apaisée, avec moins de trafic, de bruit et de pollution, moins de stress et plus d'espace pour l'échange et le partage.
N Hibert N Ferrand-Lefranc P Pragnère JL Tonicello
Pour le collectif « citoyens, écologistes et gauche rassemblée » groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.frCantepau : arrêtons la démagogie
Dans les deux derniers magazines municipaux, le député d’extrême droite s’en prend violemment à Cantepau et à ses habitants.
Tous les problèmes viennent de Cantepau et n’existent qu’à Cantepau ! Le réchauffement climatique : c’est la faute à Cantepau. L’inflation : c’est la faute à Cantepau. Le Guerre en Ukraine : c‘est la faute à Cantepau … En bon Shadoks il applique la fameuse formule « Pour qu’il y ait le moins de mécontents possible, il faut toujours taper sur les mêmes. »
Le procédé est grossier et démagogique : c’est celui du bouc émissaire. Il est aussi vieux que l’humanité et a toujours mené à des catastrophes. Il n’y a aucune raison pour qu’il en soit autrement dans ce cas.Sur les grandes questions (et même sur les petites), qui vont façonner notre avenir, le programme du député est d’un vide abyssal donnant une idée de l’infini.
Comme il feint de les ignorer, rappelons au député quelques faits : le quartier d’Albi où il y a le plus « d’insécurité » est le centre-ville. Et c’est normal, toute l’agglomération y passe à un moment et donc, statistiquement, c’est l’endroit où il y a le plus de délits. Stigmatise-t-on les habitants du centre-ville pour autant ? Bien sûr que non ! Et heureusement.Dans la réalité les quartiers qui ont moins reçoivent moins, contrairement à ce qu’écrit le député. Une partie de Cantepau relève des cinq quartiers les plus pauvres de France, seulement précédée par Roubaix dans ce classement. Il est normal de donner davantage à ceux qui ont moins. Sauf pour ce député.
Les jeunes de ces quartiers ont besoin de soutien et d’encouragement. Les discours qui les stigmatisent ne font qu’accroître les divisions et profitent à ceux qui exploitent l’ensemble du monde du travail.Ceux qui travaillent sur les chantiers, dans les EPHAD, à domicile chez les personnes âgées, qui font le ménage dans nos entreprises, nos hôtels … habitent bien souvent à Cantepau. Si Cantepau s’arrête de travailler l’économie albigeoise s’arrête. C’est ce que veut le député ?
D PATUREY B DUPONCHEL S SOLIMAN A BOUDES
Groupe Communiste Socialiste et Républicain
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr -
La démocratie participative albigeoise en mouvement
Albi a une culture de la démocratie participative complémentaire de la démocratie représentative. On peut même parler d’une tradition d’écoute, de concertation et de participation citoyennes déjà ancienne. En effet, depuis 1997, les équipes municipales successives ont toujours eu confiance dans la contribution des Albigeoises et des Albigeois au service du bien vivre ensemble, de l’amélioration du cadre et de la qualité de vie. Ainsi entre 1996, date de la création du service de la vie des quartiers, et 2005, ce sont plus de 150 réunions de quartiers et de concertations qui ont été organisées pour donner la parole aux habitants et formuler des propositions pertinentes à l’échelle des différents quartiers. Dans le même temps, les premières maisons de quartier étaient créées.
De 2005 à 2007, la Ville lance la démarche « Projets de quartier – projets d’avenir » avec en point d’orgue : le 1er forum des quartiers qui a porté le diagnostic partagé du territoire intitulé « Imaginons ensemble nos quartiers de demain » suivi du second en 2007 consacré à la recherche de pistes d’amélioration à mettre en œuvre dans les douze quartiers inscrits dans la démarche Agenda 21 et débouchant sur les contrats de quartiers. Alors que la loi n’impose cette démarche qu’aux villes de plus de 80 000 habitants, Albi installe dès 2009 ses conseils de quartiers avec l’implication de 403 conseillers de quartiers, de 2 734 participants au cours de 119 réunions de quartiers, de concertations et d’informations jusqu’en 2014.
Entre 2014 et 2020, la seconde génération des conseils de quartiers confirme l’adhésion des Albigeoises et des Albigeois à la démarche avec un nombre croissant de conseillers de quartier (603) et de participants (4 571). Avec la maturité, l’émergence de nouvelles aspirations et formes de participations citoyennes, notre démocratie participative albigeoise connaît un véritable bond qualitatif. L’objectif est d’attirer de nouveaux publics, notamment jeunes et actifs, de rechercher une meilleure représentativité socio-démographique et de répondre à la nouvelle demande de participation. Ainsi la collectivité accompagne l’intérêt des participants à traiter demain de sujets transversaux avec une vision plus globale prenant le pas sur une approche limitée au quartier. La plateforme numérique jeparticipe.albi.fr est mise en ligne.
En 2021, dans la foulée des États généraux de la Démocratie active, le Conseil consultatif albigeois est installé. L’ambition de créer une instance permanente de participation citoyenne est ainsi réalisée. Les conseillers sont invités à émettre des avis sur tout projet de la Ville d’Albi soumis à consultation, à prendre part à la réflexion collective sur des sujets transversaux, à formuler des propositions susceptibles de répondre à des besoins identifiés, à participer à l’organisation d’actions collectives et citoyennes. La même année, le budget participatif est mis en œuvre. Doté d’un million d’euros, réparti en deux appels à projets de 500 000 euros (2022 et 2024), il vise à associer les citoyens à la politique budgétaire de la Ville en leur donnant la possibilité de décider directement de l’affectation d’une partie du budget d’investissement sur la base de projets présentés par les Albigeois et soumis au vote de la population. Le service « Allô Mairie Albi », conçu comme un outil de simplification et de participation citoyenne pour signaler les dysfonctionnements ou anomalies sur le domaine public et suivre leur traitement par les services de la Mairie et de l’Agglomération, est lancé. L’année en cours a vu également le lancement de la journée citoyenne « La propreté dans nos quartiers » et l’organisation des « Rendez-vous de quartier ». Ce qui caractérise notre démocratie participative, c’est sa vitalité et sa capacité de renouvellement. Le groupe majoritaire adresse un grand merci à toutes celles et ceux qui la font vivre dans l’intérêt d’Albi. Continuons à la construire ensemble.
Pour le groupe majoritaire
Laurence Pujol
Adjointe au Maire, déléguée à la participation citoyenneCantepau une zone de non droit ?
Quelques jours après la fin des émeutes à Cantepau où une dizaine de véhicules et autant de poubelles avaient été incendiées, et où les locaux de la maison départementale, de l’ARS et de Tarn Habitat avaient été saccagés pour un coût total de plusieurs centaines de milliers d’euros, une fête illégale a été organisée le samedi 8 juillet dernier dans ce quartier à l’occasion de la fête de l’Aïd qui n’avait pu se tenir justement à cause des émeutes.
Un repas a été offert aux habitants par ce que la presse nomme pudiquement les « grands frères » qui sont en réalité des dealers, un feu d’artifice a été tiré alors que le même jour le gouvernement interdisait la vente et l’usage de tout artifice jusqu’au 15 juillet, et 3 piscines ont été installées illégalement pendant près d’une semaine sur le terrain de sport et remplies sur le domaine public.
Aucune plainte n’a été déposée de la part de Madame Le Maire pour ce feu d’artifice tiré et ces piscines installées illégalement, alors que la Mairie est très pointilleuse sur l’occupation ou la dégradation du domaine public dans d’autres endroits plus pacifiés de la ville.
Selon le quartier, il y a donc un traitement différent à l’occupation du domaine public à Albi !F. CABROLIER
pour le Rassemblement National Pour les Albigeois
Contact : 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.frRénover les liens humains
Comme ailleurs en France, Albi a connu au début de l’été des violences suite à la mort du jeune Nahel pour un refus d’obtempérer.
Les locaux de France Service et le bâtiment de l’ARS, à Cantepau, ont été fortement endommagés ; les agents qui y travaillent, fortement choqués. Tout comme les habitants du quartier qui ont vécu cette nuit de chaos, les pompiers et les policiers qui ont assuré la sécurité de tous. Nous leur manifestons notre soutien plein et entier.
Tous encaissent les conséquences d’une « politique des quartiers » nationale qui a consisté à s’occuper beaucoup des bâtiments (projet de rénovation urbaine) et presque plus des besoins des habitants.A Cantepau se sont succédées les fermetures d’une école, du commissariat, de la poste, du supermarché, du magasin de vêtements, du magasin de bricolage, du seul restaurant.
A cela se rajoute la fermeture depuis le début de l’été de la maison de quartier pendant un an pour travaux. Et la destruction prévue du bâtiment du centre social.Parce que le quartier regroupe beaucoup d’Habitations à Loyer Modéré, il concentre des familles qui cumulent des difficultés sociales, de santé, de scolarité, de monoparentalité. Difficultés auxquelles s’ajoutent les trafics en tout genre qui se développent sur la pauvreté. Si la sanction des violences est légitime, elle ne doit pas bâillonner la réalité des situations humaines à réparer, à accompagner, d’écoles et d’associations à soutenir, d’une présence policière de proximité à rétablir.
Tout le tissu d’accompagnement humain a disparu au fil des mandats de la droite.
Il est à rétablir d’urgence pour que les enfants se projettent dans un autre avenir que celui de leur quotidien actuel.
L’espoir de leurs familles, des habitants du quartier, et au-delà les albigeois, c’est la rénovation des liens humains pour une ville apaisée.N FERRAND LEFRANC P PRAGNERE JL TONICELLO N HIBERT
Pour le collectif « citoyens, écologistes et gauche rassemblée »
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.frRentrée des « classes »
Après la réforme des retraites passée en force par le gouvernement, cette rentrée 2023 se déroule dans un climat d’incertitude, de difficultés et d’insécurité sociale. La mobilisation sociale du printemps nous a rappelé que le néolibéralisme menait une lutte de classe terrible, en faveur du patronat. Avoir faim en France aujourd'hui est une réalité, certifié par l’appel au secours du Président des Restos du Cœur et par la situation de nos compatriotes de Mayotte.
La situation du logement étudiant à Albi est de plus en plus critique : près de 5000 étudiants, dont environ 3500 sur le campus albigeois de l'université Champollion, pour seulement 157 logements CROUS, répartis sur 3 cités universitaires. En 2022, une dizaine d'étudiants étrangers n'ont pas eu de toit, par manque de logements CROUS et du refus de propriétaires de les loger dans le privé. Ils ont du dormir dans des parcs d'Albi pendant une semaine environ, avant que la direction de l'université ne leur trouve une solution sous la pression de la CGT. C’est aussi la réalité locale. La ré-industrialisation de nos territoires et le développement des services publics est la seule garantie de créer des emplois durables avec de bons salaires, amenant à une vie meilleure.
Les combats contre la faim, pour le logement et l’emploi sont les combats à mener en urgence, ils sont la garantie de faire vivre notre démocratie, le vivre ensemble. La réplique au groupe Patria Albigès, qui alimente la xénophobie, le racisme, sème division et violence entre les concitoyens qui souffrent, passe par cette mobilisation populaire.
Un peuple qui lutte ne tombe pas dans la démagogie et le populisme.D PATUREY B DUPONCHEL S SOLIMAN A BOUDES
Groupe Communiste Socialiste et Républicain
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr -
Priorité à l’école
En cette rentrée scolaire, nous voulions souligner notre engagement pour la modernisation de nos écoles qui est une priorité d’action de notre majorité, en appui aux compétences dévolues à l’éducation nationale en matière de programmes, de diplômes, de gestion des personnels enseignants et administratifs. Parce que les écoles sont des lieux de vie et d’apprentissage pour nos enfants qui, dès le plus jeune âge, y passent plus de temps en journée que chez leurs parents, elles font l’objet d’une attention constante et d’investissements significatifs pour leur rénovation et leur adaptation aux exigences de notre temps. Cet effort est conduit en lien étroit avec la communauté éducative, les parents, notamment, dans le cadre des conseils d’écoles, et les services de la DASEN. Ainsi, comme chaque année, les vacances estivales sont l'occasion d'effectuer de petits et de grands travaux de modernisation, de rénovation et d'entretien de nos écoles. Tous ces travaux sont essentiels pour le quotidien de nos enfants et leur environnement éducatif. Ils favorisent leur bien-être et créent de meilleures conditions pour leur réussite éducative.
Dotés d’une enveloppe globale de 1,5 million d’euros en 2023, dans le cadre du programme pluriannuel d’amélioration thermique, acoustique et de confort dans les écoles de la ville, ces travaux ont principalement porté cette année sur les performances énergétiques des bâtiments (selon les écoles : rénovation des menuiseries, des toitures, isolation par l’extérieur, installation de brise-soleil…), ensuite sur l’aménagement des espaces extérieurs, leur végétalisation et leur revêtement, afin d’accroître les îlots de fraîcheurs, offrant ainsi aux élèves et aux personnels des espaces plus agréables à vivre (reprise des cours d’école, installation de pergolas, recours à des matériaux naturels...), enfin, sur la poursuite de la mise en accessibilité et de la sécurité de nos écoles.
Un effort soutenu continue d’être porté sur la qualité de l’accueil périscolaire grâce à l’implication et au dévouement de nos agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles (ATSEM) et de nos accompagnants d'élèves en situation de handicap (AESH). Il en va de même sur la qualité de la restauration scolaire confiée à notre cuisine centrale qui privilégie un approvisionnement de proximité en circuit court et veille à l’équilibre des repas servis à nos enfants.
Penser la ville de demain, c’est d’abord se préoccuper dès maintenant de l’avenir de nos enfants. Penser la société de demain, c’est penser l’école comme un lieu d’acquisition des savoirs fondamentaux, de sensibilisation aux enjeux du développement durable, d’apprentissage de la citoyenneté, de transmission des valeurs républicaines et du savoir bien vivre ensemble. Nous continuerons sans relâche à apporter notre contribution à la modernisation de toutes nos écoles albigeoises qui témoignent de la vitalité de notre ville et participent à son attractivité.
Pour le groupe majoritaire
Marie-Corinne FORTIN
Adjointe au maire déléguée au scolaire et au périscolaireDes subventions d'équilibre qui posent question
Trois des manifestations ou clubs qui font la renommée d’Albi ont bénéficié ces derniers mois d’une aide financière complémentaire à la subvention de fonctionnement annuelle versée par la Mairie.
ll s’agit du festival Pause Guitare qui a touché une subvention complémentaire de 100 000€ en complément des 338 000€ de la subvention municipale, du carnaval d’Albi qui a touché 75 000€ doublant sa subvention initiale, et de la SASP Sporting Club Albigeois qui s’est vu octroyé 200 000€ supplémentaires aux 400 000€ de sa subvention annuelle.
Dans les 3 cas, la baisse de fréquentation constatée sur la dernière édition ou saison, 5000 entrées payantes en moins pour le festival 2022 de Pause Guitare, explique en grande partie leur déficit.
Autant il est souhaitable d’investir dans des équipements de qualité comme à la Guitardié pour le SCA, à Rigaud pour le foot, au Stadium pour l’athlétisme, à Mazicou pour le rugby XIII, ou à Pratgraussals pour les Albigeois et les festivaliers, autant on peut s’interroger sur ces rajouts de subventions d’équilibre en fin d’année qui doivent rester exceptionnelles.
La bonne gestion financière doit devenir un critère valorisé dans la convention passée avec les grosses associations, car un Maire doit être équitable dans l’octroi des subventions de fonctionnement.
F. CABROLIER
Pour le Rassemblement National Pour les Albigeois,
Contact : 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.frL’école, un enjeu majeur
C’est la rentrée. L’heure pour tous les enfants d’Albi de reprendre le chemin de l’école après des vacances bien méritées.
Que peut faire notre commune pour rendre nos écoles toujours plus justes et accueillantes ? Il nous faut d’abord repenser les abords des écoles et les plans de circulation afin de permettre à toujours plus d’ enfants et de parents de venir à pied et à vélo.
Nous pouvons lancer un grand plan de rénovation thermique des bâtiments scolaires pour les adapter au réchauffement climatique et permettre à nos enfants d’étudier dans des conditions convenables. Nous devons végétaliser les cours d’école, y faire revenir des plantes et de la fraîcheur, permettre à nos enfants de jardiner dans leurs écoles. La commune intervient sur les bâtiments mais aussi au cœur de la vie des écoles, par ses agents et animateurs notamment. Soutenons la formation des animateurs du périscolaire pour leur permettre de mener à bien leur mission auprès des enfants.La mairie d’Albi est également en capacité d’agir auprès de l’Éducation Nationale pour obtenir d’elle le dédoublement des classes de CP-CE1 dans les écoles des quartiers prioritaires de la politique de la Ville, afin que les besoins éducatifs de ces élèves soient mieux pris en compte. Elle peut également augmenter le budget du Programme de Réussite Éducative (PRE). C’est ainsi que l’école peut lutter contre les inégalités sociales. Voici quelques pistes rapidement esquissées. L’éducation est un grand chantier qui appelle la mobilisation, la participation et la concertation de tous. Il en va de l’avenir de notre société.
Nous souhaitons à tous les élèves et à leurs parents, aux professeurs, aux agents, aux animateurs et à tous les personnels qui œuvrent dans nos écoles une excellente rentrée !
JL TONICELLO N FERRAND LEFRANC P PRAGNERE N HIBERT
Pour le collectif « citoyens, écologistes et gauche rassemblée »
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.frUn centre de santé public pour les Albigeois-es
Nous ne le dirons jamais assez fort, l’offre médicale sur l’Albigeois est en perdition et ce secteur sera un désert demain si nous ne faisons rien de durable pour les prochaines générations dès aujourd’hui.
L'état de la santé dans notre pays ne relève pas d'une fatalité, elle est le résultat de politiques structurelles et stratégiques répondant aux seuls critères et besoins d'une économie libérale.
Toutefois, nous n’allons pas rentrer en guerre idéologique privé-public. La population dans son ensemble: élus, praticiens, citoyens et dans sa diversité, sont conscients de la situation, pour cela ils proposent des solutions et se fédèrent pour les mettre en œuvre en de nombreux territoires. Le « Centre médical de soins primaires non-programmés » adossé à l'hôpital public, dont la mission sera de soigner les patient-e-s sans médecin traitant en attendant qu'ils/elles en trouvent un, ne doit pas ouvrir les portes à une médecine de pays en voie de développement. Le suivi du patient après la consultation médicale reste l’objectif majeur d’une grande politique de santé, acceptons définitivement le fait que le coût ne peut briser la visée d’une ambition de service public de qualité.
En Occitanie, 12 centres de santé public ont vu le jour en 2 ans avec 44 médecins salariés et déjà plus de 50 000 consultations.
L‘équipe majorité municipale ne parle d’équilibre financier que pour la santé, elle oublie ce critère pour les associations professionnelles sportives et culturelles quand il s’agit d'équilibrer leurs budgets par une augmentation des subventions. Nous pensons qu’elles doivent pouvoir vivre mais que la santé des Albigeois-es n’a pas de prix, pour cela nous demandons un grand débat public sur la santé sous l’autorité de la mairie.
A BOUDES D PATUREY B DUPONCHEL S SOLIMAN
Groupe Communiste Socialiste et Républicain
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr -
Pour un été convivial et solidaire
L’été à Albi sera une nouvelle fois placé sous le signe du partage, entre convivialité et attention portée à l’autre. De la 15e édition de Place(s) aux artistes, en passant par les marchés gourmands, le festival Pause Guitare jusqu’à Urban festival à la fin du mois d’août, il y en aura pour tous les goûts et pour tous les âges. Par ailleurs, Albi sera au cœur de l’actualité sportive nationale et internationale en accueillant les Championnats de France élite d’athlétisme les 29 et 30 juillet prochains au Stadium et en étant pour la première fois ville étape (départ et arrivée) du Tour de France Femmes les 27 et 28 juillet. Nombre de ces animations sont gratuites et donc accessibles à tous. Elles donnent un air de vacances à notre ville, notamment pour celles et ceux qui ne pourront en prendre.
Alors que l’été albigeois s’annonce particulièrement animé, ayons une pensée pour celles et ceux, personnes isolées ou en situation de précarité aux côtés desquelles nous devons collectivement nous tenir. Ainsi, en cas de canicule les élus du groupe majoritaire s’engagent, en complémentarité du formidable travail réalisé par les agents du CCAS, pour passer des appels à nos aînés les plus exposés à ces épisodes de chaleur et à répondre à leurs éventuelles attentes. De même que nos fêtes de quartiers ou repas de rues sont l’occasion de se retrouver ensemble, bienveillants et à l’écoute les uns des autres.
Enfin, saluons l’ouverture en plein centre d’Albi d’un « centre de consultations médicales non programmées » dans un contexte où l’accès aux soins est devenu au fil des ans l’une de nos principales préoccupations. Dans ce domaine, qui ne relève pas habituellement d’une compétence municipale, il y a ceux qui parlent et ceux qui agissent pour trouver des solutions concrètes et immédiates. Le travail réalisé par notre collègue Gilbert Hangard pour faire aboutir ce projet, l’engagement remarquable de l’Association des médecins retraités albigeois sans lesquels rien de tel ne serait possible, le concours indispensable de l'ARS et de notre Hôpital, montrent que l'union des bonnes volontés fait la force.
Il reste beaucoup à faire mais d’ores et déjà, là comme ailleurs, nous pourrons présenter à la rentrée prochaine un solide bilan à mi-mandat aux Albigeoises et aux Albigeois. Nous souhaitons enfin la bienvenue au nouveau groupe d’opposition municipale intitulé « groupe communiste, socialiste et républicain » en espérant qu’il sera le gage de débats constructifs sans excès ni anathèmes, dans le respect du bon fonctionnement de notre démocratie locale.
Bel été 2023 à toutes et à tous !
Le groupe majoritaire
La dérive NUPES de la gauche albigeoise
Engagé en politique depuis 30 années et élu local depuis 10 ans, je suis marqué depuis un an par la dérive sectaire de la gauche albigeoise et française, 2 faits récents à Albi en témoignent.
Le premier a eu lieu lors du conseil municipal du 17 avril, avec une intervention de l’élue rose-verte FERRAND-LEFRANC qui s’est insurgée que je puisse voter parfois avec la majorité municipale sur certains projets, parlant de connivence entre l’exécutif et l’élu d’opposition que je suis !
Après lui avoir rappelé que j’avais toujours voté contre les budgets présentés par la Mairie moment politique s’il en est, j’ai indiqué que je votais toujours dans l’intérêt des Albigeois et donc parfois avec la majorité municipale.
Le deuxième concerne la cérémonie du 8 Mai en hommage aux morts de la 2nde guerre mondiale, où les retraités communistes de la politique locale Messieurs FOISSAC et son beau-frère ont bousculé le protocole pour que la députée Nupes pose sa gerbe avant que je puisse déposer la mienne, puis se seraient retournés à mon passage !
Là aussi je me dois de leur rappeler que le PCF ne rentra en résistance qu’en 1941 suite à l’opération Barbarossa, obéissant jusque-là au pacte de non-agression germano-soviétique signé en 1939 !
Minoritaire dans les urnes, à Albi ou au National, la gauche montre tout simplement son vrai visage.
F. CABROLIER
pour le Rassemblement National Pour les Albigeois
Contact : 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.frLa santé de nos enfants
UNICEF France et le Réseau Action Climat France rappellent dans leur dernier rapport* que 3 enfants sur 4 en France respirent un air pollué par leur vie en milieu urbain, notamment dans les quartiers populaires, avec des conséquences graves sur leur santé. Ce rapport propose des solutions en faveur de la santé de nos enfants qui rejoignent les propositions portées par notre Collectif dans le programme municipal de 2020 :
- les rues scolaires ou rue-école : fermeture de la rue de l'école à l'entrée et sortie des classes
- le développement des déplacements à pied entre la maison et l'école
- le développement du vélo pour tous
- les transports en commun, pour lesquels nous proposons un meilleur cadencement et la gratuité
- l'accès aux données de pollution, pour connaître la situation réelle.
Alors qu'Albi est désormais signataire de la charte de l'UNICEF, des décisions ou des absences de décisions de la majorité municipale nous interrogent :
- création de deux nouvelles rues à côté d’une école et d’une crèche à Cantepau, alors que les enfants des quartiers populaires ont une santé plus fragile*
- pas de gratuité des bus de l'agglomération
- un seul capteur de pollution situé... en zone piétonne du centre ville
- une progression très lente de l'aménagement des pistes cyclables.
Les orientations municipales peuvent changer réellement le quotidien des habitants, en concertation avec eux, grâce à un urbanisme-santé.
Ce sont des choix politiques d'utilisation du foncier et de l'argent public. Les nôtres vont vers une ville favorisant la santé, notamment celle de nos enfants.* « De l’injustice sociale dans l’air » Rapport UNICEF-Réseau Action Climat France
Une guerre d’avance ou une paix de retard ?
Le conflit en Ukraine fait peser sur le monde l’utilisation offensive de l’arme nucléaire sur les champs de bataille au mépris de l’accord du Traité de Non Prolifération, signé pourtant par les détenteurs de l’arme nucléaire, alors que seule une action résolue des diplomaties sous l’égide de l’ONU peut résoudre les conflits.
Cette course à l’armement nucléaire, initiée par les tensions intra-capitalistes et inter-impérialistes qui sèment les germes de guerre, pénalise les peuples du monde. Les sommes colossales investies dans cet armement dans le cadre d’une «économie de guerre » le sont au détriment des conditions de vie de tous les peuples.
L’ONU alerte sur la gravité record du nombre de personnes en insécurité alimentaire proche de la famine, qui a triplé en 6 ans passant de 83 millions de personnes en 2016 à 253 millions en 2022.
Dans le même temps en France nos services publics et les citoyens pâtissent des orientations budgétaires européennes censées diminuer la dette. Quand notre gouvernement fait voter 40% d’augmentation d’ici à 2030 de programmation militaire axée sur le nucléaire, il rogne sur les budgets régaliens (éducation, santé, police…) mettant en danger l’égalité, la sécurité de tous.
Chaque citoyen doit pouvoir intervenir sur l’avenir de la cité et du monde, sur la sécurité et la santé de la planète. La commune est le lieu adéquat pour intervenir. Nous pensons que notre Maire doit signer l’appel pour l’interdiction et l’élimination des armes nucléaires initié par l’association internationale ICAN. Nous ne doutons pas que cette décision fait consensus au sein du conseil municipal de notre ville.
D PATUREY A BOUDES B DUPONCHEL S SOLIMAN
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr -
La recherche constante de l'équilibre
Le bien-être ensemble est une finalité qui donne sens à notre engagement d’élus du groupe majoritaire, en responsabilité avec les Albigeoises et les Albigeois. Cette finalité se traduit en actions concrètes qui touchent notre quotidien. Au regard des responsabilités qui nous incombent, nous sommes régulièrement confrontés dans l’action à la nécessité de trouver le meilleur équilibre entre des situations, des intérêts et parfois même des textes contradictoires ou difficilement conciliables. Cette quête de l‘équilibre, au nom de l’intérêt général, conduit la collectivité à dépasser les intérêts particuliers sans pour autant les ignorer car ils font la ville, dans sa singularité et son dynamisme. Les oppositions sur la manière d’exploiter notre circuit automobile sont un exemple de cette nécessité de trouver des compromis équilibrés entre des positions et des textes bien difficilement conciliables. La saison estivale qui s’annonce comme toujours très animée, signe de vitalité et de créativité, illustre très bien cette recherche d’équilibre nécessaire entre deux grandes orientations de notre action municipale : avoir une ville animée et, en même temps, une ville qui garantit à chacun la tranquillité publique.
À cet égard, le bien-être ensemble, tel que nous le concevons, doit permettre d’accompagner les initiatives de celles et de ceux (associations, bars et restaurants, leurs clientèles...) qui font d’Albi une ville vivante, dynamique et entreprenante tout en les encadrant pour réduire autant que possible les effets indésirables générés par certaines initiatives, particulièrement en soirée.
Et la Ville elle-même prend toute sa part à cette politique d’animation parce que nous considérons qu’elle favorise grandement les moments de partage et de convivialité sur l’espace public. Des animations qui invitent à la détente et à la fête, à se sentir en vacances sans avoir à quitter Albi. Que serait Albi sans ses animations et ses nombreux événements, tant sportifs que culturels, qui rythment la saison estivale ? Ces multiples rendez-vous génèrent ponctuellement des tensions, ici comme ailleurs, qu’il convient de ne pas ignorer. Le plus souvent, une bonne information en amont et le dialogue entre les riverains et l’organisateur constituent un premier niveau de réponse pertinent qui permet de régler en bonne intelligence nombre de situations rencontrées. Lorsque c’est nécessaire, la Ville, en lien avec avec ses partenaires, notamment les services de l’État, engage une médiation entre les parties prenantes sur la base des réglementations en vigueur comprenant des arrêtés municipaux garants de l’équilibre recherché.
Nuit Pastel, Place(s) aux artistes, marchés gourmands, Fête de la musique avec les artistes de The Voice et nos talents de quartier, Pause guitare, Tons voisins, Championnats de France élite d’athlétisme, coupe de France des circuits et Tour de France cycliste femmes... : le groupe majoritaire vous souhaite à toutes et à tous un été des plus agréables dans votre ville.
Le groupe majoritaire
De bonne nouvelles pour le circuit
Lors du dernier conseil municipal d’avril, il nous a été présenté la nouvelle configuration du circuit d’Albi envisagée dans les années à venir :
- création d’un espace ludique destiné au grand public sur la partie Nord du circuit avec un nouveau concept de piste automobile pour véhicules électriques, qui pourra accueillir une école de formation à l’électro mobilité, des séminaires d’entreprises, ou encore des constructeurs,
- création d’un atelier au sud du circuit destiné aux acteurs spécialisés dans la formation, la recherche et le développement de la filière hydrogène et des mobilités décarbonées, des technologies où Albi est en pointe,
- maintien du circuit actuel pour les 4 grands évènements annuels qui font la joie des amateurs de sport automobile, et qui contribuent à la renommée de notre ville.
Cette évolution s’accompagne de la volonté affichée de réduire l’impact sonore des manifestations, et dernière bonne nouvelle le circuit a reçu l’homologation du ministère de l’Intérieur qui rend caduque l’arrêté du Maire du Séquestre qui interdisait à plus de 4 véhicules thermiques de rouler en même temps.
F. CABROLIER
Pour le Rassemblement National Pour les Albigeois,
Contact : 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.frDissolution du groupuscule Patricia Albigès
Au cours des derniers mois, les actions de ces militants d'extrême-droite en direction de la jeunesse tarnaise ont pris différentes formes et méritent toute notre vigilance d'élu.e.s.
Affiches placardées dans la ville, tracts dans les boîtes aux lettres, stickers collés sur les poteaux, véhiculent des messages homophobes et racistes.
Plus grave encore : des agressions physiques contre des étudiants. Un de ces militants d’extrême-droite a été condamné le 4 avril dernier à huit mois de prison avec sursis pour cela.
Ce groupuscule n’hésite pas non plus à s’attaquer à la culture en demandant l’interdiction d’un concert. Peut-on prendre la culture en otage à des fins partisanes ? Et pire peut-on bâillonner l’expression individuelle et collective en interdisant la création ?
La culture est un moyen singulier et universel de protéger la liberté au sens large du terme.
Notre peuple de France nourri de l’héritage culturel venant du Siècle des lumières est épris de liberté, d’égalité, de fraternité.
Plus près de nous Malraux, Picasso, Aragon et bien d’autres nous ont aidés à affirmer davantage encore ces valeurs par leurs créations, parfois incomprises de leurs contemporains voire censurées.
« Le Gorille » de Georges Brassens, qui traite de la peine de mort, a été interdit de diffusion en France. Comme « Ma France» en 1968 de Jean Ferrat, jugée trop politique, ou des chansons de Pierre Perret.
Aujourd’hui des écoles portent leurs noms et leurs chansons sont apprises par nos potaches.
Cet acquis culturel fait du peuple de France un peuple rebelle et critique, qui ne se laisse pas manipuler et qui résiste à la désinformation.
Les actions de ce groupuscule d’extrême-droite sont totalement inacceptables.
Ces nouveaux actes qui se multiplient ces dernières semaines nous conduisent à réitérer notre demande de dissolution de Patria Albigès auprès du Préfet du Tarn. Il ne doit y avoir aucune tolérance face aux actes racistes et violents de ces militants d’extrême-droite. Cette situation n'a que trop duré, la loi doit s'appliquer.
Racisme, antisémitisme, sexisme et homophobie ne sont pas des opinions : ce sont des délits condamnés par la loi.
Nous refusons de voir se répéter ces actes violents auprès des jeunes, aux portes des lycées, de l'Université ou des lieux de culture.
Protégeons la culture et la jeunesse qui construisent notre avenir.
N.Ferrand-Lefranc, P.Pragnère, D.Paturey, JL.Tonicello, N.Hibert, B.Duponchel, S.Soliman, A.Boudes
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr -
La fracture
Nous portons un projet pour notre circuit qui vise à l’inscrire durablement comme un équipement de référence dédié aux mobilités décarbonées, notamment hydrogènes et électriques. C’est le sens de l’appel à manifestation d’intérêt que la Ville s’apprête à lancer et du projet Albility lab que notre agglomération et la Ville développent conjointement au sud du circuit. Le cap est clair, annoncé, et les résultats sont déjà là.
Dans le même temps, nous ne voulons pas tourner brutalement le dos à la glorieuse histoire de notre circuit et à celle de sa piste historique en y organisant des compétitions nationales sous l’égide de la FFSA, ce, pendant une douzaine de jours par an. Est-ce déraisonnable ? Que sont devenues les belles paroles et autres promesses de ceux qui disaient, parmi les plus virulents des opposants au circuit, que s’il n’y avait plus que les compétitions historiques, ils seraient prêts à venir assister aux courses... comme dans le bon vieux temps ? Or, l’accord qui prévalait l’an dernier a été rompu de manière unilatérale. Pourquoi ce qui existait en 2022 ne pourrait pas exister en 2023, alors même que la Ville a repris l’équipement en régie ? Nous saluons les efforts de médiation engagé par Monsieur le Préfet du Tarn (et déplorons qu’il n’y soit pas davantage donné suite) et la volonté du nouveau Président de l’ASA de reprendre le flambeau.
En conseil municipal, la majorité des élus minoritaires, mesurant l’attachement des Albigeois à leur circuit et les retombées économiques que génèrent ces 12 journées, ont voté pour les délibérations présentées par le groupe majoritaire. L’une autorisait le maire à lancer un appel à manifestation d’intérêt sur la base d’une étude méprisée par notre quarteron d’opposants radicalisés et l’autre adoptait une subvention de 70 000 euros pour l’ASA d’Albi. Ce qui restait du collectif volait alors en éclat : 4 voix pour, 4 voix contre. Nous avions déjà observé cette fracture au sein de ce qui persiste à s’appeler « le collectif », tant sur le fond que sur la forme. Mais jamais elle n’est apparue aussi évidente sur un sujet aussi emblématique. Elle a éclaté au grand jour et la presse s’en est faite le témoin. Ce que traduit cette fracture, c’est une profonde divergence sur la manière de s’opposer. Le débat démocratique local a besoin d’être nourri. On peut exprimer des désaccords en se respectant. Mais tous les coups ne sont pas permis.
Nous voulons, au nom de l’intérêt général, préserver l’histoire, la tradition, la passion, l’économie de ce qui reste une formidable aventure humaine. N’oublions pas que, derrière ces événements, il y a des associations loi 1901 et leurs centaines d’adhérents sans lesquels rien n’est possible ! Nos courses historiques mobilisent des centaines de bénévoles, des dizaines de milliers de participants et de spectateurs. Les quatre élus réfractaires n’en n’ont cure et c’est sur le tapis vert qu’ils entendent mettre au tapis notre circuit.
Nous en appelons au législateur face aux dérives de textes qui génèrent « des règles disproportionnées voire parfois inapplicables » au détriment de « la pratique des sports mécaniques qui représentent la troisième filière économique et sportive en France » selon les termes mêmes du courrier de Nathalie Delattre, Vice-présidente du Sénat, adressé aux ministres les plus directement concernés. Par cette tribune, nous soutenons toutes les initiatives prises par nos parlementaires pour redonner du sens et de la souplesse à des textes qui en sont totalement dépourvus. Laissons nos quatre opposants jouer contre leur camp, contre la majorité municipale, contre la majorité des élus de l’opposition municipale, contre la majorité des Albigeois, si tant est qu’Albi est toujours leur camp. Que Le Mans, le Castellet, Nevers Magny-Cours, Nogaro et Charade soient préservés de tels opposants constitués en ultra minorité de blocage. Préférons définitivement les énergies positives.
Michel FRANQUES, premier adjoint délégué aux sports
Pour le groupe majoritaire
Retour sur la venue du rappeur MEDINE à Albi
Même si je suis convaincu des sympathies islamistes du rappeur MEDINE, dans un premier temps je n’avais pas appelé à l’annulation du concert au nom de la liberté artistique, considérant que c’est à la justice de se prononcer en cas de dérapage. Je m’étais simplement entretenu avec le préfet du Tarn 15 jours avant le concert, sur les risques de troubles à l’ordre public et sur la sécurisation de ma permanence située à proximité.
Si j’en suis venu à demander l’annulation du concert de MEDINE à Albi, c’est parce que la tension sociale et politique s’est accrue dans la quinzaine qui a suivi avec des dégradations commises sur la statue de Jeanne d’Arc et la devanture d’un café à proximité. Ces actes signés par des «antifas» locaux s’accompagnaient de messages sur les réseaux sociaux qui annonçaient leur venue au concert pour en faire une tribune, accompagnés d’autres activistes d’extrême gauche en provenance de Toulouse. C’est en tant que conseiller municipal d’Albi que j’ai alors demandé l’annulation du concert pour des risques de troubles à l’ordre public, considérant que les forces de police avaient d’autres préoccupations en ces temps de forte agitation sociale.
Le comportement de MEDINE dans sa loge où on le voit filmer ma tête surmontée d’une fléchette m’a alors conduit à porter plainte, et je dis à l’association POLLUX organisatrice de l’évènement financé par de l’argent public, qui a osé dire que le « concert s’était bien passé », que c’est au prix de la mobilisation de plus de 100 gendarmes, et que le rappeur a récidivé une semaine plus tard à Agen dans ses attaques contre des élus régionaux !
F. CABROLIER
Pour le Rassemblement National Pour les Albigeois,
Contact : 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.frLa boucle du Gô
Elle aurait pu être celle du dialogue et de la co-construction avec toutes les parties prenantes.
Elle sera celle de l’injustice : l’intérêt particulier a gagné sur l’intérêt général.
Sur ce chemin de randonnée bien connu des Albigeois et au-delà, plusieurs questions de sécurité se posaient :
- le partage du chemin communal entre les usagers : promeneurs à pied ou à vélo, véhicules occasionnels se rendant aux Ecuries du Gô ou au château du Gô, véhicules des habitants de la plaine du Gô, engins agricoles,
- le passage de ce même chemin entre des bâtiments du centre équestre faisant se côtoyer animaux et humains, • la zone rouge d’effondrement des berges d’une partie de la boucle, au niveau du chemin de l’écluse,
- un tas de fumier dont les jus coulent dans le Tarn.
La demande du centre équestre était d’acheter la partie du chemin communal qui le traversait : elle a été accordée par la majorité municipale. Conséquence : une nouvelle voie va être construite, à travers champs et aux frais du contribuable. La demande des autres usagers était de sécuriser l’ensemble du parcours : elle a été refusée par ces mêmes élus.
Pourtant, les habitants et promeneurs de la plaine du Gô avaient fait une proposition complète, plus écologique et plus économique. Nous regrettons que vous n’ayez pas voulu l’étudier.
Ainsi va la vie à Albi : de dialogue et d’écoute, nenni.
Même quand ce qui est proposé rendrait service à tous et coûterait moins cher aux finances publiques.
Madame le maire, mesdames et messieurs les adjoints et conseillers municipaux de la majorité, le foncier communal, l’argent public et le travail des agents sont au service de la population.
C’est en tout cas comme ça que nous concevons le rôle des élus en responsabilité.
N. Ferrand-Lefranc, P. Pragnère, JL.Tonicello, N.Hibert
Collectif Citoyens, écologistes et gauche rassemblée
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.frNon aux 64 ans ! Pour un Référendum d'Initiative Partagée
Est-ce qu’une ganivelle brûlée doit valoir d’être réveillé à 6h du matin, menotté devant sa famille ou placé en cellule comme des voleurs ? Une ganivelle ! Au bout de trois mois de lutte bon enfant, où l’on vient en famille manifester ! Que vaut la vie des salarié-es du pays ?
Ce ne sont pas des voleurs de vie, eux.
Depuis plus de 3 mois, elles et ils manifestent par millions, luttent pour l’accès à une retraite pour tous et se heurtent à un gouvernement sourd aux propositions de l’intersyndicale, unie comme jamais dans l’histoire du pays.73% approuvent la lutte contre cette réforme injuste qui prive de leurs plus belles années de retraites les salarié-es du pays (sondage TF1-LCI du 31/03).
Reculer l’âge de départ à la retraite, c’est provoquer l’explosion des arrêts maladie et d’invalidité, retarder la rentrée des jeunes dans l’emploi et précariser de plus en plus les seniors.
Ce gouvernement sourd aux propositions des syndicats, a malmené l’Assemblée nationale et le Sénat, a usé de toutes les procédures réglementaires restreignant le droit d’amendement : articles 47.1, 44.2 et 44.3 et pour finir le 49.3.
Ce coup de force démocratique et la validation de la loi par le Conseil Constitutionnel puis sa promulgation, illustre le mépris du Président pour la démocratie et pour les Albigeoises qui vivent cette décision d’une violence inouïe, comme un déni démocratique. Les milliers de manifestant.es albigeois-es attendent de leurs élus-es qu’ils soient solidaires de leur lutte pour le droit au repos évoquée dans le Préambule de la Constitution de 1946, art.11.
Nous, élu-es, communistes et socialistes, continuons de lutter pour son retrait dans la rue et dans la bataille du Référendum d’Initiative Partagée.
Danielle PATUREY - André BOUDES - Boris DUPONCHEL - Sandrine SOLIMAN
Contact : groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr -
Une opposition à énergies négatives
En conseil municipal, une question nous a été posée, qui semblait mettre en cause le label de Ville prudente décerné à Albi et que nous ne mériterions pas car, là comme ailleurs : rien ne va !
Or cette nouvelle labellisation délivrée par un jury indépendant et composé de personnalités qualifiées met au contraire en valeur le fait qu'Albi fait référence au plan national en tant que ville prudente. Ce qui ne veut pas dire que rien ne reste à faire. Au contraire, nous faisons toujours davantage pour mériter cette reconnaissance et la conserver. Ce label de ville prudente nous honore et nous oblige comme tous les autres, en soulignant la pertinence des politiques conduites par notre majorité. C'est ainsi que le jury national des villes et villages fleuris a confirmé la 4e fleur pour Albi en dépit des basses manœuvres de certains qui n'ont pas hésité à écrire à ce même jury pour dire qu'Albi ne méritait pas cette distinction. Peine perdue. C'est un peu le même état d'esprit qui anime une partie de notre opposition municipale quant à la manière de s'opposer.
Et pourtant très rares sont les villes en France qui ont la même continuité que la nôtre tout en haut du Palmarès des villes et villages fleuris de notre pays. Nous le redisons, ces mises en cause affectent les services municipaux et d'agglomération qui se donnent sans compter pour rendre notre ville toujours plus agréable à vivre.Tout à fait complémentaire avec la ville prudente, Albi a également reçu en 2022 le label Ville amie du vélo. Dernièrement, un 5e arobase a été décerné à notre Ville pour sa politique en matière de communication numérique, la plus haute distinction délivrée par l'Association nationale Villes internet. Mais de cela nos opposants ne parlent même pas. On pourrait aller sur le terrain de la biodiversité, et des très nombreux succès remportés, ici et là, en terme labels. La vérité est que notre Ville est régulièrement citée en exemple dans de nombreux domaines et que notre opposition systématique et véhémente ne veut pas en entendre parler, quitte à remettre en cause le travail conduit par ces jurys nationaux, dont la compétence et l'indépendance sont pourtant les meilleures garanties.
Il s'agit pour eux d'entretenir les peurs et la sinistrose, de noircir le tableau autant que possible pour dénigrer le politique que nous conduisons pourtant dans le seul intérêt des Albigeoises et des Albigeois, loin des contingences politiciennes qui affaiblissent les débats et lassent nos concitoyens. Heureusement, cette opposition à énergies négatives est réduite aux acquêts et parfaitement inaudible puisque comme chacun le sait « tout ce qui est excessif est....»Le groupe majoritaire
Une rénovation qui pose question
Le pont-vieux est en travaux depuis début mars pour une rénovation rendue nécessaire par des infiltrations d’eau qui le fragilisent.
Ce chantier qui va s’étaler sur 2 années nécessite la fermeture totale à la circulation dans les premiers mois, puis une réouverture à la circulation dans un second temps dans le sens centre-ville – La Madeleine.
Ces restrictions de circulation sur un des plus vieux ponts de France vont donc poser de gros problèmes de circulation pour passer de la rive droite à la rive gauche du Tarn, et ce n’est pas la navette électrique mise en place à cette occasion entre la place du Vigan et le gare de La Madeleine qui va résoudre le problème.
Cet épisode illustre la nécessité d’un troisième pont sur la ville, véritable arlésienne de la politique albigeoise, qui désengorgerait le centre-ville et le pont vieux pour la liaison entre les quartiers Nord et Ouest de la ville.
Les habitants de ces quartiers ainsi que les commerçants du centre-ville en seraient les premiers bénéficiaires.
F. CABROLIER
Pour le Rassemblement National Pour les Albigeois,
Contact : 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.frVie quotidienne à Albi : des questions urgentes
Lors du Conseil Municipal du 13 Février 2023, nous avons interpellé Madame le Maire et l’équipe majoritaire sur des questions quotidiennes qui préoccupent beaucoup d’entre nous, en particulier l’insécurité routière et l’éclairage public.
Des albigeois de la Maladrerie, de la Madeleine, de l’avenue Pélissier, de l’avenue Foch font état de situations d’insécurité routière chroniques, telles que :- la vitesse excessive, y compris à proximité de passages piéton,
- les stationnements de véhicules sur les trottoirs, imposant aux piétons de circuler dans la rue
- l’effacement de bandes blanches de signalisation au sol
- le passage de poids lourds dans des rues leur étant interdites
Il est urgent qu’un plan de lutte concrète contre l’insécurité routière soit déployé pour mettre fin à ces problèmes qui sont régulièrement signalés par de nombreux habitants. Par ailleurs, la mairie a décidé de faire un effort de diminution de la consommation énergétique par des mesures d’extinction de l’éclairage public dans certaines zones. Cet effort de sobriété énergétique va selon nous dans le bon sens.
Pour autant, des retours nombreux d’habitants, piétons et cyclistes en particulier, posent le problème des rues complètement noires à partir de 23h le soir dans lesquelles il est difficile de circuler à pied ou à vélo. La qualité médiocre des chaussées et trottoirs rend la circulation dangereuse dans ces zones non-éclairées.Nous demandons que la concertation annoncée avec la population pour faire le bilan de cette action et l’ajuster au plus près des besoins soit mise en œuvre rapidement et démocratiquement. Nous appelons à un vaste plan de rénovation des trottoirs et des chaussées pour permettre à chacun d’avoir accès dans de bonnes conditions à l’espace public.
N Ferrand-Lefranc, P.Pragnère, JL.Tonicello, N.Hibert, B.Duponchel, S.Soliman
Collectif Citoyens, écologistes et gauche rassemblée
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.frÀ mi-mandat que retenir de notre action lors des 18 conseils municipaux ?
Notre groupe respectueux des engagements pris lors de la campagne électorale a, par ses interventions, agi dans l’intérêt des citoyens. Nous sommes conscients du poids des politiques néolibérales sur notre collectivité, avec un désengagement de l’Etat sur tous les dossiers sociaux, régaliens et d’aménagement du territoire.
Pour répondre aux besoins de la population, nous avons proposé la gratuité de services : parking, eau (les premiers m3), transport (vers la plaine des sports le mercredi et samedi…) et la création d’un fond d’urgence pour les personnes en difficultés.
La culture fut un sujet important avec la municipalisation du musée Toulouse-Lautrec, le statut d’établissement public n’est-il pas plus avantageux pour obtenir des cofinancements? La disparition programmée de la MJC restera comme une décision politique sectaire de la municipalité.
Nous avons fait voter une motion pour la création d’un centre de santé public en Albigeois, et continuons de porter le contournement de notre ville afin de réduire les pollutions. Nous avons proposé de préempter le Carmel pour loger de jeunes travailleurs ou une résidence d’artistes, et ses jardins comme ilot de fraicheur en accès libre pour les habitants du quartier….Le circuit automobile, pris en régie municipale, peut devenir une infrastructure pour la recherche industrielle verte menant vers la création d’emploi.
Les élus issus du peuple doivent rester près du peuple, voilà pourquoi nous avons proposé au conseil municipal de soutenir le mouvement populaire contre le texte de la réforme des retraites. Dans le respect de notre collectivité territoriale nous continuerons notre action de propositions sur la base de nos convictions.
-
Les énergies positives
Alors que l'Assemblée nationale apparaît plus déchirée que jamais, présentant le pire visage qui soit de la chambre basse, entre invectives et obstruction parlementaire, alors que certaines de ces pratiques tendent à contaminer nos assemblées délibératives locales, nous continuons à oeuvrer dans le calme et la sérénité, en responsabilité, dans le respect des engagements pris. Au lendemain du vote du budget de la Communauté d'agglomération à une très large majorité, nous avons présenté à la presse les grands contours d'un projet majeur pour notre territoire: donner un avenir à notre circuit sans tourner le
dos à sa formidable histoire qui se confond avec celle des sports mécaniques, et du sport automobile en général. Un projet qui est également en phase
avec son temps parce que conçu adéquation avec le contexte juridique et environnemental de l'exploitation de notre circuit. En réalité, nous faisons ce que nous avions prévu de faire : créer sur notre circuit un centre de référence dédié aux nouvelles mobilités.Le projet qui porte le nom d’« Albility », contraction d'Albi et de mobility, confirmant son positionnement international et notre engagement à développer les énergies décarbonées, s'articulera autour de deux pôles.
Un pôle structuré autour du développement économique, plus spécifiquement de l'innovation dans le secteur des nouvelles mobilités, et de la formation avec la création dès 2022 d'un campus hydrogène. Ce volet du projet porté par l'agglomération est déjà bien avancé. De nombreuses entreprises frappent à la porte. Des financements publics importants ont été obtenus pour le développer, pour un investissement global supérieur à 10 millions d’euros.
Un pôle grand public au nord est du circuit avec une grande diversité d'activités ayant pour fil rouge les mobilités électriques qui préservera la vocation sportive de l’équipement. Une étude commandée par la Ville a confirmé le formidable potentiel du site. Elle préconise la création d’une deuxième piste qui serait tracée sur mesure pour ces véhicules qui connaissent un succès croissant. Elle empruntera la piste historique qui sera préservée pour permettre l'organisation des grandes compétitions nationales qui participent grandement à l'attractivité de notre ville et génèrent des retombées significatives pour l'économie locale.
Ce projet d'avenir s’inscrit dans une intégration opportune et unique en France au sein d’un complexe singulier comprenant l’aérodrome et le parc des expositions. Un projet à énergie positive au regard notamment de l’évaluation du potentiel photovoltaïque du site qui sera conduite sur l’ensemble des surfaces susceptibles d’accueillir ces implantations en tenant compte des impératifs de l’aérodrome. Il faut de l'énergie pour porter un tel projet. Nous n'en manquons pas. Nos partenaires n'en manquent pas. Les Albigeoises et les Albigeois n'en manquent pas. Et ce sont des énergies positives !Le groupe majoritaire
Une rénovation de Cantepau unique sur Albi
Depuis l’année dernière le quartier de Cantepau est l’objet d’une rénovation urbaine unique sur Albi avec la démolition d’immeubles soit 172 logements, en
parallèle de la réhabilitation de 187 logements par Tarn Habitat.Ces travaux de grande ampleur s’effectuent dans le cadre de l’ANRU (Agence Nationale de Rénovation Urbaine) pour un montant total de 60 millions d’euros dont 43 millions d’euros pour l’habitat.
Le but est d’ouvrir le quartier en créant de grands espaces, et des nouvelles voies; la maison de quartier va être rénovée, la halte-garderie sera déplacée et
bénéficiera de plus de places disponibles, la dalle Bonaparte verra l’installation de nouveaux services.Si on y ajoute la présence d’un city stade couvert, d’une médiathèque, d’une Maison France services, d’un Carré jeunes, d’une base de loisirs, d’une école
primaire, le quartier de Cantepau est assurément le quartier d’Albi où l’investissement public a été le plus important ces dernières décennies.S’il était certainement nécessaire d’améliorer l’habitat, il sera encore plus utile de rétablir la sécurité dans les années à venir dans ce quartier, c’est ce qu’attendent de nombreux habitants !
F. CABROLIER
Pour le Rassemblement National Pour les Albigeois,
Contact : 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.frPasserelle(s)
Il y a celle qui devait coûter 4 millions d’euros, qui en est à 12 et n’est toujours pas en place. Parions qu’elle nécessitera encore quelques millions d’euros, si elle est installée un jour.
Il y a celle, plus discrète, qui permet à des Albigeois de se déplacer d’une partie de quartier à l’autre : c’est la passerelle de la gare de la Madeleine.
Ouvrage du début du XXe siècle, ses ferrailles de béton armé se décomposent, la rendant dangereuse. Elle a été fermée provisoirement en 2019, dans l’attente d’être réparée. Son propriétaire ? La mairie d’Albi, qui ne l’a pas entretenue et fait le mort pour la remettre en état.
Car les élus majoritaires préfèrent utiliser notre argent à démolir le centre social de Cantepau, qui a pourtant été entièrement et récemment rénové.
Élus majoritaires, nous aurions conservé et valorisé ce bâtiment du centre social, qui abrite des activités créées par les habitants du quartier : c’était l’objectif de la CAF quand elle en avait la responsabilité. Ce n’est pas celui des élus majoritaires.
Ce bâtiment fonctionnel et en parfait état pourrait abriter des activités associatives ou économiques : les besoins sont importants et sans solution à ce jour. Nous aurions, avec cet argent économisé, rétabli la passerelle de la gare de la Madeleine, pour faciliter le quotidien des habitants du quartier.
Mais il est vrai que cette passerelle n’est pas un projet « pétillant », « attractif » ou « remarquable ».
C’est un projet simple tourné vers l’amélioration du déplacement des gens du quartier.
Un investissement pour les Albigeois.
Notre choix.N Ferrand-Lefranc, P.Pragnère, JL.Tonicello, N.Hibert, B.Duponchel, S.Soliman
Collectif Citoyens, écologistes et gauche rassemblée
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.frPassez, il n’y a rien à voir
Le CDEN réuni pour préparer la rentrée scolaire 2023, acte la plus grosse perte de postes de l’académie pour le Tarn (-9) alors que nous avons le 2e ratio Prof/élèves le plus faible d’Occitanie. Albi perd 2 classes : 1 à Mazicou, 1 à la Viscose où des enfants souffrant d’autisme sont intégrés dans les classes. Les syndicats et parents d’élèves sont mobilisés contre cette mesure qui dégrade les conditions, d’apprentissage des élèves, et celles de travail des enseignants là où elles sont acceptables. Des classes de GS, de CP et CE1 à 24 élèves max, mais pas avec 28 ou 31 élèves dans les autres !
L’élue de la majorité albigeoise en charge des écoles a pourtant voté ces suppressions de postes lors du CDEN, au détriment des élèves albigeois et des Tarnais, contre l’avis unanime des syndicats enseignants, fédération de parents d’élèves, Federtep, Région et Département.
Cette motion présentée au Conseil municipal demande au rectorat l’annulation des suppressions de classes : 8 votes pour: Opposition de gauche: 8 votes pour; le groupe majoritaire vote contre.
Autre sujet crucial: la réforme des retraites qui, si elle passait, impacterait durablement la vie des Albigeois-es et par là l’économie ainsi que la vie associative de notre cité… Nous souhaitions que le CM d’Albi, écoute et porte le refus massif (+ de 78% de la population) de cette réforme injuste: pénalise les plus précaires, inutile: déficit transitoire du à des recettes insuffisantes issus de la politique du gouvernement ( désindustrialisation, exonération de cotisations sociales), et illégitime: le Président n’a été élu que par défaut face à l’extrême-droite.
Refus de vote de la Maire arguant que cela n’avait pas d’intérêt local !
Ni l’éducation, ni les retraites n‘ont trouvé une écoute auprès de la majorité !Danielle PATUREY - André BOUDES
Pour le Groupe communiste et républicain
Contact : groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr -
Collectif par-ci, collectif pas-là
Certains de nos opposants en conseil municipal inscrivent leur action dans un «collectif» dont ils seraient l‘émanation. D’emblée, et dans un souci de transparence démocratique, se posent des questions relatives à la réalité de cette entité, particulièrement à son évolution dans le temps et à sa représentativité qu’il convient d’interroger. Et de constater qu’il existe une «mode» du collectif qui recouvre des réalités bien contrastées. Est représentatif le collectif qui possède les caractéristiques de l’ensemble dont il relève (à savoir ici les Albigeoises et les Albigeois), et peut, à ce titre, le représenter. Le collectif de nos élus minoritaires serait-il plus représentatif que le collectif constitué par le groupe majoritaire élu lui aussi au suffrage universel direct? La réponse est évidemment non. Ce d’autant que ce collectif s’étiole au fil du temps et surtout des projets. Face à un collectif majoritaire soudé qui représente tous les quartiers de la ville et agit dans l’intérêt général, d’une part, au regard des engagements pris devant les Albigeoises et les Albigeois, d’autre part, en s’adaptant au contexte instable qui caractérise notre société. De l’autre côté, le «collectif revendiqué» apparaît divisé, en partie du fait d’une partie de ses membres qui semble se complaire dans la vindicte et l’incantation. L’exemple des débats sur le circuit en conseil municipal illustre parfaitement la division qui traverse le collectif initial. Alors que nous voulons donner un avenir à notre circuit en l’inscrivant dans le paysage des équipements utiles au développement des nouvelles mobilités, certains continuent de placer le débat sur le terrain des règlements de comptes et des attaques personnelles.
En revanche, force est de constater qu’une partie de l’opposition de gauche se montre plus constructive, sans effets de manche, ni excès, mais avec un intérêt marqué pour le futur de notre circuit, considérant que son histoire n’a pas à être vouée aux gémonies. C’est ainsi que les délibérations portées par le collectif majoritaire ont été approuvées par 39 voix «pour» et 4 voix «contre». C’est la vérité du vote! Ainsi, de plus en plus souvent, on constate que ce «collectif électoral» composé en 2020 de huit membres, se retrouve réduit à quatre. Ces mêmes quatre élus que l’on retrouve sur la question essentielle de la conduite à tenir sur les conditions du vote du budget, l’acte majeur sur lequel notre conseil municipal doit se prononcer et qui permet à nos associations de disposer de leurs subventions dès le mois de janvier. Aucune construction n’est possible avec ces opposants-là. Les élus communistes ont d’ailleurs souhaité se constituer en groupe autonome, après quelques mois de «cohabitation », pour mieux représenter les siens et défendre ses positions, sans être l’otage de propos qui n’honorent pas leurs auteurs, tout en marquant à sa manière ses désaccords à l’endroit de notre majorité. La contradiction dans le débat politique est une source d’enrichissement lorsqu’elle n’est pas outrancière ou dénuée de fondement, se bornant à semer le doute ou l’inquiétude. Nous aspirons au dialogue avec celles et ceux qui acceptent de dialoguer en dehors de tout esprit démesurément polémique, en responsabilité
Le groupe majoritaire
Vive le circuit d'Albi !
Depuis le 1er janvier 2023 le circuit a donc été repris en régie par la commune d’Albi, le délégataire DS Events ayant exprimé son impossibilité de poursuivre le contrat de délégation de service public octroyé en 2015.
Les contraintes réglementaires en termes de bruit et de jours d’utilisation du circuit apparues à partir de 2017 rendaient l’exploitation du circuit non viable économiquement.
Mais le rôle néfaste des Verts et d’une partie de la gauche albigeoise avec des manifestations et des procédures judiciaires contre le circuit, a conduit aussi à ce que ce soit les contribuables albigeois qui épongent demain le déficit et non pas une entreprise privée.
Le circuit fait partie du patrimoine historique d’Albi, attire des dizaines de milliers de passionnés de sports mécaniques chaque année, est le lieu d’expérimentation de progrès technologiques notamment sur l’Hydrogène avec un centre des mobilités prévu, et joue même un rôle social et éducatif comme centre d’apprentissage pour des jeunes.
Alors même si il faut réduire la pollution et le bruit qu’il engendre et c’est le cas avec des grands prix qui deviennent écoresponsables, le circuit d’Albi doit perdurer !
F. CABROLIER
Pour le Rassemblement National Pour les Albigeois,
Contact : 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.frLa reine du bruit
Par délibération du conseil municipal du 12 déc 2022, Mme le Maire d’Albi est devenue la Reine du Bruit. En effet la ville a repris en régie directe le circuit d’Albi qui était géré depuis 2015 par la société DS Events. Aucune information ne nous a été communiquée sur le budget que la ville prévoit d’y consacrer. Nous ne connaissons que les dépenses pharaoniques engagées par la majorité municipale pour alimenter cette société : 180.000€ HT en décembre 2020, 165.000€ HT en juillet 2022, puis 550.057€ HT en décembre 2022, soit 895.000€ HT en 2 ans (C’est le prix de la fermeture d’une MJC, de gel ou de refus de subventions aux associations).
Ce montant équivaut à celui des investissements réalisés par la société DS Events. Son président s’était engagé «à ses risques et périls». Aujourd’hui, faute de bénéfices, il jette l’éponge et la majorité municipale le rembourse. Pendant 7 ans, pour le plaisir de quelques privilégiés, le circuit a fait environ 200 jours de bruit par an ; des centaines de plaintes ont été déposées, des centaines de condamnations prononcées pour des infractions au Code de la Santé Publique. Et la majorité municipale, magnanime, paye avec l’argent des albigeois.es.
Nous ne pouvons pas accepter cela, et informons les riverains du circuit que désormais Mme le Maire est devenue juridiquement responsable du bruit et des infractions possibles au Code de la Santé Publique. C’est donc désormais contre elle que les riverains victimes du bruit pourront porter plainte. Espérons que cela permettra au bruit, facteur de troubles majeurs de la santé, de cesser définitivement, et que toute activité sur le circuit sera désormais silencieuse et tolérable.
Avec cet espoir, nous adressons tous nos vœux aux Albigeoises et aux Albigeois, et surtout la santé, bien sûr, et le respect du Code de la Santé Publique !
JL. TONICELLO, N. FERRAND LEFRANC, P. PRAGNERE, N. HIBERT
Pour le Collectif Citoyens, Écologistes et Gauche Rassemblée
Contact : groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.frPour une civilisation plus vertueuse écologiquement, plus juste et solidaire pour un monde en paix
Au conseil municipal de décembre dans un contexte économique extrêmement dégradé, nous avons travaillé le budget primitif 2023. Partout dans l’hexagone les communes ont les mêmes problématiques à gérer : désengagement de l’État envers les collectivités locales, augmentation très forte des prix des énergies, inflation générale galopante autour de 7%, auxquels s’ajoute la spéculation sans scrupule des profiteurs de guerre qui percutent les budgets locaux. Nous réclamons à l’État la mise en place pour les collectivités un réel bouclier tarifaire, en le finançant par un prélèvement sur les scandaleux profits accumulés par les entreprises pendant cette période, tel TotalÉnergies qui a explosé ses bénéfices sur les 9 premiers mois de 2022 avec 17,3 Mds d’euros contre 16 Mds sur l’année 2021.
Les bilans des associations de solidarité, notent la dureté de la vie pour une trop grande partie des habitants. Certaines catégories de produits alimentaires flirtent avec 30% d’augmentation en un an et les prix des énergies pèsent lourdement dans les budgets familiaux. Nous demandons la création d’un fonds d’urgence pour répondre aux besoins des familles en grande difficulté et aux associations humanitaires qui leur viennent en aide. Voilà pourquoi nous avons voté contre ce budget qui nous est imposé par ces politiques libérales.
Nous avons voté la décision de prendre en régie le circuit automobile d’Albi. Celui-ci est pour nous et pour le monde du travail : une infrastructure d’avenir pour la recherche industrielle verte et donc pour l’emploi. Notre groupe a proposé des pistes d'utilisation et de financement en direction des utilisateurs, des collectivités, des fédérations sportives et bien sûr de l’Europe
Danielle PATUREY - André BOUDES
Pour le Groupe communiste et républicain
Contact : groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr
Tribunes libres 2022
-
Partageons ensemble les fêtes de fin d’année
À l’approche des fêtes de fin d’année, Noël et le Premier de l’an, dans un contexte difficile du fait de la superposition de crises de différentes natures, la Ville a fait le choix de maintenir ses animations et les illuminations qui symbolisent et agrémentent traditionnellement cette période. Elle a pu le faire car depuis des années, accompagnée par la Communauté d’agglomération, la Ville s’est résolument engagée dans la transition écologique et les économies d’énergie. C’est ainsi qu’elle a apporté une particulière attention à l’éclairage urbain en remplaçant progressivement ses ampoules au mercure par des leds. Et elle a fait la même chose lorsqu’il s’est agi de renouveler les décorations lumineuses de Noël, diminuant ainsi drastiquement sa consommation et donc sa facture énergétique.
Certains parmi nos opposants auraient souhaité nous plonger dans l'austérité là où nous recherchons la sobriété, tout en conservant le caractère festif de cette période afin de préserver le fragile équilibre de notre bien être ensemble. Ce jusqu’au-boutisme fait fi du moral des familles et des attentes légitimes de nos commerçants qui vivent de confiance plutôt que de défiance. Sans oublier les plus vulnérables d'entre nous qui n’ont pas accès chez eux à cette magie de Noël et qu’ils retrouvent un peu en déambulant dans la cité. Or c’est bien ensemble que nous devons partager les fêtes de fin d’année en ayant à l’esprit qu’une personne sur dix reste seule, sans cercle familial, amical ou professionnel. Et s’il est une période de l’année, où cette solitude est difficile à vivre, c’est bien celle qui se présente à nous.Ayons le réflexe de tendre la main aux plus démunis, à celles et ceux qui connaissent la précarité du fait du chômage, de la maladie et du handicap. En cette période paradoxale de crises et de fêtes, la solidarité est une exigence et l’affaire de tous. Les initiatives sont nombreuses, à l'image des réveillons de la solidarité. Il convient de les décupler dans un esprit de partage et d’entraide.
Ces fêtes de fin d’année doivent répondre aux attentes de toutes les générations et, autant que possible, du partage entre les générations. La sagesse et l'engagement de nos aînés nous sont indispensables. Le dynamisme et la créativité de nos jeunes et de nos actifs sont aussi essentielles pour progresser ensemble. Ainsi le bénévolat, expression remarquable de générosité, est une valeur cardinale qui n’a pas d’âge et qui permet de porter de formidables projets et d'animer la vie associative si foisonnante de notre ville. C’est pour cela qu’il doit être encouragé.Le groupe majoritaire au sein de notre conseil municipal vous souhaite une bonne année 2023, faite de partage et de solidarité, de générosité et de sérénité, une bonne santé pour vous et vos proches.
Le groupe majoritaire
Un permis de louer qui fait débat
Depuis le 1er Novembre tout propriétaire bailleur d’un logement dans le centre d’Albi doit remplir un formulaire Cerfa avant de mettre son bien en location, en plus des diagnostics (surface, énergie, amiante, électricité...) qu’il est déjà censé remettre à son locataire.
Ce document destiné à lutter contre les logements indignes et qui doit être annexé au bail sous peine d’amende, s’ajoute à une réglementation déjà complexe et surtout l’agglomération a un mois pour accorder son autorisation, ce qui rallonge les délais pour louer.
Selon l’Union Nationale des Propriétaires Immobiliers d’Albi, ce permis de louer n’est pas adapté au coeur de ville albigeois peu concerné par une proportion importante d’habitats dégradés .
Face à cette contrainte supplémentaire pour les propriétaires bailleurs souvent considérés à tort comme des vaches à lait fiscal ou au pire comme des privilégiés et qui pourrait pousser certains à ne plus louer ou à passer leur logement en Airbnb, j’ai été le seul élu Albigeois à m’abstenir sur cette délibération votée en début d’année.
F. CABROLIER
Pour le Rassemblement National Pour les Albigeois,
Contact : 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.frPour une tarification sociale et écologique de l’eau
Lors du Conseil Municipal du 7 novembre 2022, nous avons proposé l’étude d’une tarification progressive de l’eau sur Albi et l’Albigeois.
L’eau est une ressource vitale, nécessaire pour permettre à chacun des conditions de vie et d’hygiène convenables.
L’eau est aussi une ressource de plus en plus menacée par les sécheresses et les canicules à répétition causées par le réchauffement climatique global.L’enjeu politique de l’eau est donc double : social et écologique.
Social, car il s’agit pour la collectivité de garantir à tous l’accès à l’eau, nécessaire pour les besoins humains fondamentaux.
Écologique, car il s’agit de prendre soin de ce bien commun.Pour agir à notre échelle, nous proposons la mise en place d’une tarification sociale et progressive de l’eau potable, incluant la gratuité des premiers m³ d’eau. La consommation de l’eau serait hiérarchisée entre les besoins « essentiels », « habituels » et « de confort ». Le prix des premiers m³ d’eau, correspondant aux besoins « essentiels » serait abaissé. Celui des m³ d’eau « de confort » serait augmenté.
Les objectifs visés sont les suivants :- Permettre une baisse significative de la facture d’eau pour les ménages, les plus nombreux, qui consomment peu
- Économiser l’eau en favorisant les usages économes
- Mener cette opération à budget constant pour la collectivité
Ce voeu, soutenu par les deux élus du PCF, a été adopté, avec l’abstention de la majorité municipale. C’est maintenant à la Communauté d’agglomération, compétente en matière d’eau, de se saisir du sujet. L’eau est une ressource infiniment précieuse qui demande son partage équitable et sa protection.
Que l’année 2023 soit placée sous ces deux signes forts !
JL. TONICELLO, N. FERRAND LEFRANC, P. PRAGNERE, N. HIBERT, B. DUPONCHEL, S. SOLIMAN
Pour le Collectif Citoyens, Écologistes et Gauche Rassemblée
Contact : groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.frUn budget 2023 contraint
La guerre en Ukraine a provoqué un véritable séisme économique et politique. Les profiteurs de guerre sans aucun scrupule spéculent : une montée en flèche du prix des produits pétroliers, une inflation jamais vue depuis très longtemps. Cette Loi de finance 2023 présentée par le gouvernement ne répond ni aux besoins actuels ni futurs. En outre, le gouvernement a refusé le débat démocratique qui doit se tenir à l’Assemblée Nationale et au Sénat et est passé en force avec les 49.3. Nous devons sans cesse informer et demander à la population d'agir pour obtenir les moyens dont notre ville a besoin avec la Dotation de l’État en direction des collectivités indexée sur l’inflation.
Nous proposons que notre ville :
- Développe l’action sociale conjointement avec le Département en direction de nos concitoyens les plus touchés par cette crise.
- Organise une conférence des associations pour leur proposer une action collective auprès du Ministère des Finances parce que la seule reconduction de leur subvention est totalement insuffisante avec une inflation à 6 %.
- Mette en place une politique d’aide à la négociation des tarifs d’énergie pour nos entreprises industrielles, commerciales et artisanales.
- Réunisse tous ces acteurs avec les chambres consulaires pour leur proposer d’intervenir auprès de l’État et du Parlement afin d'étudier la mise en place d’un pôle public de l’énergie.
- Agisse pour que la masse salariale de nos agents augmente au maximum de ce qui est légalement possible car c’est bon pour notre économie.
- Étudie avec le CEREMA nos possibilités de diversification énergétique pour nos bâtiments
notamment avec le solaire et la géothermie.
Malgré cette situation, nous adressons nos voeux de bonheur et santé à toutes les Albigeoises et Albigeois.
Danielle PATUREY - André BOUDES
Pour le Groupe communiste et républicain
Contact : groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr -
Résolument optimistes et solidaires
Alors même que la pandémie du COVID est toujours présente après avoir bouleversé nos vies et notre économie, c'est la guerre qui frappe à nos portes provoquant une onde de choc dans le monde entier, venant aggraver une situation déjà fortement perturbée par la crise sanitaire. A ce contexte défavorable viennent s'ajouter les effets du changement climatique dont nous avons pu mesurer certaines conséquences au cours de ces dernières semaines. Dans ce monde incertain et turbulent, nous devons nous serrer les coudes en étant au plus proche des plus vulnérables et en nous gardant de toute forme de dramatisation qui n'aurait d'autre effet que d'aggraver les difficultés que nous rencontrons.
À l'échelle d'une ville comme Albi, si agréable à vivre, c'est le message que nous portons à travers nos actions et nos projets. Il s'agit de tenir le cap de nos engagements tout en nous montrant agiles face aux nouvelles attentes, dans une proximité permanente avec les Albigeoises et les Albigeois. Face aux tenants de la morosité, nous, groupe majoritaire, amenons de la positivité et de l'optimisme. Face à ceux qui s'emploient à noircir le tableau, nous, élus en responsabilités, avec le concours inestimable des services de la ville et de l'agglomération, entretenons la belle dynamique albigeoise. Face à ceux qui s'emploient à saper la confiance et le moral des Albigeoises et des Albigeois, nous nous employons à les conforter en accompagnant le changement et en nous tenant aux côtés des plus vulnérables. Ainsi le Centre communal d'action sociale de la Ville multiplie les soutiens apportés à celles et ceux qui sont confrontés aux aléas de la vie et à une précarité dont nous devons collectivement les aider à sortir. C'est pourquoi aussi nous avons créé un service de santé désormais très fortement implanté et reconnu par les professionnels. Avec à sa tête un élu engagé localement et nationalement, nous faisons de l'attractivité médicale une priorité de notre action. Une santé que l'on préserve jusque dans les assiettes de nos enfants scolarisés du fait de la démarche qualité conduite par notre cuisine centrale et du choix de privilégier les circuits d'approvisionnement courts auprès de nos producteurs locaux. De même qu'Albi est reconnue pour son action résolue en matière de biodiversité et de sport santé. Que dire de la culture et du patrimoine qui distinguent notre Ville entre toutes, donnant du sens à notre action et une perspective historique à ce que nous entreprenons au regard de l'héritage que nous avons reçu ? Le chantier qui va s'ouvrir pour la réhabilitation de notre Pont Vieux est à cet égard symbolique de ce lien si précieux que nous cultivons entre la richesse de notre passé et notre volonté d'aller de l'avant.
Au moment d'élaborer le budget 2023, très contraint par le contexte économique actuel, nous voulons, en responsabilité, préserver cette belle dynamique albigeoise en étant en mesure de verser les subventions attendues par nos associations dès le mois de janvier, en maintenant un bon niveau d'investissement pour l'économie locale et de soutien aux plus vulnérables. N'en déplaise à certains de nos opposants qui préféreraient que nous adoptions le budget de la Ville au mois de mars, mettant en difficulté nombre de ces associations si essentielles à la vie et à l'animation de notre cité. Or, dans ce monde incertain et turbulent, c'est la capacité de résilience individuelle et collective qui fera la différence. Incontestablement notre ville, grâce à ses forces vives, les Albigeoises et les Albigeois de toutes les générations, ses associations, ses entreprises et ses commerces, s'inscrit dans ces valeurs de la résilience et de la bienveillance.
Le groupe majoritaire
Le circuit doit perdurer
Plusieurs incertitudes planent sur le circuit, d’abord la prorogation de l’homologation du circuit qui s’arrête en Septembre 2023, la Délégation de Service Public (DSP) passée avec l’exploitant qui prend fin mi-Novembre 2022, et surtout un nouvel arrêté du Maire du Séquestre qui doit reconduire des manifestations de plus de 4 véhicules pour 2023.
Le succès du dernier grand prix camions avec 20 000 spectateurs montre l’appétence des Albigeois et des tarnais pour ces manifestations sportives ; la ville rayonne bien au-delà de ses frontières et les commerces avoisinants profitent de cet afflux sur plusieurs jours.
Mais l’avenir du circuit est aussi industriel avec le développement d’un centre d’essai pour la filière hydrogène. Les évolutions technologiques permettent d’améliorer les nuisances sonores et la pollution, à l’image du grand prix camions qui est régi par une charte écoresponsable avec l’utilisation notamment de biocarburant pour les courses.
Au nom du patrimoine albigeois, de la passion de milliers de tarnais, des retombées économiques, industrielles et publicitaires, le circuit doit trouver la voie d’une seconde jeunesse.
F. CABROLIER
Pour le Rassemblement National Pour les Albigeois,
Contact : 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.frVivre en ville
Bruit, incivilités, saleté.
La concentration humaine sur un même territoire peut rapidement devenir difficile. Les Albigeois du centre ville en font de plus en plus souvent l’expérience.
Comment concilier vie quotidienne des habitants et vie animée des vacanciers dans le cœur touristique de la cité ?
C’est la question de la fin de l’été, posée par des Albigeois excédés par la transformation de leur rue en toilettes publiques et par le niveau de décibels incompatible avec des nuits réparatrices.
Faudrait-il que tous les habitants du centre ville partent vivre ailleurs, pour laisser se transformer la cité épiscopale en parc d’attraction et de locations saisonnières ?
Alors que la tranquillité publique comme la propreté de la ville sont de sa responsabilité, le dialogue avec la mairie tourne court.
Pourtant, c’est par le dialogue que peut se trouver le juste équilibre entre les différents usagers du centre ville, qu’ils soient habitants, commerçants, touristes, étudiants ou travailleurs.
Et lorsque des solutions sont trouvées, c’est de la responsabilité de la municipalité de les faire respecter tout comme il est de sa responsabilité de veiller à la tranquillité et la salubrité publiques.
Le moteur de l’économie touristique ne peut tout autoriser, sous peine de voir déserter le moteur de l’économie du quotidien, celle des Albigeois, aussi contribuables, qui vivent là tous les jours de l’année.
Écoute, dialogue, respect.
Parce que vivre en ville, c’est vivre ensemble
JL. TONICELLO, N. FERRAND LEFRANC, P. PRAGNERE, N. HIBERT, B. DUPONCHEL, S. SOLIMAN
Pour le Collectif Citoyens, Écologistes et Gauche Rassemblée
Contact : groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.frPas question que la population paie la politique de guerre
Les livraisons d’armes extrêmement coûteuses à notre pays que la France fournit à l’Ukraine ne peuvent qu’aggraver un conflit qui nous a conduit à une crise énergétique inédite menaçant très gravement les finances de notre commune. Alors que l’ancienne chancelière allemande Angela Merkel appelle à des négociations pour que se taisent les armes, le président Macron poursuit une ligne d’alignement sur l’OTAN qui fait craindre le pire : que la guerre se poursuive et que notre pays paie une facture insupportable pour les familles, pour nos entreprises et pour nos collectivités.
Si la guerre se poursuit, l’Europe va s’affaiblir de façon gravissime par l’inflation, une explosion du chômage, la destruction de notre économie. Notre commune devra soit fermer des services, voire licencier les personnels précaires de nos collectivités, soit augmenter fortement sa fiscalité sur les entreprises et les ménages.
Sans la recherche d’une solution diplomatique rapide cette guerre risque d’entraîner l’Europe dans le désastre et la création de blocs militaires sur-armés mettant en péril l’humanité. Les élus avec les habitants peuvent jouer un grand rôle pour que dans notre ville et dans toutes celles d’Europe et du monde, les voix de la sagesse s’imposent aux dirigeants des États, pour que l’exigence de Paix se fasse entendre et que les belligérants cessent ce conflit, fassent taire enfin leurs armes.
Danielle PATUREY - André BOUDES
Pour le Groupe communiste et républicain
Contact : groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr -
Albi, « ville référence » en matière de préservation et de valorisation de la biodiversité
L’évolution de la biodiversité est un enjeu mondial avec une inquiétude grandissante sur les conditions de vie actuelles et futures sur notre planète. La volonté politique d’agir en faveur de la biodiversité locale remonte au premier mandat de Stéphanie Guiraud-Chaumeil avec l’officialisation dès 2014 de la création d’une délégation à la biodiversité dotée d’un budget dédié.
La ville d’Albi est mondialement renommée pour son centre historique très minéral, inscrit par l’UNESCO, pour partie, sur la liste du patrimoine mondial. Mais il nous faut avoir bien conscience par ailleurs que plus de la moitié des 44 km2 de superficie communale sont des terrains agricoles ou naturels, avec une grande diversité de biotopes (plaine alluvionnaire, coteaux calcaires, prairies naturelles, jardins de ville, espaces boisés, cours d’eau avec ripisylve importante,…). Parmi les multiples espèces animales et végétales présentes, plusieurs sont patrimoniales et protégées : castors, loutres, faucon pèlerins, hiboux grand-duc, genettes, tulipes sauvages …
Dès 2015, la Ville valorisait les actions des associations locales avec des inventaires naturalistes et surtout la publication d’une longue série en cours de guides taxonomiques (oiseaux, insectes, mammifères, reptiles-amphibiens, flore, ...) téléchargeables librement et distribués aux écoliers d’Albi, avec des utilisations pédagogiques en classe et en famille.
La réalisation de 2018 à 2020 d’un Atlas de Biodiversité Communale (ABC), a permis de répertorier les zones communales à enjeux écologiques, de sensibiliser les Albigeois à l’importance et à la qualité de leur environnement naturel (une bonne information est un préalable à toute action de préservation) et de recenser les futures pistes d’action.
Ce rôle catalyseur et fédérateur de la Ville en faveur de la biodiversité locale se poursuit sur ce mandat avec la mise en place à venir d’un Conseil local de la biodiversité, la publication continue de guides naturalistes, les aménagements écologiques sur les parcelles communales naturelles, les expérimentations en cours pour la régulation des pigeons et des moustiques en centre-ville, …
Les multiples actions de la municipalité en faveur de la biodiversité sont reconnues régionalement et nationalement : Albi ville moyenne lauréate en 2016 du concours «Capitale française de la biodiversité», labellisation «3 libellules» en 2018, 3 espaces naturels communaux classés «refuges LPO », présence des directeurs de la biodiversité régionale (OFB et ARB) ainsi que d’Allain Bougrain-Dubourg pour la clôture de l’ABC de la Ville et pour la remise du label «Territoire Engagé Nature».
Fil rouge de l’engagement naturaliste sur la durée de la municipalité, l’envol espéré mi 2023 depuis le nichoir du clocher de la cathédrale Sainte-Cécile du 50e bébé faucon pèlerin, avec un suivi en streaming proposé depuis son éclosion via l’application « Albi dans ma Poche». Avec vous, pour Albi, préservons et valorisons la richesse de notre biodiversité locale.
Bruno LAILHEUGUE, adjoint au Maire délégué à l'Urbanisme, aux Aménagements et à la Biodiversité
Pour le groupe majoritaireHashtag violences
Depuis quelques années, la boîte de nuit le Hashtag située aux Cordeliers occasionne de nombreux débordements pour les riverains, tapages nocturnes, bagarres, dégradations en tous genres se succèdent à proximité de cet établissement de nuit.
Mais cet été un incident filmé dans la rue de Genève a impliqué des agents de sécurité de l’établissement, que l’on voit frapper à terre un jeune homme qui ne paraissait pas agressif.
Il est certes difficile aujourd’hui de faire face à des jeunes irrespectueux et parfois violents à l’entrée ou à l’intérieur d’une boite de nuit, mais il est étonnant et plus rare de voir les portiers se livrer à un tel acharnement à 50m de leur établissement.
Le patron dit avoir renforcé la sécurité de son établissement avec depuis peu une personne à l’extérieur, mais la tranquillité publique dans une rue à proximité incombe aux policiers qu’ils soient municipaux ou nationaux.
C’est pourquoi je demande à ce que les patrouilles de police s’intensifient la nuit aux abords de cet établissement, pour la tranquillité publique et avant qu’un drame n’arrive.
F. CABROLIER
Pour le Rassemblement National Pour les Albigeois,
Contact : 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.frAux arbres, citoyens !
Notre ville a fait récemment l’objet d’une visite d’inspection du jury national des villes et villages fleuris afin de déterminer si Albi méritait toujours de garder ses 4 fleurs affichées sur les panneaux d’entrée de notre ville. Si à l’origine, il s’agissait de compter les pots de fleurs, il en va tout autrement aujourd’hui, dans le contexte du réchauffement climatique : déminéraliser, mettre de la nature en ville, diminuer les gaz à effet de serre notamment de la circulation routière, préserver ou créer des îlots de fraîcheur…
Or, en la matière, force est de constater que plusieurs décisions municipales ont été prises à contre-sens de ces priorités. De nombreuses places minérales sans arbres ont été aménagées. Que l’on songe, par exemple, à la place du Château, au pied de la cathédrale : l’absence d’arbres y est criante et fait de cet endroit un véritable four. Des habitants y ont mesuré 50° lors de la canicule de juin !
Des rues sont régulièrement refaites : avant comme après, pas d’arbres. Le square d’Aragon, récemment réaménagé, est également bien peu arboré. On préfère y installer des brumisateurs… quelle absurdité au vu des interdictions d’usage de l’eau en période de sécheresse !
Pourtant, sans remettre du végétal, aucune chance de faire baisser la température en ville. Il s’agit donc bien d’une urgence à l’heure des canicules toujours plus fréquentes et violentes que nous subissons. Aux arbres, citoyens !
JL. TONICELLO, N. FERRAND LEFRANC, P. PRAGNERE, N. HIBERT, B. DUPONCHEL, S. SOLIMAN
Pour le Collectif Citoyens, Écologistes et Gauche Rassemblée
Contact : groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.frLA GRATUITÉ un enjeu pour une nouvelle civilisation
Déjà plus de vingt ans se sont écoulés dans ce 21 siècle et nous constatons avec tristesse qu’il ressemblera aux 100 ans du siècle précédent, si nous ne faisons rien. Les situations sociales et écologiques se dégradent sous le regard cynique de ceux qui continuent à penser égoïstement. Malgré la crise sanitaire, le réchauffement de la planète, la paix menacée dans le monde et ses conséquences économiques dramatiques pour les populations, le raisonnement reste le même : faire des profits.
Au début de la crise du Covid il y avait une timide unanimité pour réclamer une nouvelle civilisation, timide car ce fut une unanimité de façade, tout est déjà oublié. Cependant comme le dit Edgar Morin : « le temps est venu de changer de civilisation, et de modeler la terre patrie». Penser une nouvelle civilisation c’est se préoccuper de chaque famille, de la commune, du territoire, du pays au service des citoyennes et des citoyens, c’est se demander comment ré -industrialiser localement, faire de l’agriculture de proximité, c’est naturellement mettre les biens communs à disposition de toutes et tous, et la gratuité des biens est ainsi posée. La gratuité ne signifie pas qu’un bien n’est pas payé, elle signifie qu’un bien est collectivement disponible car collectivement payé.
À chaque Conseil Municipal nous posons cette légitime vision, qui semble pour beaucoup utopique. Atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050 implique une augmentation très forte du nombre de déplacements en transports collectifs. Cela doit évidemment être le cas dans les villes et pour cela, l’outil privilégié est le passage aux transports urbains gratuits. Tout au long de notre mandat, nous porterons aussi la gratuité des premiers M3 d’eau qui devra être reconnu comme un bien commun gratuit pour tous.
L’école publique gratuite fut une utopie et pourtant … La nouvelle civilisation qui peut sauver l’humanité est celle de cette mise en commun.
Danielle PATUREY - André BOUDES
Pour le Groupe communiste et républicain
Contact : groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr -
L’eau : une ressource précieuse, à préserver et à partager
La saison estivale a été marquée par la répétition d’épisodes de canicules et de sécheresse particulièrement sévères, provoquant de nombreux incendies à travers le pays, des restrictions de consommation d’eau et présentant un enjeu de santé publique, notamment pour les plus vulnérables. Nous saluons la force et le courage de nos sapeurs-pompiers confrontés à des incendies de grande ampleur sur de multiples fronts. Face à de tels phénomènes, il est un maître-mot : la solidarité. Solidarité européenne dans la lutte contre le feu avec la mobilisation de moyens humains et matériels de l’Union, solidarité de Ville et de quartier en proximité immédiate avec nos concitoyens.
À Albi, les mesures prises par anticipation pour préserver la ressource en eau démontrent que les grands enseignements des crises passées ont été tirés. Ainsi notre ville a mis en œuvre un certain nombre de mesures temporaires en complément de celles déjà prises au niveau de son patrimoine végétal pour contribuer à une gestion raisonnée de l’eau.
Ces mesures ont consisté à suspendre l’arrosage sur la plupart de nos espaces verts, gazons et pelouses, ainsi que sur 15 des 18 stades en herbe gérés par la Ville (à l’exception des trois stades qui accueillent des compétitions nationales). Il a été procédé à l’arrêt des arrosages des massifs fleuris avec arrachage des plantes au fur et à mesure de leur dépérissement. Les bacs ont été enlevés du centre-ville pour éviter qu’ils ne soient exposés aux chaleurs extrêmes. Afin de sauvegarder notre patrimoine végétal historique et la biodiversité locale, des arrosages raisonnés des jardins remarquables et des jardins patrimoniaux ont été autorisés par la préfecture.
Ces dérogations ont concerné le Parc Rochegude, les Jardins du palais de la Berbie, le Jardin national et le cloître Saint-Salvi. Outre leur intérêt patrimonial, ces jardins ont contribué à créer des îlots de fraîcheur accessibles à tous en cette période de canicule. L’arrosage raisonné des jeunes arbres et arbustes a été également maintenu pour garantir leur pérennité au-delà de cette période de sécheresse. La présence de sondes et de capteurs connectés installés au pied de certains de ces arbres ont permis de savoir précisément quand ils avaient besoin d'eau et en quelle quantité leur en apporter.
Face à une situation qui pourrait se reproduire en lien avec le réchauffement climatique, la Ville a conduit une politique équilibrée entre impératif de réduction drastique de la consommation de la ressource et nécessité de préserver des îlots de fraîcheurs pour tous. De même que nous défendons l’accès à une eau potable de qualité à un coût maîtrisé. La création d’une direction du cycle de l’eau à la communauté d’agglomération afin de porter en cohérence les investissements nécessaires pour renouveler nos réseaux d'eau potable et d'assainissement s’inscrit dans cette démarche d’optimisation de la gestion d’une ressource vitale qui tend à se raréfier. Il y a là un enjeu majeur pour nos collectivités. Les nôtres ont fait le choix d’un mode de gestion en régie de l’eau potable et de l’assainissement. À Albi et en Albigeois, nous avons donc fait le choix de créer un véritable service public de l’eau considérant que cette gestion relève de l’intérêt général. Nous sommes particulièrement attentifs et engagés à cet égard.
Le groupe majoritaire
Retour sur le vote sur l’extension du périmètre de stationnement
Fin juin la majorité a voté le passage de certaines rues en stationnement payant, avec notamment la partie commerçante de l’avenue du Colonel Teyssier et du Boulevard Soult mais aussi des parties plus résidentielles comme la rue du Roc et la rue du Jardin.
J’ai alors demandé que ceux qui travaillent dans ces rues puissent au moins avoir accès à l’abonnement de 25€/mois réservé aux services de santé et de maintien à domicile, ce qui a été refusé.
La voiture devient un luxe pour les résidents qui vont devoir payer 15€/mois pour stationner leur véhicule devant chez eux, ou ceux qui ne peuvent venir à vélo pour travailler en ville, tout cela au bénéfice d’une société privée QPARK dont on peut se demander si cette opération n’est pas une compensation de la gratuité des stationnements octroyée en coeur de ville.
J’ai voté contre cette mesure, la gauche s’est abstenue sous la pression des verts, et la majorité a voté pour en rappelant qu’un jour « il faudra se poser la question du stationnement des voitures sur voirie ! ».
F. CABROLIER
Pour le Rassemblement National Pour les Albigeois,
Contact : 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.frLa démocratie en conseil municipal
Prendre la parole pour exprimer un point de vue différent sur la MJC : c’est le chaos !
Inviter les Albigeois à participer à une enquête publique : c’est un appel à la désobéissance civile !
Le conseil municipal de juin a donné lieu à des prises de position politique inquiétantes pour une municipalité « sans étiquette » et qui se targue de faire de la démocratie participative.
L’élection n’est pas un « pass démocratique » permettant aux seuls élus majoritaires d’exprimer leur vision des choses.
Un conseil municipal est un lieu de délibération, c’est-à-dire un lieu de réflexion et de débats afin que les élus prennent une décision mûrement réfléchie.
Refuser la parole à des élus minoritaires, ne pas leur répondre, leur couper le micro ou les moquer dans les tribunes de la majorité reflète le mépris à leur égard, à l’égard des 40 % des votants Albigeois qui leur ont donné leur voix.Vouloir à ce point éradiquer l’expression de la différence et de la diversité est même troublant.
Ces attitudes bien peu démocratiques traduisent aussi le manque d’arguments sérieux et une certaine fébrilité.
Nous continuerons à porter en conseil municipal des questions soulevées par les Albigeois, concernant l’intérêt général.
Nous continuerons à faire des propositions alternatives.JL. TONICELLO, N. FERRAND LEFRANC, P. PRAGNERE, N. HIBERT, B. DUPONCHEL, S. SOLIMAN
Pour le Collectif Citoyens, Écologistes et Gauche Rassemblée
Contact : groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.frRedonnons au conseil municipal son rôle politique
Chacun peut se faire une idée du déroulement de nos conseils municipaux, par sa présence au Conseil municipal ou par la vidéo mise en ligne sur le site de la mairie. Nous, élus communistes pensons que les débats ne correspondent pas aux enjeux politiques et sociaux du moment, ainsi il y a peu d’analyses des retombées des politiques nationales sur certaines de nos délibérations. Nous affirmons que la sécurité est un droit fondamental pour tous, indissociable d’une République sociale et démocratique, or nous sommes aujourd’hui bloqués dans le cadre de la loi sécurité globale et l’État s’est désengagé de ses compétences à l’égard de ce qui est et doit rester un service régalien.
Le rôle de la commune doit être beaucoup plus dans la prévention: elle doit favoriser les liens entre la population et ses services avec un service municipal en îlotage au plus près des Albigeois et des médiateurs de rue; la sanction, si elle est nécessaire, devant rester de la responsabilité de l’État et de la justice. Autre sujet participant au lien social : la MJC. Il nous semble que nous aurions pu créer un lieu multi-fonctionnel au service de notre jeunesse. Une analyse aurait du être menée afin d’offrir dans un même lieu un logement et la possibilité aux jeunes de devenir acteur et auteur de leur propre vie grâce à la multitude des activités d’une MJC. Peut-être est-il encore temps de lui donner un bâtiment à proximité du nouveau foyer pour les jeunes ? Pourquoi pas les locaux du Carmel ?
Dernier sujet qui, par ces temps de canicule, manque aux Albigeois, les piscines qui devraient répondre à trois usages: l’apprentissage de la natation en milieu scolaire, les clubs de détente ou de compétition et un accès au grand public, d’autant plus en période caniculaire. Si en 2012, la majorité municipale avait eu un regard visionnaire elle n’aurait pas jeté par-dessus bord le bassin olympique du Caussels. Beaucoup ont lutté contre la destruction de ce patrimoine albigeois qui était un atout au service du développement du sport local et national. Hélas! Aujourd’hui deux bassins nordiques seraient nécessaires sur le Grand Albigeois, l'un à St Juéry et l’autre à Albi. Y a t-il eu vraiment un débat sur leurs nécessités et sur leurs implantations possibles ? Dans la situation sociale compliquée que vit notre pays et ses habitants est-ce une priorité ? Ces trois dossiers, plus la mobilité, l’accès aux services de santé, le pouvoir d’achat en berne, montrent combien il est nécessaire de débattre avec les Albigeois des priorités à définir collectivement pour notre commune. Pour cela organisons un grand moment de démocratie participative.
Danielle PATUREY - André BOUDES
Pour le Groupe communiste et républicain
Contact : groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr -
Un groupe uni avec vous pour Albi
Le groupe majoritaire de notre conseil municipal est constitué par des femmes et des hommes qui vous ressemblent. Une large majorité d'entre eux est issue de la société civile, autrement dit sans appartenance partisane. L’universitaire côtoie la directrice d’école, le retraité - le jeune actif, la secrétaire - le manager, l’infirmière - le buraliste, le vétérinaire - l’avocate... Notre groupe est à l’image de notre ville et de ses forces vives : intergénérationnel, divers dans la représentation des sensibilités politiques, des métiers et des quartiers. Il rassemble avant tout des compétences et une formidable envie d’agir pour les Albigeoises et les Albigeois de toutes les conditions. Les expériences des uns et des autres sont très utiles à la bonne gestion des affaires publiques et pour mener à bien notre projet de mandature en faveur du bienêtre ensemble.
L’engagement des 33 élus que nous sommes est donc largement déconnecté des enjeux de politique politicienne qui n’intéressent pas nos débats. Il ne s’agit pas pour autant de remettre en cause les partis politiques alors que leur pluralité est une condition essentielle du fonctionnement de notre démocratie, mais de les tenir à distance du champ municipal en considérant qu’ils ne doivent pas interférer avec la politique conduite au niveau local dans l’intérêt général et en proximité immédiate avec tous. Nos élus « encartés » s’inscrivent pleinement dans cette démarche. Mais force est de constater que lorsqu’un élu, aussi brillant soit-il, se présente sans étiquette à une élection nationale dans un contexte qui donne la primauté à l’appartenance partisane sur l’équation personnelle, il se trouve pénalisé ainsi que le territoire dans son ensemble qui aurait pu bénéficier de sa formidable expérience. Au niveau local, fort heureusement, c’est l’inverse. Face à l’obstruction véhémente et caricaturale d’une partie de l’opposition qui ne conçoit le débat que dans l’invective et la manipulation de la vérité, nous opposons nos convictions et nos valeurs : le courage, l’audace, l’entraide, la loyauté et l'enthousiasme. Face à la désunion, à l'agressivité et à la politisation à outrance qui constitue une réelle menace pour notre bien vivre ensemble, nous opposons notre sérénité et surtout notre sens de l'engagement et des responsabilités.
Tel est notre socle commun que l’on pourrait résumer en détournant quelque peu un dicton populaire : un peu de douceur et de modération dans un monde de brutes. Lors de la courte et intense période de canicule qui a touché notre ville dès le mois de juin, nombre d’entre nous ont été heureux et fiers d’appeler les plus fragiles de nos concitoyens pour se mettre à leur disposition et leur rappeler les règles à suivre pour surmonter cet épisode qui sera malheureusement appelé à se répéter. La Ville et ses partenaires ont une fois encore démultiplié les animations et les occasions de se retrouver cet été pour des moments de partage et de convivialité. Les élus du groupe majoritaire vous souhaitent un très bel été.
Le groupe majoritaire
La voiture, nouvelle vache à lait albigeoise
La Mairie a mis en place un nouveau mode de stationnement sur la voirie à compter de début juillet, avec le retour du disque pour les places bleues et le passage au stationnement payant dans certains secteurs jusqu’ici non payants. Dans les 2 cas beaucoup de mécontents, des commerçants du Castelviel et de la Maladrerie qui considèrent que le disque bleu qui autorise le stationnement pour une durée maxi de 30 minutes est insuffisant, et des riverains des secteurs Place Pelloutier, rue du Roc et avenue Foch qui devront maintenant s’acquitter d’un forfait pour pouvoir stationner leur voiture ! Au lieu de maintenir la gratuité du stationnement pour les secteurs non dévolus à des opérateurs privés, on étend le paiement à des zones toujours plus excentrées du centre-ville ! À Albi comme dans certaines grandes villes, la voiture semble être à la fois l’ennemie et un luxe pour la majorité !
F. CABROLIER
Pour le Rassemblement National Pour les Albigeois,
Contact : 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.frEt on s’étonne ?
La suppression effective de la MJC et la destruction prévue du centre social de Cantepau : deux marqueurs forts de ce premier tiers de mandat de la majorité municipale. Ces lieux symboliques permettaient aux albigeois non de consommer des activités mais de les créer, les expérimenter, les confronter, les développer.
Autant d’occasions d’une vie sociale de quartier ou autour d’activités culturelles qui facilitaient l’intégration et l’engagement de chacun dans la ville. Leur première qualité était humaine : la joie d’organiser une fête avec les gens du quartier ou de la MJC pour tous les albigeois, le plaisir de partager sa culture avec des découvertes culinaires ou les danses de son pays, la fierté de son premier concert devant un public,... La disparition de ces lieux signe aussi la disparition des liens qui s’y tissaient : suer ensemble pour montrer un barnum ou une scène, ça forge des amitiés ! Aussi l’écart est grand avec le slogan électoral de la majorité « notre projet, bien être ensemble ». La surprise et l’incompréhension traversent de nombreux Albigeois, d’autant plus que ces décisions ne figuraient pas au programme de Madame le maire ! Des décisions sorties du chapeau et imposées sans concertation, cette étouffante volonté de tout maîtriser, il n’y a pas mieux pour décourager les citoyens de participer aux affaires de la cité. Et on s’étonne du nombre croissant de citoyens qui ne votent plus ?
JL. TONICELLO, N. FERRAND LEFRANC, P. PRAGNERE, N. HIBERT, B. DUPONCHEL, S. SOLIMAN
Pour le Collectif Citoyens, Écologistes et Gauche Rassemblée
Contact : groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.frDÈS MAINTENANT AGIR
Le secteur routier est jugé responsable de 72 % des émissions de gaz à effet de serre de l’ensemble des transports et l’interdiction à la vente des voitures thermiques dès 2035, votée par le Parlement européen le 8 juin 2022, pose avec acuité la nécessaire transition écologique des transports. Passé cette date, seules les voitures dites à zéro émission – 100 % électriques ou hydrogène – pourront être mises sur le marché, mais reste sa faisabilité tant technique que sociale. Comment la population la plus pauvre aura accès à la mobilité demain ? Les véhicules électriques sont actuellement inaccessibles, les infrastructures de recharges très insuffisantes. Ce vote nous oblige à poursuivre nos réflexions et actions dans les collectivités territoriales. Aussi nous, élus communistes, posons la question de la mobilité de tous dans nos zones urbaines et péri-urbaines. Le développement des transports en commun en lien avec la gratuité est la réponse économique, sociale et sanitaire que les pouvoirs publics avec les usagers peuvent et doivent mettre en place. L’instauration de la gratuité des transports en commun est une grande idée qui concilie urgences sociales et environnementales.
À la main des collectivités, nous devons poursuivre la recherche, la formation, la production sur l’hydrogène nouvelle énergie, qui doit devenir un bien commun. N’attendons pas que les lobbies de l’or noir viennent s’accaparer cette nouvelle manne, nous pouvons constater que de l’Europe à notre État rien n’est écrit pour qu’existe une protection de cette richesse naturelle. Ne rétrocédons pas à TOTAL ou autres prédateurs, exploiteurs des sols et des peuples, ce que nous procurent les recherches collectives et la nature. 2035 c’est demain, agissons ici et dès maintenant pour la ré-industrialisation verte, créatrice d’emplois, et planifions les formations en sa faveur.
Danielle PATUREY - André BOUDES
Pour le Groupe communiste et républicain
Contact : groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr -
Le respect des engagements pris
La caravane passe...et les engagements pris continuent à se transformer en réalisations effectives au bénéfice du développement de notre Ville, de la qualité des services publics et, au bout du compte, des Albigeoises et des Albigeois. Dans un contexte financier très contraint, aggravé par les conséquences d’une crise sanitaire inédite par sa typologie et son ampleur, notre municipalité met en oeuvre le projet de mandature sur lequel elle a été élue. Si nous pouvons continuer d’aller ainsi de l’avant, cela est dû à la bonne gestion de notre collectivité et à la mobilisation de tous les services dont nous saluons l’engagement loyal et compétent. On ne peut pas en dire autant d’un quarteron d’opposants particulièrement agressifs et qui n’ont manifestement pas bien pris la mesure du rôle qui leur était dévolu dans le cadre d’un débat démocratique serein et responsable. Cela n’a évidemment aucune incidence sur notre détermination à agir dans le respect de nos engagements, ni même dans la conduite des affaires communales. Ainsi nos grands projets se déploient. La nouvelle maison de Quartier de Ranteil est une magnifique réussite au service de celles et de ceux qui s’engagent dans une proximité qui caractérise notre conception partagée de la vie locale. Cet engagement, on le retrouve aussi avec le succès remporté par le budget participatif. Ainsi le 31 mars dernier, ce sont pas moins de 101 idées qui ont été déposées. Cela constitue une véritable adhésion à cette démarche participative voulue et mise en oeuvre par notre majorité. Les Albigeoises et les Albigeois sont ainsi encore davantage acteurs du développement de la Ville en portant des projets que nous n’avions pas imaginés au moment de nous présenter devant eux. Nos élus et nos agents du service vie des quartiers - participation citoyenne peuvent être fiers du résultat obtenu dans l’attente de l’examen qui sera fait de ces projets par la commission créée à cet effet. La sécurité n’est pas en reste avec un autre engagement tenu avant même la mi-mandat : la création d’une brigade cynophile qui sera soumise à l’approbation de notre conseil avant que nous ne puissions voir évoluer nos « chiens policiers » sur le terrain. Ce nouveau dispositif atteste de la poursuite d’un effort sans précédent pour doter la Ville de moyens significatifs pour faire face à des évolutions préjudiciables de notre société. Que dire des riverains du jardin d’Aragon dont le cadre de vie a été bonifié par l’émergence d’un nouvel espace vert et d’aménagements urbains qualitatifs ? La Ville Verte et bienveillante, garante de notre bien être ensemble, se développe, elle aussi, avec ce nouvel espace doté d’une aire de jeu inclusive. Maison de Quartier de Ranteil, budget participatif, brigade cynophile, jardin d’Aragon : nous parlons là de projets majeurs, de faits, de réalisations que nul ne peut contester et que tout le monde peut partager. Les retombées sont là, positives, et nos projets apparaissent comme les meilleurs remparts contre la désinformation et la caricature. Les Albigeoises et les Albigeois sont très majoritairement fiers de leur Ville. Ils ont raison de l’être car Albi fait figure d’exemple des villes, où il fait bon vivre en harmonie les uns avec les autres.
Le groupe majoritaire
_____
L’insécurité, l’angle mort de la politique albigeoise
Plusieurs agressions récentes appelées pudiquement « faits divers » rappellent qu’Albi est confronté à une insécurité croissante même si elle est souvent cachée. Policiers municipaux et nationaux agressés lors d’interventions, bagarre au parc Rochegude au jeu pour enfants, jeunes hommes menacés au couteau en plein jour par 2 hommes rue Porta et Lycéen victime de coups de couteau à proximité du Lycée Toulouse-Lautrec, rodéos moto à Lapanouse et Cantepau, cambriolages en recrudescence notamment dans le quartier Veyrières et en périphérie dans la zone commerciale du Sequestre, trafics de drogues présents dans quasiment tous les quartiers, les exemples ne manquent malheureusement pas. Malgré le recrutement récent de 2 chiens pour la brigade de nuit et un ajout de caméras parfois défectueuses dans certains quartiers et place Sainte Cécile comme on l’a appris par la presse, on est encore loin du ratio constaté dans d’autres villes moyennes en terme d’effectif, et surtout il n’y aucune communication et même écoute des victimes de la part de la majorité municipale. Ainsi va la Macronie albigeoise.
F. CABROLIER
pour le groupe Groupe Rassemblement pour les Albigeois
Contact : 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr
_____
LA « DÉMOLIGARCHIE » À L’OEUVRE
La « démoligarchie » (« au pouvoir pour démolir ! »), ce triste néologisme inscrit au lexique albigeois lors de la destruction de la ferme de la Renaudié, pour y construire une zone commerciale, est à nouveau d’actualité. Depuis 2014, Mme le Maire et son équipe s'ingénient à saper le patrimoine social et culturel de notre ville : fermeture d’une école de quartier (Camille Claudel, après Pasteur), bétonnage de terres cultivables et cultivées, extension des zones commerciales, destruction de la piscine du Caussels, défense acharnée du circuit automobile et de ses nuisances…Aujourd’hui, c’est au tour de la MJC : suppression des subventions, arrêt du financement de la direction, reprise des locaux en septembre… c’est la fin de ce fleuron de l’éducation populaire qui, depuis 65 ans, contribue au rayonnement de notre ville et a permis à des générations de jeunes et moins jeunes Albigeois-es de s'épanouir. Pourquoi ? Pour quel projet ? Nous l'ignorons, la majorité ne répond pas, hormis par des arguments spécieux, à nos demandes d'explication. Cette décision injuste et injustifiée est la marque d'une politique qui vise à étouffer la volonté d’indépendance, l'esprit critique, la créativité et l'intelligence de ses jeunes et moins jeunes citoyen-nes. La mairie veut municipaliser toute l'activité culturelle pour mieux la contrôler et la museler. Nous appelons les Albigeois-es à se mobiliser pour refuser cet état de fait, et sauver ce qui peut encore être sauvé de notre MJC.
P Pragnère, N Hibert, N Ferrand-Lefranc, JL Tonicello, S Soliman,
B DuponchelCollectif Citoyens, écologistes et gauche rassemblée
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr
_____
Le macronisme en action
Le Président Macron confirme son acceptation de la politique européenne de réduction des dépenses publiques et sa volonté de contraindre les collectivités, dont les municipalités, à se priver de 10 milliards d’euros au cours des 5 prochaines années. Il veut imposer de lourds sacrifices aux collectivités locales dans le but de « maîtriser » les dépenses de fonctionnement et imposer une nouvelle baisse des effectifs des agents municipaux qui vous rendent service au quotidien. Quand les mairies ou autres collectivités se retrouvent ainsi contraintes de réduire leurs moyens d’agir à cause des baisses de dotations de l’État, dont la plus importante la Dotation Globale de Fonctionnement, ce sont les habitants qui sont doublement pénalisés par une disparition ou une diminution des services et trop souvent par une hausse des impôts locaux. Ainsi la culture, le sport, le soutien à l’enfance et à la jeunesse, les actions de notre ville et de l’agglomération au développement économique seront réduits. Or les profits capitalistes des grands groupes n’ont jamais été aussi élevés et les entreprises du CAC40 donnent aux actionnaires près de 70 milliards d’euros en 2021 soit une hausse de 15% par rapport au précédent record historique de 2017 (La Tribune). Une étude, réalisée par les services de l’État en octobre 2021, note que l’Impôt sur les Fortunes Immobilières (IFI), qui remplace l’Impôt de Solidarité sur les Fortunes (ISF) supprimé par Macron, son gouvernement et ses députés en 2018, rapporte 2,9 milliards de moins à l’État que l’ISF de 2017. La solution est à portée de main: remettre en place l’Impôt de Solidarité sur les Fortunes pour que ce ne soient pas les habitants qui paient la facture d’autant plus que l’inflation galopante (+4,8% en un an dont l’alimentation + 3,8% et l’énergie +26,5% - INSEE Mai 2022) pénalise fortement les ménages. Nous n’acceptons pas cette politique de restrictions contraintes pour notre ville et nous exigeons que les ultra-riches soient mis à contribution pour que l’État ait dans ses caisses les moyens de fournir aux villes une Dotation Globale de Fonctionnement augmentée et indexée sur le coût de la vie. Vos élus communistes appellent tous leurs collègues du conseil municipal à faire de même et à ne pas accepter cette insupportable politique.
Danielle PATUREY - André BOUDES
Groupe communiste et républicain
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr -
Le circuit d’Albi, un équipement d’avenir
Albi est une ville de patrimoine et d’innovation, fière de son héritage et confiante en son avenir. Le dialogue entre le Grand Théâtre des Cordeliers, réalisation contemporaine audacieuse signée par l’architecte Dominique Perrault, et la Cité épiscopale, inscrite sur la prestigieuse liste du patrimoine mondial, est un exemple de mariage réussi entre la tradition et la modernité. Il en va de même avec notre circuit automobile, l’un des plus anciens en France avec celui du Mans, qui est en même temps étroitement associé à l’histoire du sport automobile tout en portant aujourd’hui un projet ambitieux de Centre européen des mobilités nouvelles qui fédère les forces vives d’un territoire pionnier dans le domaine de l’hydrogène. Le dialogue est ici celui d’une piste qui a vu les plus grands noms rivaliser aux yeux du monde, avec une plateforme aéroportuaire en son centre, indispensable au développement ultérieur du site, et un parc des expositions en proximité immédiate. Cette unité de lieu est un atout sans équivalent qui doit non seulement être préservée mais consolidée. C’est toute l’histoire de notre ville. C’est aussi l’histoire des Albigeois. Nous pouvons en être fiers. Le projet de centre européen des mobilités nouvelles, Albility, qui trouve son premier débouché avec la constitution du campus Hydrogène sur le circuit d’Albi dès 2022, illustre de la plus belle des manières cette association dynamique entre patrimoine et innovation. S’il est une épreuve qui symbolise ce lien entre le passé et le futur, c’est bien l’Albi Eco Race qui se déroulera sur le circuit d'Albi les 19, 20 et 21 mai prochains. Organisé par la Ville d'Albi et l’AVERE Occitanie, longtemps présidée par notre collègue, Jean-Michel Bouat, cet évènement gratuit et ouvert au public, consiste en plusieurs épreuves entre des véhicules utilisant diverses sources d’énergie (solaire, électrique, hydrogène). Cette manifestation constitue ainsi une formidable vitrine technologique présentant des véhicules innovants. Au-delà de la course en elle-même, la manifestation accueillera plusieurs animations, dont des conférences, afin de sensibiliser le grand public aux enjeux de la mobilité décarbonée. La cohabitation entre des compétitions mettant en présence des véhicules de différentes époques est aujourd’hui indispensable pour confirmer la nécessité d’entretenir la piste et maintenir l’attractivité du site en réponse aux attentes de multiples passionnés d’automobiles. Par la présence de nombreux industriels du secteur, cet évènement est également une opportunité pour les jeunes de découvrir les métiers d'avenir dans ce secteur. Notre ville peut être fière de son patrimoine industriel et confiante dans l’avenir d’un site emblématique qui ne saurait être livré à la spéculation immobilière. Le jour où il n’y aura que des véhicules de nouvelles générations dont nous ne connaissons peut-être pas encore le type de propulsion, le public voudra plus que jamais assister à des épreuves mettant en présence des véhicules anciens, dont la valeur économique et sentimentale ne cessera de grimper au fil du temps. La Ville avec la Communauté d’agglomération et leurs partenaires maintiendront donc un haut niveau d’investissement sur ce site.
Pour le groupe majoritaire
Michel Franques
Premier Adjoint au Maire._____
La passerelle bientôt à l’eau ?
On apprenait début avril que IOA l’entreprise chargée des travaux, a été mise en liquidation judiciaire ce qui peut conduire le liquidateur à demander à l’agglomération 500 000€ d’impayés et la vente du matériel sur le chantier, des échafaudages aux éléments de la passerelle entreposés à Pratgraussals.
Après cette liquidation judiciaire et l’expertise en cours, il faudra retrouver un repreneur qui fera payer au prix fort ses travaux et prendra toutes les précautions avant de se lancer dans cette galère, l’entreprise IAO ayant diagnostiqué des problèmes d’ancrage sur le pont !
Déjà 2,3 Millions d’euros supplémentaires avaient été voté début 2021 pour achever des travaux dont le coût total est aujourd’hui à 12 Millions d’euros contre un budget initial de 4,6 Millions d’euros.
La part financée par l’agglomération et donc les Albigeois a plus que triplé depuis le début, passant de 2,7 Millions d’euros à 9 Millions d’euros en 2021, essentiellement des crédits voirie au détriment de la rénovation des trottoirs et rues.
Mauvais temps pour les finances et les impôts à venir des Albigeois.F. CABROLIER pour le groupe Groupe Rassemblement pour les Albigeois -
Contact : 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr_____
Culture : nos priorités
En quelques mois, Mme le Maire et le groupe majoritaire ont pris plusieurs décisions majeures en matière de culture : création d’un nouveau musée dédié à Lapérouse, suppression totale des subventions à la MJC, enfin récemment municipalisation du MTL.
Des décisions qui concernent des structures importantes de notre territoire, engagent les finances communales et semblent dessiner une certaine vision de la politique culturelle, davantage tournée vers l’évènementiel que vers le travail de fond.
L’occasion pour nous de rappeler nos priorités en la matière.
Valorisons nos richesses culturelles. Développons pour cela des partenariats avec les autres collectivités pour faire rayonner nos structures et nos musées. À cet égard, la municipalisation du Musée Toulouse Lautrec interroge. Est-ce vraiment le bon moyen pour permettre à ce joyau de notre patrimoine de tenir la place qui devrait être la sienne ?
Ouvrons les lieux de culture à tous, en particulier aux publics les plus éloignés. Cette découverte commence dès le plus jeune âge et concerne spécialement la jeunesse.
C’est pourquoi nous réaffirmons notre opposition totale à la destruction de la MJC décidée sans concertation par Mme le Maire. Plus que jamais, nous avons besoin d’ouvrir des lieux de culture, pas d’en fermer !
Enfin, nous considérons que la municipalité doit piloter une politique culturelle fondée sur l’indépendance et la transparence. Indépendance des acteurs culturels, gage de diversité et de créativité. Transparence de la collectivité qui a vocation à donner les moyens à tous les acteurs de la culture, des plus petits aux plus grands, de faire battre le coeur de notre ville.Collectif Citoyens, écologistes et gauche rassemblée
JL. Tonicello, N.Ferrand-Lefranc, P.Pragnère, N.Hibert._____
Nos propositions
Notre groupe Communiste et républicain, nouvellement créé, vient d’obtenir le droit de s’exprimer dans la tribune d’Albimag le magazine de tous les Albigeois. Cette tribune nous permet de faire connaître nos propositions dont celles que nous portons lors des conseils municipaux.
Celui du 21 mars nous proposait de débattre du changement de statut, du musée Toulouse-Lautrec, qui prendrait la forme de régie municipale avec un budget annexe dédié. Tenant compte du rayonnement international de l’oeuvre de Toulouse Lautrec est-ce le bon statut à adopter notamment pour les financements futurs à prévoir ? Au plan régional la tendance est, comme au Musée Soulages à Rodez, au statut d’Établissement Public de Coopération Culturelle permettant le financement par plusieurs collectivités territoriales.
L’aménagement de la rue Mariès fut aussi à l’ordre du jour. Notre intervention porta sur la valorisation de l’action de l’architecte des Ponts et chaussées, afin de faire le lien avec la situation contemporaine, car il comprit dans ce 19ème siècle, l’essor prodigieux que prendrait l’industrie. Attaché à notre commune, dont il fut conseiller municipal, il voulait faire entrer Albi dans la modernité par un lien entre urbanisme et développement industriel qui marque toujours notre ville et reste une préoccupation essentielle.
La subvention pour le Festival Jazz au Palais était aussi au menu de ce conseil. Ce festival de qualité gagnerait à s’adresser à tous les publics de notre ville et nous avons proposé qu’il soit délocalisé pour une soirée dans un quartier populaire d’Albi afin d’étendre son rayonnement. La culture participe à la création et au développement du lien social, et notre MJC en est un des artisans.
Danielle PATUREY - André BOUDES
Groupe communiste et républicain
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr -
La solidarité avec l'Ukraine
La guerre est aux portes de l’Europe. Un pays souverain est devenu en quelques jours la proie d’un assaillant qui n’a pas hésité à s’en prendre à un « peuple frère » selon ses propres termes. Les destructions sont d’ores et déjà considérables, au mépris des engagements pris et des règles du droit international qui prohibent toute action militaire visant des civils. Devant la violence de cette injustifiable agression, les populations victimes fuient leur pays laissant derrière elles leurs biens et une partie de leur famille. Ces réfugiés se pressent par millions aux frontières de l’Union et sont accueillis dans un vaste mouvement de solidarité auquel notre Ville s’est rapidement associée en mobilisant ses ressources et en recensant les initiatives prises pour soulager les peines de ces personnes condamnées à l’exil et pour celles qui restent, confrontées aux effets dévastateurs de la guerre. Face à l’ampleur du mouvement de solidarité, la municipalité a décidé de créer un point de collecte des dons, facilement accessible pour tous. Le Centre social de Lapanouse a ainsi été désigné comme point de collecte dès le 7 mars. En complément, un local de 556m², à Ranteil, a été mis à disposition afin de créer un espace de stockage, de tri, d’allotissement et de préparation à l’envoi des dons en faveur de l’Ukraine. Pour ce faire, la Ville d’Albi agit en lien avec la Protection civile du Tarn, elle-même partenaire de l’Association des Maires de France avec le soutien du ministère des Affaires étrangères, afin que les dons puissent être collectés et acheminés efficacement vers le bon destinataire.
Depuis le début de la crise, la Protection Civile, en lien permanent avec l'ambassade de France en Ukraine, apporte un soutien matériel de première nécessité aux Ukrainiens.
Grâce à leur chaîne logistique et aux nombreux relais dans chaque pays, cette association peut garantir l'acheminement des dons en Ukraine et pour la population ukrainienne qui le nécessite.
À l’issue de la visite de Monsieur le Préfet du Tarn et de Madame le Maire d’Albi, le 11 mars dernier sur le site de Ranteil, et au regard des moyens mis en oeuvre par la Ville, ce lieu a été désigné comme plateforme logistique régionale par la Protection civile pour la gestion des collectes de dons. Afin de créer un maillage efficace, la Ville d’Albi relaye auprès de tous ses points d’accueil des publics, les informations et les fiches de recensement des offres d’hébergements, fournies par les services de l’État. L’accompagnement des personnes en provenance d’Ukraine est encadré par la Préfecture du Tarn qui recense et gère directement les offres d’hébergement en lien avec les collectivités et les associations.
En complément, la Ville a créé une boîte mail dédiée solidarite.ukraine@mairie-albi.fr afin de renseigner et d’orienter chaque personne qui souhaite apporter son soutien à ce dispositif.
Une communication, régulièrement actualisée, est relayée sur le site de la mairie d’Albi ainsi que dans « Albi dans ma poche » et les réseaux sociaux afin d’informer les habitants sur le dispositif et surtout sur les besoins exprimés directement par l’ambassade de France en Ukraine.
La Ville d’Albi est également partie prenante auprès des principaux acteurs locaux (Préfecture, association ARALIA, Croix rouge, CCAS) afin d’organiser le dispositif d’hébergement d’urgence et l’accueil des Ukrainiens dans les meilleures conditions. Dans ce contexte, la collectivité apporte également une vigilance renforcée face au risque de cyberattaques. Au-delà des mots, il y a les actes. La générosité est notre force, cultivons-la.
Le groupe majoritaire.
_____
Des travaux de sécurisation de la RN 88 qui pourraient cacher autre chose.
Lors d’une réunion publique fin février la Direction interdépartementale des routes du Sud- Ouest (Dirso), a présenté les travaux de sécurisation de la RN88 qui vont être menés jusqu’au printemps 2023.
Ces travaux consistent essentiellement en la transformation de la route de la Drêche en 2 voies, et à la mise à 2 fois 2 voies de la RN88 entre le rond-point de L’Arquipeyre (Jardinerie tarnaise) et le giratoire de Gaillaguès (SN Diffusion) avec une bretelle depuis le Leclerc qui permettra d’intégrer la RN88, le tout accompagné de la création de voies cyclables.
Ayant assisté à cette réunion, ce qui m’a frappé c’est l’absence de perspectives à la suite de ces travaux appelés phase 1, l’impression que l’on se donne bonne conscience en lançant ces travaux mais que les bouchons réapparaîtront rapidement au fil de l’augmentation du trafic car la question du passage de la future autoroute en Albigeois est évacuée.
Ainsi le directeur de la Dirso a avoué que les travaux suivants appelés phases 2 et 3 étaient dans les cartons faute de financements notamment ceux qu'auraient dû demander les élus Albigeois au travers du CPER 2021-2027 ce qui n'a pas été fait et surtout il a lâché que quand « l’aménagement sera saturé, on pourrait faire un auto-pont » !
Cette phase 1 pourrait alors être le prélude au scénario dernièrement sorti du chapeau par le président du département et la présidente de l’agglo, à savoir un passage de la future autoroute Lyon-Toulouse sur la rocade albigeoise, ni vu ni connu !
F. CABROLIER pour le groupe Groupe Rassemblement pour les Albigeois -
Contact : 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr_____
PRENDRE SES RESPONSABILITÉS
Partout en France, la solidarité envers l'Ukraine s'organise. De nombreux maires de grandes villes comme Lyon, Nancy, Lille ou Bordeaux, de villes moyennes et de villages mettent en oeuvre les moyens dont elles disposent pour accueillir les réfugiés.Nous souhaitons que l'équipe municipale s'engage dans ce sens et rejoigne le réseau ANVITA, Association Nationale des Villes et Territoires Accueillants. Il s'agit de ne pas se reposer uniquement sur la générosité de nos concitoyens. Il faut débloquer des fonds, répertorier les logements vacants, assurer la gratuité de la cantine pour les enfants, mobiliser la CCI pour faciliter l'insertion professionnelle des parents, et accompagner ces familles en grande souffrance sur le plan de la santé psychique. La crise énergétique liée à la guerre en Ukraine et le deuxième volet du 6ème rapport du GIEC, particulièrement alarmant, démontrent l'urgence de la transition écologique. Les mesurettes et le greenwashing ne sont plus de saison. Notre ville doit en finir avec la bétonisation des sols, cesser de soutenir financièrement des pratiques d'un autre âge comme le circuit automobile, et renoncer à de grands projets inutiles et ruineux pour consacrer ces budgets à des projets porteurs d'avenir. Des temps difficiles nous attendent, beaucoup de nos concitoyens auront besoin d'aide. Nous sommes capables d'affronter ces défis, à condition de faire, à l'échelle de notre ville, les choix qui s'imposent.
Collectif Citoyens, écologistes et gauche rassemblée
JL. Tonicello, N.Ferrand-Lefranc, P.Pragnère, N.Hibert. -
Un modèle à bout de souffle
Le 7 janvier 2021, le Tribunal Judiciaire de Paris prononçait la liquidation judiciaire sans poursuite d’activité autorisée de la Fédération Française des Maisons des Jeunes et de la Culture (FFMJC).
Cette décision entraînait la cessation immédiate de toute activité, la fermeture de l’association, la suppression de tous les postes de travail et de tous les emplois ainsi que le licenciement pour motif économique de l’ensemble des personnels. Comment en est-on arrivé là ? Comment ce modèle qui se développa si fortement au lendemain de la Seconde Guerre mondiale n’a pas su se réinventer pour répondre aux attentes de la jeunesse d’aujourd’hui dont il s’est inéluctablement éloigné ? Les fermetures de MJC sont légion dans les territoires. Nul ne peut contester cette tendance. Seules les MJC qui offrent un modèle innovant et fédérateur demeurent et sont aidées dans leurs missions au service de la jeunesse. Nous avons voulu continuer de croire que notre MJC pouvait s’adapter, proposer un projet qui ne se limite pas à l’organisation d’ateliers mettant en relation l’offre d’intervenants et la demande d’usagers de tous âges. Peu de jeunes fréquentent la MJC d’Albi en réalité. C’est un constat qui interpelle.
En février 2021 le conseil d’administration de la MJC d’Albi entreprenait un travail d’écriture d’un nouveau projet associatif sans même associer la Ville au temps de réflexion, pas davantage que le collège Jean-Jaurès, le lycée Lapérouse et d’autres établissements scolaires ou de formation qui n’apparaissent pas en tant que tels. Comment un acteur qui se dit majeur pour la jeunesse peut-il passer à côté d’autant de jeunes sans les identifier ? Au lieu d’un projet, il nous a été présenté le récit de la belle histoire de la MJC d’Albi. Mais nous ne contestons rien des actions du passé que nous avons soutenues. Mais nous regrettons que ce récit très imagé et très engagé ne repose pas sur un projet culturel concret en faveur de la jeunesse, au plus près du terrain. Comment la Ville peut-elle continuer à attribuer des subventions à une association qui envisage ses missions sans répondre aux réelles attentes de la jeunesse ?
Être un élu responsable, ce n’est pas de dire oui aux demandes de subventions en fermant les yeux ou en continuant de faire comme « avant » sans s’interroger sur le bien fondé de l’utilisation des deniers publics. Les services de la Ville proposent une offre d’animations cohérente et attractive pour tous les Albigeois de 3 à 25 ans en prenant en compte les attentes des jeunes et les ressources de leurs familles. Le niveau de fréquentation des animations montre combien elles sont appréciées. La politique culturelle municipale a l’ambition de s’adresser au plus grand nombre en s’appuyant sur des partenaires diversifiés et reconnus, oeuvrant ensemble au service de tous les Albigeois. La Ville continuera d’offrir un très large accès aux pratiques artistiques les plus diverses. Les intervenants actuels des ateliers théâtre, musique, danse, arts plastiques ont toute leur place dans un futur dispositif. Vive la culture pour tous, vive la jeunesse albigeoise qui est notre plus belle promesse d’avenir..
Pour le groupe majoritaire,
Marie-Pierre Boucabeille
Adjointe au Maire déléguée à la cultureFabienne Menard
Adjointe au Maire déléguée à la jeunesse_____
Un budget 2022 inquiétant
Les recettes vont augmenter du fait d’une pression fiscale qui s’accentue puisque on attend un produit fiscal de 627 euros/habitant en 2022 alors que nous étions à 526 euros/habitant en 2015, soit une augmentation de + 20 % depuis l’arrivée de Mme Guiraud-Chaumeil aux manettes. A noter que la suppression progressive de la Taxe d’Habitation entraîne un basculement de la fiscalité communale vers la Taxe Foncière qui augmente comme chaque propriétaire peut le constater.
Malgré cette augmentation des recettes, la ville n’épargne pas assez pour atteindre son objectif affiché, à savoir « disposer d’une capacité d’investissement suffisante pour ne pas emprunter ».
Ainsi l’épargne nette qui nous permet d’autofinancer nos investissements est quasi nulle pour 2022 et comme les dépenses d’investissements vont être importantes en 2022 avec des décalages d’investissements engagés en 2021, la majorité est contrainte de réemprunter fortement avec 13,6 Millions inscrits alors que les taux repartent à la hausse.
Ces indicateurs négatifs m’obligent à ne pas voter ce budget.
F. CABROLIER pour le groupe Groupe Rassemblement pour les Albigeois -
Contact : 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr_____
SUPPRESSION DES SUBVENTIONS À LA MJC : UN PROBLÈME DÉMOCRATIQUE
L’affaire est désormais connue de tous : Mme le Maire a décidé de supprimer la totalité des subventions versées à la Maison des Jeunes et de la Culture, programmant ainsi la disparition de cet acteur culturel majeur de notre territoire.Cette décision va supprimer des emplois, va priver des centaines d’usagers de leurs activités hebdomadaires, va rayer de la carte un lieu de créativité artistique et de débat culturel.Au-delà de ça, cette décision soulève une grave question démocratique : aucun argument n’a été apporté par Mme le Maire pour justifier cette décision, aucun élément objectif n’a été présenté. Aucune transparence. Aucune légitimité démocratique : Mme Guiraud-Chaumeil, candidate, n’avait jamais annoncé sa volonté de supprimer la MJC. Les citoyens ne lui ont pas donné mandat pour cela. À moins de considérer que l’onction électorale autorise l’élu à faire ce que bon lui semble. Si notre pays est souvent qualifié de monarchie présidentielle, il semblerait qu’à Albi nous vivions en monarchie municipale. Accepterons-nous encore longtemps que notre commune soit administrée de la sorte ? Les subventions municipales permettent aux nombreuses associations qui font la richesse et la diversité de notre ville de mener leurs actions. Nous demandons la construction collective de critères de subvention objectifs, clairs et connus de tous. L’attribution des subventions municipales ne peut en aucun cas être le fait du prince.
Collectif Citoyens, écologistes et gauche rassemblée
JL. Tonicello, N.Ferrand-Lefranc, P.Pragnère, N.Hibert, B.Duponchel, S.Soliman -
Quand (une certaine) opposition rime avec abstention
Le vote du budget est toujours un temps fort de notre vie démocratique locale et un acte majeur de gestion de notre collectivité. Il est la traduction comptable annuelle du projet de mandat plébiscité par une majorité d'Albigeoises et d'Albigeois. Il détermine les orientations financières prises pour atteindre l'équilibre budgétaire en préservant des marges de manoeuvre pour les années qui suivent. Il a un impact direct sur notre vie quotidienne mais nous engage aussi pour les générations futures. En ce sens, le budget éclaire le lien entre le passé, le présent et l'avenir de notre territoire. Et donc, il constitue un engagement fort et responsable du groupe majoritaire qui co-construit le budget avec le concours des agents municipaux et directement avec les citoyens à travers l'innovation que représente le budget participatif. Ainsi à Albi, les services n’ont pas ménagé leurs efforts dans une relation confiante avec les élus de la majorité oeuvrant dans le cadre de leur délégation pour élaborer le budget 2022 soumis au vote du conseil municipal dès la fin de l'année précédente. Cette volonté n'est pas neutre pour les associations albigeoises qui commencent à percevoir les subventions dont elles ont besoin pour leur fonctionnement et leurs projets dès le mois de janvier. L’élaboration de notre budget suit quelques lignes directrices fixées par notre maire :
- ne pas augmenter les impôts qui incombent à la ville ;
- maîtriser l'endettement et préserver les capacités d'emprunt ;
- maintenir un niveau de subvention élevé aux associations alors que de nombreuses autres villes comparables à la nôtre se voient contraintes de les réduire ;
- maintenir également un haut niveau d'investissement avec toutes les retombées que cela génère sur l'économie et l'emploi local.
Les enjeux sont considérables. Il en va de l'attractivité d'Albi pour ses habitants, ses visiteurs, ses acteurs économiques actuels et futurs. Il en va d’un service public de qualité, particulièrement dans le contexte que nous connaissons. Il en va du bien être ensemble dans une ville toujours plus sûre, bienveillante, solidaire, verte, active et mobile, pleinement engagée dans une dynamique de développement durable et de transition écologique. Au regard de ces enjeux pour les Albigeois, pour les associations, pour les acteurs économiques, l’abstention est un choix de vote qui interpelle lorsqu’il apparaît par trop systématique. Ni accord, ni désaccord, l'abstention donne un signal dont l'interprétation reste incertaine et aléatoire. De notre côté, nous continuerons à décliner les priorités du mandat que nous ont confié les Albigeoises et les Albigeois. Nous le ferons en toute transparence et en nous adaptant en permanence au contexte auquel nous sommes collectivement confrontés, pour vous, pour Albi.
Pour le groupe majoritaire.
_____
Une taxe foncière variable d’ajustement des politiques publiques
En supprimant la Taxe d’Habitation sur la résidence principale, la taxe foncière (TF) est devenue le seul levier fiscal sur le particulier pour le bloc communal.
Déjà sous couvert d’harmonisation de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM) à l’échelle de l’agglomération, un taux intercommunal additionnel de 3,99 % de la taxe foncière avait été voté pour la première fois fin 2020 pour l’ensemble des propriétaires, visible sur l’avis de la TF2021.
Plus inquiétante est la possibilité offerte par la dernière Loi des finances 2022 de rajouter « une taxe spéciale d’équipement » sur la taxe foncière des propriétés bâties et non bâties pour financer une partie du projet de ligne à grande vitesse LGV Toulouse-Bordeaux !
Ce nouvel additif sur la TF programmé à partir de 2023 s’accompagne d’une ponction supplémentaire sur la cotisation foncière des entreprises (CFE), le tout venant en déduction de la contribution de notre communauté d’agglo pour ce projet LGV.
J’ai bien entendu voté contre ces augmentations programmées de la taxe foncière dont on voit qu’elle risque de servir de variable d’ajustement à des investissements publics futurs, alors qu’elle ne devrait être corrélée qu’à des dépenses de fonctionnement.
F. CABROLIER pour le groupe Groupe Rassemblement pour les Albigeois -
Contact : 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr_____
SUPPRESSION DES SUBVENTIONS À LA MJC : UNE DÉCISION ARBITRAIRE ET BRUTALE
En 2021 : suppression de la moitié de la subvention accordée à la MJC.
En 2022 : suppression de l’autre moitié.Dans un contexte de crise pour le monde de la culture et de grande fragilisation de la jeunesse en raison de la crise sanitaire, Mme le Maire et la majorité municipale abandonnent et condamnent la Maison des Jeunes et de la Culture.
Pourtant la MJC est un acteur indispensable de la vie culturelle et associative de notre ville. 600 adhérents, 1 000 usagers hebdomadaires, 5 salariés permanents, une trentaine d’intervenants rémunérés et de nombreux bénévoles, de très nombreux projets en direction de la jeunesse : danse, théâtre, musique, radio, dessin, photo, espaces de répétition et d’exposition, soutien à la scène locale, accueil d’associations…
Si Stéphanie Guiraud-Chaumeil veut municipaliser toute la politique culturelle en direction de la jeunesse pour avoir la haute main sur toutes les initiatives
albigeoises, qu’elle le dise et l’assume.Nous pensons au contraire que des structures indépendantes de tout pouvoir politique sont fondamentales pour la vitalité culturelle et démocratique de notre cité et que toute la politique culturelle et jeunesse ne doit pas être pilotée depuis l’hôtel de ville.
Albi a besoin de sa MJC. Nous appelons les Albigeois à défendre cette maison, notre bien commun. Refusons tous cette décision arbitraire et injustifiable !
N. Ferrand- Lefranc, P. Pragnère, N.Hibert, J-L. Tonicello, B. Duponchel, S. Soliman
Groupe « Collectif Citoyens, Écologistes et Gauche rassemblée »
Tribunes libres 2021
-
Les convictions oui, l'outrance non
Le groupe majoritaire souhaite la bienvenue au groupe "communistes et républicains" nouvellement créé au sein de notre conseil municipal. Depuis le début de la présente mandature, comme ce fut le cas pendant toute la précédente, les élus représentant cette sensibilité politique ont toujours fait le choix d'une opposition constructive, tout en mettant résolument en avant leurs convictions, notamment sur les sujets économiques et sociaux, mais aussi sur le sport et la culture.
Les divergences de vue existent ainsi que les désaccords quant à la gestion et à certaines orientations prises par notre majorité, mais il y a aussi des convergences sur des sujets majeurs que sont le centre européen des nouvelles mobilités ou le projet Lapérouse, par exemple. Le projet de création d'un centre de santé démontre également une volonté de travailler avec la municipalité sur un sujet d'intérêt supérieur et en étant force de proposition.
Car jamais ces élus n'ont fait de procès d'intention, jamais ils n'ont cédé à l'outrance, à la manipulation et à la caricature. Jamais ils n'auraient mis en avant "l'hémiplégie" d'une délibération ou la nécessité d' « accompagner la fin de vie du circuit » dans une tribune qu'ils se refusèrent d'ailleurs de signer, démontrant par là même leur esprit d'indépendance et leur refus de l'insoutenable. Comment peut-on ainsi filer impunément la métaphore médicale alors que des familles entières sont touchées par des maladies et handicaps qui portent le même nom ?
Dans ces conditions, nous comprenons leur décision de quitter le collectif. Ils en appellent à éviter « les stériles querelles politiciennes qui éloignent les citoyens de la politique et dont nous voulons résolument nous écarter ». Tout est dit. Espérons qu'ils sauront inspirer celles et ceux qui restent encore membres d'un groupe qui persiste encore à s'appeler gauche rassemblée et qui sont malheureusement entraînés dans certaines dérives qu'ils ne sauraient cautionner davantage.
Considérant que le groupe « communistes et républicains » devait pouvoir s'exprimer dès ce numéro d'Albimag, le groupe majoritaire a décidé de partager à titre exceptionnel et symbolique l'espace dédié à sa tribune.Le groupe majoritaire.
_____
Relever ensemble les nouveaux défis pour notre ville
En 2020 le COVID-19 a frappé durement. La précarité de l’emploi, les prix des carburants, de l’énergie, de l’alimentation, ont augmenté sauf les salaires et les pensions. Les ultra-riches s’enrichissent toujours plus. En plaçant l’argent dans les paradis fiscaux, ils ont privé le pays et nos services publics de milliards d’euros.
Face à cette situation inédite, il faut relever les manches, se rassembler et cesser les polémiques inutiles. Nous avons créé le groupe des Élus communistes et républicains pour que chacun apporte sa contribution originale et assume ses responsabilités vis-à-vis des citoyens.
Il faut pour Albi des solutions nouvelles, audacieuses: créer sur le budget municipal une réserve d’urgence pour l’action sociale, exiger la réalisation rapide du contournement N-O, s’engager à soutenir nos soignants qui luttent pour revaloriser leurs métiers et embaucher des jeunes à l’hôpital public, créer des centres de santé publics dans nos quartiers. Développer la filière de l’hydrogène pour qu’Albi soit en pôle position de la recherche, du développement et de la réindustrialisation.Danielle PATUREY - André BOUDES pour le Groupe Communistes et républicains - Contact: 0563491328 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr
_____
Une suppression de la Taxe d’Habitation qui pose problème
En supprimant progressivement la Taxe d’Habitation pour l’ensemble des contribuables d’ici 2023, le législateur a amplifié deux phénomènes.
D’abord la propension des Maires à actionner le seul pouvoir de taux de la fiscalité locale qui leur reste, à savoir le taux de la Taxe Foncière (TF).
Ainsi pour Albi un taux intercommunal de 3,99% de taxe foncière a été institué pour la première fois au niveau de l’agglo pour l’ensemble des contribuables, visible sur l’avis de la TF2021.
La deuxième conséquence de la suppression de la Taxe d’Habitation est l’aggravation de l’abstention aux élections locales puisque de nombreux citoyens ne paient plus d’impôts locaux et deviennent de simples administrés qui ne voient plus l’intérêt de se déplacer aux urnes.
Ceci ramène au régime censitaire d’autrefois où seuls les citoyens qui payaient un certain seuil d’impôts pouvaient voter, aujourd’hui seuls les contribuables se sentant concernés par les affaires publiques se déplacent ; Ainsi lors des dernières élections municipales certains Maires ont été élus avec 10% des inscrits.
Pour pallier à cette crise de la démocratie représentative, les municipalités ont instauré de la démocratie participative avec des budgets dédiés comme à Albi, ce qui ne résoudra pas le problème de l’abstention puisque ce sont souvent les mêmes citoyens qui participent aux deux.E. Lapeyre et F. Cabrolier pour le groupe Groupe Rassemblement pour les Albigeois Contact: 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr
_____
Orientations budgétaires sans orientation politique
Après une COP 26 plus que décevante et tandis que notre commune prépare son budget, regardons la réalité en face : la pauvreté qui augmente, notamment chez les jeunes, une crise sanitaire qui n’en finit pas, une crise écologique qui s’aggrave jour après jour.
Les choix budgétaires de notre commune doivent répondre à ces problèmes.
Or, les hypothèses budgétaires qui nous ont été présentées le 15/11/21 sont construites sur des critères uniquement économiques. Aucun indicateur humain, démographique, social, ni même d’hypothèse sur le revenu fiscal moyen des habitants.
Pas de nouveaux projets, ni de nouveaux investissements prévus pour 2022. Comme si l’histoire s’arrêtait là.
Pourtant les défis économiques, écologiques et sociaux sont considérables.
S’y adapter, apporter des réponses, demande de s’engager résolument dans une transition écologique et sociale qui concerne chacun d’entre nous, à la fois individuellement et collectivement. Et qui ouvre à une plus grande participation des citoyens.
Il ne s’agit pas de retourner en arrière mais de bifurquer, sortir d’une trajectoire qui n’est pas durable.
Hélas, nous avons eu des orientations budgétaires sans orientation politique : l’urgence sociale et climatique devra encore attendre…Collectif Citoyens, écologistes et gauche rassemblée N. Ferrand-Lefranc, P. Pragnère, D. Paturey, JL. Tonicello, N. Hibert, B. Duponchel, S. Soliman, A.Boudes - Contact: 0563491328 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr
-
La santé avant tout !
La pandémie de la COVID 19 a conduit les États et leurs collectivités à placer au centre de toutes les préoccupations les questions de santé.
Au niveau local, la commune, échelon de proximité par excellence, s’est positionnée en première ligne pour mettre en oeuvre les décisions prises au niveau national et prendre elles-mêmes des initiatives favorisant la solidarité et l’entraide.
Fort heureusement, la Ville d’Albi n’a pas attendu la survenance de cette crise pour s’engager aux côtés des acteurs publics et privés de la santé en prenant toute sa part à l’effort collectif dans ce domaine, si essentiel à notre bien être ensemble.
Après avoir mis en place le Conseil local de santé mentale en 2013 et signé avec l’ARS un contrat local de santé en 2019, la Ville d’Albi a franchi le cap dans cette nouvelle mandature en étant repérée comme une ville active en matière de santé.
Cette politique volontariste est désormais incarnée par des femmes et des hommes qui agissent au sein même de la municipalité. Concrètement, cela se traduit par la création d’un poste d’adjoint au maire en charge de la santé, par la création d’un service de santé et par l’adhésion d’Albi au réseau français des villes-santé OMS.
Notre politique santé se fonde sur une appréhension positive et très large de la santé qui la situe bien au-delà de l’absence de maladie. Dans cette conception dynamique et globale, chercher à améliorer la santé pour tous et notamment à réduire les inégalités, c’est s’attaquer aux déterminants de la santé liés aux conditions de vie, à la qualité de l’environnement et aux vulnérabilités de tout genre par la prévention, protection contre les risques sanitaires, l’éducation à la santé et l’amélioration de l’offre de soins.
Promouvoir la santé, c’est prendre une part active à une dynamique qui s’appuie sur un réseau associatif très mobilisé, sur les professionnels et les instituions de santé. La ville n’entend pas se substituer aux professionnels ni aux associations ni aux bénévoles de la santé, elle cherche à favoriser les partenariats, les innovations et les actions concrètes au travers de conventions, de chartes, de conférences et d’aides matérielles.
En signant le consensus de Copenhague entre les maires, Albi fait sien le souhait d’ « une meilleure santé et plus de bonheur dans les villes, pour toutes et tous” et montre la voie d’un partenariat élargi en faveur du plus important de nos biens communs.
Le groupe majoritaire est pleinement engagé sur les questions de santé.
Nous le faisons en réponse à des enjeux actuels mais aussi en responsabilité vis à vis des générations futures.Le groupe majoritaire
Un soutien logique au Sporting Club Albigeois en 2021
Lors du conseil municipal du 21 Septembre, il s’est agi de voter un ajout de subvention de 120 000 euros pour le SCA Rugby XV au titre de l’année sportive 2020/2021.
Contrairement aux années précédentes où nous nous abstenions ou votions contre les ajouts de subventions, nous avons voté pour cette fois ci car la crise du COVID a amputé le budget de la SASP des recettes des matchs faute de spectateurs, et en plus un effort a été fait au niveau du club et des joueurs qui ont accepté de baisser de 10% leur salaire.
Toutefois, la convention de financement initiale entre la Mairie et le club votée pour 5 ans a une fois de plus été revue à la hausse puisqu’en ramenant la durée de cette convention à 3 ans, ce sont 400 000 euros par an en moyenne qui auront été octroyés et non pas 285 000 euros par an comme prévus initialement.
Comme nous avons eu l’occasion de le dire, le SCA est une institution dans notre ville comme peuvent l’être le circuit ou Pause guitare mais le financement public des associations doit se faire dans la transparence et dans l’équitéE. Lapeyre et F. Cabrolier pour le groupe Groupe Rassemblement pour les Albigeois Contact: 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr
LE PROJET DE CENTRE DE SANTÉ PUBLIC AVANCE
Notre conseil municipal a adopté à l’unanimité des voix exprimées, le voeu qu’André Boudes au nom de notre collectif a présenté en faveur de la création d’un centre de santé public. La majorité n’a pas voté contre mais s’est abstenue.
C’est une avancée importante qui va permettre que ce dossier soit inscrit au contrat local de santé. Le conseil municipal, toutes tendances confondues, a du prendre en compte la volonté des habitants d’élargir l’offre de santé, notamment pour les populations les plus modestes puisqu’il s’agit d’une structure publique.
La pétition initiée par le PCF, relayée par les autres organisations de gauche, signée par plus de 600 albigeois a pesé dans cette prise de position. Vos élus s’inscrivent dans cette démarche de large rassemblement pour faire aboutir ce projet très important pour notre ville, et nous invitons les citoyens de toutes sensibilités à la faire aboutir avec nous auprès des instances concernées, à savoir l’ARS, la CPAM et les collectivités: la C2A, le Conseil départemental du Tarn et la Région d’Occitanie.Collectif Citoyens, écologistes et gauche rassemblée N.Ferrand-Lefranc, P.Pragnère, D.Paturey, JL. Tonicello, N.Hibert, B.Duponchel, S.Soliman, A.Boudes - Contact: 0563491328 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr
-
La politique autrement
Les tribunes ouvertes dans Albimag aux différents groupes qui composent notre conseil municipal sont un espace d'expression politique, où la pluralité des sensibilités issues des urnes s'exprime. Elles sont représentatives de la diversité des opinions et des convictions qui animent chacun. Elles donnent aussi le ton et la manière dont s'expriment de réelles différences de conception de notre vie en société, de notre vivre ensemble en Albigeois.
À tel point que pour certains, on devrait plutôt parler de « pluralité des radicalités » bien peu représentatives de la modération qui caractérise la grande majorité des Albigeoises et des Albigeois. Il suffit d’en parcourir certaines pour cerner l'état d'esprit de celles et de ceux qui les signent. S'agissant du collectif de façade, les signatures sont à géométrie variable, expression d'une diversité interne qui entend ne pas taire à juste titre les différences, parfois très marquées, sur les nombreux projets et décisions soumis à l'approbation de notre conseil.
Mais le plus souvent, ce qui caractérise ces tribunes, à l'image de certaines prises de positions publiques, c'est qu'elles sont marquées par le sceau de l'excès.
Comment en quelques lignes dire ou écrire tant de choses négatives, asséner autant de critiques acerbes, sur tant de projets ou de réalisation différentes passées, présentes et futures ? Et en n'allant pas au fond des sujets, on est amené à verser dans la caricature et la simplification abusive.
Caricaturez, caricaturez, il en restera bien toujours quelque chose. C'est le principe de la rumeur, l'expression de celui qui tente d'insinuer le doute par tous les moyens. Le débat, si salutaire au bon fonctionnement de notre démocratie locale, ne s'en trouve jamais élevé, pas même honoré.
Fort heureusement, les Albigeois vivent et voient au quotidien ce que nous faisons en étant aux responsabilités, terme essentiel s’il en est. Fort heureusement notre majorité poursuit et innove dans sa politique de participation pour faire avec les citoyens qui veulent s'engager, sans se soucier de leur orientation politique mais dans le seul intérêt général de la collectivité.
"En tout, l'excès est un vice" selon Sénèque. Ainsi, l'excès en toute chose nuit et constitue souvent un abus de faiblesse de l'argumentation, le renoncement à une pratique apaisée et ouverte de la politique. C'est à cela que l'on reconnaît les contestataires radicaux totalement déconnectés de l'exercice des responsabilités.
Fort heureusement l'excès est le plus souvent jugé insignifiant parce que dépourvu de sens, de sens de la mesure et même de bon sens. Nos nouveaux exécutifs régionaux et départementaux ont su démocratiquement tenir à l’écart de la gestion de nos territoires certains des plus radicaux de leurs détracteurs. À Albi, nous restons disponibles pour travailler avec nos opposants constructifs et qui demeurent attachés à une certaine conception du débat démocratique.Le groupe majoritaire
À Albi quartier de Cantepau, la rénovation du bâti ne suffira pas à endiguer la violence
La rénovation urbaine du quartier de Cantepau qui a commencé dans le cadre de l’ANRU représente un investissement total de 45 Millions d’euros sur 5 ans avec une participation financière de la communauté d’agglo C2A qui se monte à 4,42 Millions d’euros et celle de la ville d’Albi à 2,86 Millions d’euros.
Ce projet appelé « Cantepau demain » consiste essentiellement à détruire 6 bâtiments, à réhabiliter 140 logements et à remodeler l’ensemble afin d’ouvrir le quartier pour « favoriser la mixité sociale ».
Le problème c’est que s’occuper du bâti ne résoudra pas les problèmes de non mixité et du chômage, du fait de l’insécurité et des trafics.
Il faut en parallèle une véritable volonté politique nationale et municipale pour rétablir la sécurité dans ce quartier où une minorité d’individus trafique à la vue de tous, et pollue la vie des 2700 habitants.
Il faut réintroduire un commissariat de proximité avec de l’îlotage, faire la guerre aux trafiquants avec des moyens policiers renforcés, rétablir la certitude de la peine de prison, et arrêter l’immigration dans un quartier où 80% des enfants du primaire n’ont pas le français comme langue maternelle.
Sinon la partition culturelle entraînera la partition territoriale d’un quartier de notre ville, et l’ultra violence gagnera notre ville comme on le voit à Marseille.E. Lapeyre et F. Cabrolier pour le groupe Groupe Rassemblement pour les Albigeois Contact: 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr
Accompagner la fin de vie...
Six ans, des manifestations, des recours en justice, des centaines de plaintes et des dizaines de parties civiles... Voilà ce qu'il a fallu pour que la majorité municipale commence à comprendre, apparemment du moins, que le bruit est un fléau et une atteinte à la santé publique.
La lutte contre le bruit est un objectif prioritaire de l'OMS et de l'Union européenne qui a sommé la France de se mettre en conformité avec la directive européenne sur le bruit. Mais les champions albigeois du bitume s'arc-boutent. Tandis que nos concitoyens prennent la mesure des enjeux de la pollution, sonore et atmosphérique, la majorité municipale admet du bout des lèvres qu'il y a un problème autour du circuit. Elle rêve maintenant de centre européen des mobilités, de pôle hydrogène (que la C2A devra financer) : autant de projets sans doute vertueux, qui suscitent cependant quelques inquiétudes.
La majorité municipale nous a en effet habitués aux projets grandioses qui finissent en gouffres insondables. Citons pour mémoire l'ensemble des Cordeliers dont le financement est épinglé par la Cour des comptes, une passerelle qui rouille au soleil et a déjà coûté trois fois plus cher que prévu, un circuit privé sous perfusion d'argent public...
Bref, restons prudents. Faisons de l'hydrogène avec les entreprises locales, mais méfions-nous des faiseurs de fable : si l'environnement et la santé publique les préoccupaient vraiment, ils ne seraient pas à la manoeuvre pour nous imposer la bretelle de Lescure (une autoroute à camions au coeur de notre territoire) ou développer un aérodrome de loisirs (un ballet d'avions au-dessus de la ville).
C'est désormais aux habitant.es d'Albi et des environs de chercher des solutions viables et peu coûteuses pour accompagner la fin de vie du circuit et le recycler.Collectif Citoyens, écologistes et gauche rassemblée N.Ferrand-Lefranc, P.Pragnère, D.Paturey, JL. Tonicello, N.Hibert, B.Duponchel, S.Soliman, A.Boudes - Contact: 0563491328 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr
-
Résilience
Depuis le début de l’année 2020, nous sommes collectivement confrontés à la pandémie dite de COVID 19 et à ses différents variants. Face à cette situation sanitaire inédite, nous nous adaptons tous sans relâche et du mieux que nous pouvons. De la période du confinement, puis du couvre-feu, à la campagne de tests et de vaccinations, la Ville a pleinement joué son rôle aux côtés des autorités sanitaires, des commerces et des associations, au plus près des Albigeoises et des Albigeois, eux mêmes très fortement engagés sur le terrain de la solidarité. Notre action en appui aux professionnels de santé, très largement mobilisés, a été et demeure importante et résolue. C’est ainsi que la Ville d’Albi a ouvert dès le 23 janvier 2021 le grand centre de vaccination de l’Albigeois dans les locaux du parc des expositions afin d’apporter sa pleine contribution à ce dispositif sanitaire de grande ampleur. De très nombreux bénévoles se sont mobilisés dans ce cadre. Pendant plusieurs mois, ils ont participé à l’accueil de l’ensemble des personnes qui se sont présentées en sachant les écouter et les rassurer. Tout le monde a salué l’excellent fonctionnement de ce centre et la qualité de ses équipes qui ont su s’adapter aux spécificités des différentes vagues de vaccinations. Nos aînés ont été accueillis dans un premier temps avec une attention particulière, puis, successivement, tous les publics.
Ainsi, à la mi-août, 66% de la population de l’agglomération albigeoise avait reçu une première injection et près de 57% était totalement vaccinée. Pour nombre de ces bénévoles et professionnels, il n’y a pas eu de trêve estivale. Ils ont su faire à des situations parfois complexes avec des patients plus inquiets que d’autres, peu ou mal informés. Nous mesurons bien à cet égard toute l’importance d’une communication adaptée, mais aussi de la création d’une ambiance aussi conviviale, chaleureuse et bienveillante que possible. Par ailleurs, nous maintenons nos actions pour accompagner nos acteurs économiques et associatifs dans leur reprise d’activités, tout en gardant le contact avec les plus fragiles de nos concitoyens. Malgré les contraintes que nous impose la situation, la vie continue. Durant cet été, tout a été mis oeuvre pour préserver nos animations qui font la réputation de notre Ville et pour permettre à celles et ceux restés à Albi de bénéficier des meilleurs services. C’est le cas notamment pour les plus jeunes avec le succès du summer camp. Mais c’est cas aussi le cas de toutes les générations avec les événements organisés dans le respect des règles sanitaires en vigueur tels que Place(s) aux artistes et les nocturnes gourmandes par exemples. Le grand spectacle des 10 ans de l’inscription de la Cité épiscopale d’Albi sur la liste du patrimoine mondial a marqué les esprits par son impact visuel et l’énergie qu’il a su dégager, tout comme le mapping estival a emporté l’enthousiasme de celles et ceux qui le découvraient ou le redécouvraient. Sans la mobilisation des services municipaux et celle de nos partenaires, sans le sens des responsabilités et le civisme de la très grande majorité des Albigeois et des Albigeoises, ainsi que de nos très nombreux visiteurs, nous n’aurions pu rendre aussi sûr, animé et convivial notre été à Albi. Plus que jamais, notre bien être ensemble inspire nos actions et guide notre engagement au service de l'intérêt général.Le groupe majoritaire
Un budget 2020 en trompe l’oeil
Le Compte Administratif 2020 qui est l’atterrissage définitif de l’année 2020 comporte des indicateurs au rouge contrairement à ce qui a été présenté par la majorité municipale et relayé par la presse. La hausse des dépenses de fonctionnement de + 17% sur le mandat précédent explique la baisse de l’épargne brute qui permet d’autofinancer les investissements et contraint l’exécutif à affecter une partie de l’excédent de 2019 pour payer le capital de l’emprunt. Les recettes se stabilisent du fait surtout d’une fiscalité foncière élevée suite à l’augmentation des taux en 2016 et 2017, et la « descente » en 2021 au niveau communal de la part départementale de la taxe foncière qui était haute conjuguée à une refonte des bases prévue en 2023 ne devraient pas rassurer les propriétaires. Enfin contrairement à l’antienne reprise par la presse, l’endettement repart à la hausse avec 1 million d’euros de l’encours de dette en plus par rapport à 2019, et le ratio qui mesure la dette par habitant n’a jamais été aussi haut depuis 2014. Enfin la crise COVID n’explique pas tout, car même si en 2020 il y a eu des recettes moindres comme pour le Musée Toulouse Lautrec il y a eu aussi des dépenses en moins comme pour le carnaval, et pour 2021 l’Agence Régionale de Santé a pris en charge en grande partie les dépenses liées au centre de vaccination du parc des expos.
E. Lapeyre et F. Cabrolier pour le groupe Groupe Rassemblement pour les Albigeois Contact: 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr
Q-PARK DOIT PARTICIPER A L’EFFORT
Les riches ont prospéré lors de la pandémie, les magazines Challenges et Forbes confirment les analyses économiques de L’Humanité. Le patrimoine des 500 plus grandes fortunes françaises a cru de + 30% en un an et leur cercle s’est enrichi d’une vingtaine de membres. Preuve de plus que les moyens existent dans ce pays. Nous, élus locaux, devons tout faire pour améliorer la situation sociale de tous les concitoyens et tout faire pour que nos collectivités territoriales se donnent les moyens de servir le public, en bien commun. La gratuité du stationnement le samedi durant la pandémie est une bonne mesure, mais nous n’avons plus la main sur l’équipement qui était un bien commun avant passage sous gestion délégataire. Q-Park en acceptant les bénéfices a pris aussi en charge les risques éventuels qu'il doit assumer. Demander à l’entreprise hollandaise de participer à hauteur de 62 500 euros dans cette situation de guerre économique ne mettra pas à mal l’équilibre financier de cette société, qui n’a pas hésité à sacrifier des salariés afin de trouver les bénéfices pour les actionnaires. C’est pourquoi nous approuvons la reconduction de la gratuité le samedi, mais nous demandons cette fois de négocier sa prise en charge par le délégataire. Cela donnerait les moyens d'ouvrir la gratuité des transports en commun dans le même espace-temps. Notre commune aura fort à faire encore dans les mois qui viennent, les besoins de relance de l’économie locale seront là. La culture, le sport aussi verront croître leurs difficultés et la collectivité devra pouvoir y répondre. Nous demandons à ce que ces infrastructures retournent dans la gestion communale, afin de pouvoir rendre les biens communs gratuits dont les transports publics.
Collectif Citoyens, écologistes et gauche rassemblée N.Ferrand-Lefranc, P.Pragnère, D.Paturey, JL. Tonicello, N.Hibert, B.Duponchel, S.Soliman, A.Boudes - Contact: 0563491328 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr
-
Hauteur de vue
Édouard Philippe a prononcé un discours au Grand Théâtre de Cordeliers le 22 juin dernier qui fera date dans l’histoire de l’inscription de la Cité épiscopale d’Albi sur la liste du patrimoine mondial dont nous célébrions les 10 ans. À l’invitation de notre maire Stéphanie Guiraud-Chaumeil, aux côtés de nombreuses autres personnalités d’envergure nationale, le maire du Havre est intervenu lors d’un colloque de très haute tenue. Son discours de clôture nous a collectivement permis de prendre de la hauteur. Reprenant le thème de notre colloque,« Patrimoine mondial et territoires: quelles promesses d’avenir ? », il a fait état de ses convictions dont l’ultime, qui compte beaucoup à ses yeux, « tient à la fragilité du monde, de nos vies, de notre humanité » ; et de poursuivre en ces termes : « Conserver le patrimoine, le révéler, c’est lutter contre l’infinie fragilité de ce que nous sommes, contre l’extrême fragilité de notre humanité face au temps et face à toutes les forces de l’univers. J’ai vu, le 15 avril 2018, Notre-Dame s’embraser. J’ai vu, j’étais dans la pièce et je savais qu’il me reviendrait d’assumer la responsabilité politique de la décision prise à cet instant, la détermination et le courage de ceux qui ont sauvé Notre-Dame. Défendre le Patrimoine, le reconstruire lorsque c’est nécessaire, y compris en se fixant des objectifs ambitieux, c’est construire contre le temps et contre la nature. Cet incendie nous a collectivement rappelé le prix et la vulnérabilité de notre patrimoine. Comme en 1944, les deux bombardements qui ont déversé en 24 heures plus de bombes sur Le Havre qu’il n’en n’était tombé sur Londres pendant tout le Blitz, ont réduit à néant une ville entière, faite d’opéras et d’hôtels particuliers du XVIIIe siècle, une ville de la Renaissance, fondée par François Ier pour participer à la conquête du monde.
Le Patrimoine est une immense fragilité, et c’est elle qui fait notre force. Et dans l’effort que nous consentons à le préserver et à le valoriser, il y a l’œuvre de ceux qui savent qu’ils ne sont que de passage, qu’ils ne sont que de petites choses pensantes et sensibles capables de faire de grandes choses. La question qui m’était posée était celle du lien entre patrimoine mondial et territoires. Celle des promesses d’avenir formulées par ce souci que nous partageons. Je ne suis pas sûr d’y avoir répondu. Mais je suis certain qu’il n’y a et qu’il n’y aura jamais d’avenir sans ce désir toujours renouvelé des hommes et des femmes de se mesurer, encore et encore, au défi du temps et à la nécessité de ce qui peut le traverser ».
Quelle plus belle conclusion pouvions-nous attendre au terme d’échanges de grande qualité entre experts, représentant de l’état en la personne de Véronique Roger-Lacan, ambassadrice de France à l’UNESCO, et des territoires avec notamment Patrick de Carolis, maire d’Arles, ancien Président de France Télévision et animateur emblématique de l’émission référence du paysage audiovisuel français Des Racines et des Ailes, pour ne citer qu’eux ? Ce fut un grand moment de culture, au sens de la transmission et du partage de la connaissance, dont nos ambassadeurs de la Cité épiscopale d’Albi, venus en nombre, ont pu pleinement profiter. Nous invitons toutes les Albigeoises et tous les Albigeois à profiter également de ce temps fort de notre vie municipale en visionnant la vidéo du colloque.
Le groupe majoritaire
Chronique de l’insécurité à ALBI
Loin du centre-ville classé UNESCO qui concentre toutes les attentions de la Mairie, les quartiers périphériques de Cantepau et de Lapanouse continuent d’inquiéter ceux qui ne se voilent pas les yeux.
Début juin à Cantepau une opération de police dans un appartement a permis de saisir la drogue habituelle et l’argent qui l’accompagne, mais aussi des armes à feu et 4 grenades, tandis que la même semaine des coups de feu avaient été échangés à Lapanouse.
A l’approche d’un été qui inquiète dans nos quartiers prioritaires de la ville, les pompiers qui étaient en code orange sur la ville viennent de passer en code rouge du fait de cette insécurité.
Comme défendu par la Maire pendant sa campagne municipale, il n’y a toujours pas de présence humaine derrière les caméras de vidéo protection, et celles qui sont endommagées dans ces 2 quartiers sont toujours inopérantes.
Les établissements scolaires ne sont pas épargnés par la violence comme a pu le vivre un jeune homme au collège Bellevue, victime d’une agression par une bande qui l’a jeté dans un étang. Ce jeune homme va changer d’établissement pour l’année à venir devant l’inertie de l’Éducation Nationale.
Enfin une buraliste albigeoise est à nouveau poursuivie par une association islamiste pour ne pas avoir servi un colis à une femme qui ne voulait pas retirer son voile, le premier jugement n’ayant pas satisfait les plaignantes.
On est loin du «sentiment» d’insécurité décrit par la Macronie albigeoise !
E. Lapeyre et F. Cabrolier pour le groupe Groupe Rassemblement pour les Albigeois Contact: 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr
Réussite éducative
La fin de l'année scolaire est le moment de faire le point.
La crise du COVID a aggravé des fragilités scolaires et universitaires déjà connues, et en a créé d'autres : décrochage scolaire, anxiété voire dépression, sont signalés par les professionnels de l'éducation, de la santé notamment mentale, du social.
La Ville a des outils pour aider ces enfants et étudiants à surmonter leurs difficultés : des dispositifs nombreux et des budgets.
Des choix politiques forts sont nécessaires :
- La petite enfance (0 à 3 ans) par le soutien à la parentalité, au développement psycho-moteur et de l'apprentissage de la langue. Les nouvelles familles albigeoises sont surprises par l'absence d'une telle politique.
- Le soutien éducatif par le développement du Programme de Réussite Educative (PRE) à la hauteur des besoins réels des enfants. Nos demandes au CCAS (Centre Communal d'Action Sociale) sont à ce jour restées sans réponse alors que le PRE permettrait de compenser l’absence de dédoublement des classes de CP et CE1 dans les écoles qui le nécessitent.
- Le soutien au sport en aidant les familles dans le paiement des licences, dans le transport en commun gratuit pour se rendre sur les terrains : malgré nos demandes, toujours rien pour se déplacer à la plaine des sports ou à Atlantis.
- La démocratie participative par l'éducation à la citoyenneté avec un conseil municipal des enfants et des jeunes, que nous avions proposé dans notre programme.Derrière se dessinent le déploiement des qualités de chaque enfant, le vivre en paix dans les quartiers, la solidarité entre les générations, la formation pour nos jeunes, l'insertion par l'emploi, le sentiment d'appartenance à une cité et au-delà à un pays.Si la réussite éducative est en premier lieu de la responsabilité des parents, chaque acteur a sa part à faire, notamment la Ville
Collectif Citoyens, écologistes et gauche rassemblée N.Ferrand-Lefranc, P.Pragnère, D.Paturey, JL. Tonicello, N.Hibert, B.Duponchel, S.Soliman, A.Boudes - Contact: 0563491328 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr
-
Le courage et la réussite dans l'adversité
Nous vivons depuis maintenant plus d'une année sous les contraintes imposées par la pandémie de covid 19 avec ses divers variants. En effet, cette dernière a fortement impacté notre vie quotidienne en restreignant nos libertés et en bouleversant nombre de nos habitudes. Elle a touché des familles vers lesquelles vont nos pensées, nous a confrontés à une maladie erratique et fragilisé de nombreuses activités économiques et sociales.
Mais elle a aussi démontré la force et la diversité des expressions de nos solidarités les uns envers les autres, tant par le nombre que par la qualité des initiatives prises à tous les niveaux. De l’État au simple citoyen en passant par nos collectivités et le mouvement associatif, la mobilisation et l'entraide auront été au rendez-vous de cette épreuve collective, nous permettant de la traverser le mieux possible.
Cette crise sanitaire aura aussi été un formidable accélérateur d'innovations, particulièrement au plan scientifique, avec la découverte de vaccins efficaces mis à disposition des populations en un temps record dans l'histoire des hommes. Ainsi la molécule de l'ARN messager, découverte il y a 60 ans dans les laboratoires de l'Institut Pasteur, a connu une formidable phase de développement, dans l'urgence, grâce au travail de start-up et d'industriels engagés dans la course au vaccin pour une sortie de crise. En quelques mois, ils ont réussi à développer des techniques de stabilisation de cette molécule et des procédés de distribution complexes étant donné la nécessité de conserver les doses à très basse température.
"À quelque chose malheur est bon" dit la maxime populaire. Ce qui signifie que parfois, les difficultés rencontrées, aussi graves soient-elles, procurent quelques avantages que nous n’aurions pas eus sans elles. Autrement dit, les difficultés instruisent, elles sont source d'expérience et renforcent la résilience. "Au centre de la difficulté se trouve l'opportunité" (Albert Einstein) qui va peut-être nous permettre de guérir à terme des maladies jusqu'alors incurables.
Alors bien sûr il faudra tirer tous les enseignements de cette crise et de sa gestion, nécessairement imparfaite, pour mieux préparer notre pays et l'Europe à faire face à de telles situations si elles devaient se reproduire. Il faudra le faire dans la transparence, sans concession et dans le seul but de progresser ensemble.
Le bout du tunnel semble se dessiner. L'espoir est là de recouvrir une vie sociale plus dense et de profiter de nos animations estivales qui rendent notre ville si attractive : de Pause guitare à Urban festival, en passant par Place(s) aux artistes ou les marchés gourmands, sans oublier les nombreuses activités destinées aux plus jeunes...
Nous, élus du groupe majoritaire, sommes tous restés mobilisés, à vos côtés pendant cette période si particulière. C'était notre responsabilité, au-delà notre devoir. Mais c'est bien grâce aux efforts de chacun de nous tous que nous pouvons envisager de vivre un bel été, prudent, festif et convivial.
Le groupe majoritaire
Une tempête dans un verre d’eau
La séance du conseil municipal d'Albi du 19 avril a vu les 8 élus de gauche quitter l’Hémicycle après une passe d’armes avec Michel Franques, 1er adjoint à la Mairie qui avait notamment interpellé ses opposants de gauche «d'élus en déroute" avant de faire allusion à une expression associée «aux arracheurs de dents".
Ces attaques même si elles s’inscrivent dans la continuité d’une campagne des Municipales où la candidate Guiraud-Chaumeil avait qualifié par le mépris les 2 oppositions du second tour «d’extrêmes», n’auraient pas dû donner lieu à un psychodrame.
La gauche est mal placée pour donner des leçons de comportements en assemblée, elle s’offusque à Albi de débats parfois tendus à la limite de l'attaque ad hominem, mais pratique allègrement l’anathème dans d’autres assemblées telle la Région Occitanie surtout vis à vis de l’opposition nationale !
À Albi comme à la Région, seuls les élus RN ont le cuir assez dur pour défendre leurs électeurs malgré les attaques, et surtout ne pratiquent jamais la politique de la chaise vide car c’est dans les assemblées que le débat doit avoir lieu en démocratie représentative !
E. Lapeyre et F. Cabrolier pour le groupe Groupe Rassemblement pour les Albigeois Contact: 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr
DÉMOCRATIE... PARTICIPATIVE
Nous nous sommes engagé-es dans notre mandat, auprès des Albigeoises et des Albigeois, guidé-es par le seul souci de répondre aux besoins et aux attentes des citoyen.ne.s. Avec le groupe d’élu-es «Citoyen-nes, écologistes et gauche rassemblée» nous voulons, faire de «la politique autrement», être porteurs de propositions sociales, écologiques et de pratiques démocratiques renouvelées.
Cette ambition est le fondement de la construction du rassemblement qui a vu le jour à l'occasion des élections municipales. Nous voulons porter au conseil municipal, cette forme novatrice de faire de la politique. Avoir un esprit critique, impose de produire des propositions ce qui est l'inverse de l'opposition neutre et systématique. Force nous est de constater que le climat, asphyxiant, qui envahit le paysage politique actuel, a pris le pas sur les règles élémentaires de tenue d’un conseil municipal, par des polémiques et attaques personnelles indignes.
Nous espérons rester, dorénavant, sur les intérêts communs qui font de la commune la collectivité chère aux citoyens, en cohérence avec une demande forte de démocratie participative.
Qu’entendons-nous par démocratie participative? Ce n'est pas seulement de l’information. Si cela consiste à consulter les habitants sur un sujet et que la mission est alors remplie, cette démarche nous semble un peu légère. L’objectif sera atteint lorsque chaque citoyen aura les moyens lui permettant de s'impliquer sereinement dans la vie politique, avec notamment des rencontres adaptées à ceux qui travaillent…
Nous appelons nos concitoyens à participer à toutes les initiatives qui favoriseront la démocratie participative. La démocratie représentative ne s'oppose en aucun cas à la participation des citoyens, elles sont complémentaires et aujourd'hui indispensables.
Collectif Citoyens, écologistes et gauche rassemblée N.Ferrand-Lefranc, P.Pragnère, D.Paturey, JL. Tonicello, N.Hibert, B.Duponchel, S.Soliman, A.Boudes - Contact: 0563491328 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr
-
Déni de démocratie
Si certains ont recours à la méditation collective pour entamer un conseil municipal sous les meilleurs hospices, d'autres, à Albi, pourtant du même bord, lui préfèrent la polémique gratuite, la rumeur assumée et la tentative de coup d’éclat. Ainsi, dès sa première intervention en séance le 19 avril dernier, au nom du collectif, leur chef de file a énoncé une contre-vérité avec l'aplomb de celui qui serait certain de son fait par laquelle les délibérations du conseil municipal ne figureraient pas sur le site internet de la ville. Par cette affirmation catégorique, elle entendait étayer sa pseudo démonstration sur un supposé dysfonctionnent de notre démocratie locale. Le procédé est désormais connu. Il s’agit de lancer des rumeurs au détour d’un propos qui se veut sérieux et argumenté ou d’une question d’apparence anodine mais qui véhicule un message de dénigrement. Il s’agit de faire du bruit pour exister sans se soucier des victimes de ces rumeurs, à savoir ceux qui les croient avec parmi eux quelques Albigeois. Or comme l’a très bien démontré Jacques Attali "dans un monde où l'information est une arme et où elle constitue même le code de la vie, la rumeur agit comme un virus, le pire de tous car il détruit les défenses immunitaires de sa victime". Quand la réponse ferme vient porter la contradiction auprès de son auteur, c’est le processus de victimisation qui prend le relais. Et de se plaindre au passage que la collectivité ne répond pas aux multiples questions posées au quotidien par quelques membres du collectif alors que les réponses sont le plus souvent disponibles sous les yeux de celui ou de celle qui ferait l'effort d'aller les chercher. En fait, le collectif vient en conseil municipal pour en découdre même si certains se montrent plus modérés et vraisemblablement attachés à la bonne tenue du débat républicain. On peut ne pas être d’accord sur tout mais on peut aussi manifester ses désaccords sans chercher à manipuler les faits ou à provoquer l’autre. De là à oser quitter la séance du conseil municipal il n’y a qu’un pas que le collectif a franchi dès la 7ème délibération soumise au vote des conseillers. Or, fuir le débat, c'est fuir ses responsabilités ! Tant pis pour la charte de l'arbre, la restructuration du square Bonaparte, les décisions à prendre pour nos centres de loisirs et activités sportives de notre été à Albi et toutes les questions inscrites à l’ordre du jour ! Fort heureusement, cette entreprise de théâtralisation restera sans effet puisque l’assemblée a pu valablement délibérer par la suite. Comble de l’absurde, ce faisant, le collectif a renoncé à participer au débat sur l’acte fondateur de la nouvelle démarche de participation citoyenne. Les électeurs qui leur ont accordé leur confiance apprécieront. Qu’est-ce qui pourrait donc justifier cette politique de la chaise vide ? Seul un débordement tombant sous le coup de la loi serait de nature à provoquer une interruption de séance, certainement pas un trait qu’il soit d’humour ou d’humeur. Car la démocratie est bien précieux et aucun prétexte n’est bon pour renoncer au débat démocratique. Il suffit de regarder l’état du monde aujourd’hui. Alors de grâce, ne gâchons pas notre chance de vivre dans pays qui promeut et applique les grands principes démocratiques. Regardons la vérité en face. Prônons un dialogue apaisé et vertueux.
Le groupe majoritaire
Une étude qui prête à discussion
Une étude récente réalisée par l’association d’élus Villes de France indique qu’Albi serait l’une des villes moyennes les plus dynamiques de l’Hexagone, et ferait partie du top 30 national.
Cette étude nous apprend que la fréquentation du centre-ville d’Albi n’aurait pas vraiment souffert des deux premiers confinements liés à la pandémie de coronavirus, puisque la forte baisse observée entre mars et avril 2020 aurait été rattrapée pendant la période estivale et la rentrée. Outre que ce constat n’est pas applicable à tous les commerces, il est à craindre que la nouvelle fermeture de nombreux commerces décidée récemment par le gouvernement ne soit un nouveau coup de massue pour les plus fragiles.
La Maire indique que la Ville travaille avec Action Logement pour rénover et donner vie à des immeubles vacants, mais oublie de rappeler l’instauration en 2016 par son exécutif d’une taxe sur les friches commerciales qui touche certains propriétaires-bailleurs qui pratiqueraient des loyers jugés trop chers, alors que nombre d’entre eux ont rénové des immeubles à leurs frais et n’arrivent pas à louer du fait de l’explosion des surfaces commerciales en périphérie.
De même la Maire d’ Albi argue du fait qu’Albi est classée au Patrimoine Mondial de l’UNESCO depuis 2010, mais on peut noter qu’aucun hommage même dans la presse n’a été rendu en 2020 année des 10 ans du classement UNESCO, à son prédécesseur pourtant grand artisan de ce classement.
On peut donc se réjouir de ce classement mais certainement pas du fait de l’actuelle majorité.
E. Lapeyre et F. Cabrolier pour le groupe Groupe Rassemblement pour les Albigeois Contact: 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr
Une priorité : la vaccination !
Au-delà des difficultés sanitaires actuelles liées à la crise de la COVID 19, cette crise a des répercussions sociales importantes. La crise économique, sociale et écologique qui se profile sera dévastatrice et on en constate déjà les effets dans notre ville. Le Secours Populaire fait part d’une augmentation de 45% des bénéficiaires de l’aide alimentaire.
Face à cette situation, une urgence : la vaccination ! Ce n’est plus seulement un choix individuel, c’est une nécessité collective pour sortir le plus rapidement possible de cette crise. Notre région est mobilisée et prend de nombreuses initiatives pour soutenir l’effort par la mise en place de transport à la demande, gratuit, facilitant la vaccination ou encore par une campagne de vaccination ambulante de proximité avec proxivaccin.
Notre département n’est pas en reste, avec la mobilisation de la Maison Départementale de l’Autonomie et l’extension des heures d’APA, pour permettre l’accompagnement des plus de 75 ans bénéficiaires dans leur démarche de vaccination.
Notre ville doit poursuivre l’effort amorcé, avec le centre de vaccination du parc des expositions, en mettant tous les moyens logistiques et de communication pour accélérer la campagne de vaccination. Au-delà de l’organisation locale, c’est aussi un combat à mener à tous les échelons pour lever la propriété intellectuelle sur les vaccins et faire des vaccins contre la COVID un bien commun. Le développement en un temps record de ces vaccins n’aurait pu se faire sans d’importants fonds publics. Les vaccins doivent être un bien public. Nous ne devons pas accepter que la logique de marché s’impose au mépris des impératifs sanitaires.
Pour vous et pour tous faisons-nous vacciner !
Collectif Citoyens, écologistes et gauche rassemblée N.Ferrand-Lefranc, P.Pragnère, D.Paturey, JL. Tonicello, N.Hibert, B.Duponchel, S.Soliman, A.Boudes - Contact: 0563491328 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr
-
Le collectif de façade
Il suffit de parcourir les lignes de ces tribunes pour se familiariser avec la manière de faire de notre opposition municipale telle que pratiquée par quelques membres du collectif dit «citoyen ». Ceux-ci se complaisent dans la caricature soulignée par l’outrance, la victimisation de l’agresseur agressé, en tenant des propos souvent (et parfois délibérément ?) approximatifs ou confus pour instiller le doute et détourner le débat démocratique à des fins bassement politiciennes. Fort heureusement, le groupe n’est pas aussi homogène et cohérent qu’il n’y paraît...même plus. On peut avoir des certitudes, mieux encore des idées, et les exprimer avec modération, dans le respect de l’autre et de sa différence, souvent enrichissante. En fait, nous sommes confrontés à une opposition à deux visages: l’une aveuglément idéologique et anti-système, l’autre plus positive et faisant valoir ses convictions. Il est un cas d’école intéressant qui prêterait à sourire s’il ne s’agissait pas d’un projet à visée éducative, scientifique et culturelle majeur pour notre territoire. En effet, ce projet entend donner un écrin à un personnage illustre qui marqua l’histoire de France et du monde ; un marin, humaniste, scientifique albigeois : LAPEROUSE. La première délibération soumise au vote du conseil municipal portait sur la convention de partenariat entre la Ville et le Musée national de la Marine par laquelle ce dernier acceptait d’accompagner le projet albigeois, lui donnant par là-même une portée nationale. C’est alors que Madame Ferrand-Lefranc s’est lancée dans une tirade pour justifier son vote contre cette délibération en guise de cadeau de bienvenue à cette magnifique institution nationale en ces termes : «Ce projet d’un nouveau musée, premier lieu de référence reconnu mondialement est typique à mes yeux de la politique de la ville à vendre que nous avons dénoncé tout au long de la campagne et que nous continuons de dénoncer». Et oui, Madame Ferrand- Lefranc est toujours en campagne. Et non, elle n’est pas suivie puisque sur les 7 autres membres de «son » groupe, 1 seul a voté contre. Et non, la ville n’est pas à vendre, chacun appréciera la portée du propos. Et non, il ne s’agissait pas de voter sur un projet dont on connaîtrait d’ores et déjà les coûts et la gouvernance. Les choses ne se passent pas comme ça dans la conduite de projet. Fort heureusement, d’autres élus du collectif ont élevé le débat par leur intervention dont celle de Monsieur Boudes qui indique «nous sommes favorables à tous les échanges qui permettent le développement culturel et que nous voterons pour le principe d’une coopération conventionnée entre le musée Lapérouse et le musée de la Marine qui pourrait ainsi participer au rayonnement de notre ville et de la mémoire historique de notre nation». Quant à Monsieur Pragnère qui ne pouvait voter contre, puisque dans son programme il y avait «un projet destiné à revaloriser le musée Lapérouse» il a courageusement opté pour l’abstention. 4 votes pour, 2 abstentions, 2 votes contre ; ainsi va notre collectif de façade sur un projet d’intérêt général. Tous les prétextes ne sont pas bons pour s’opposer, ce vote laissera une trace indélébile.
Le groupe majoritaire
On a retrouvé la passerelle
Comme prévu, une fois les élections passées on a enfin des nouvelles de la passerelle au-dessus du Tarn, en rade depuis Octobre 2020 suite à l’abandon des travaux par l’entreprise italienne IOAC.
2,3 Millions d’euros supplémentaires ont donc été voté début 2021 pour achever des travaux dont le coût total est porté aujourd’hui à 11,87 Millions d’euros contre un budget de départ à 4,6 Millions d’euros.
Au-delà de l’explosion budgétaire, il faut savoir que la part financée par l’agglomération et donc les Albigeois a plus que triplé passant de 2,7 Millions d’euros au début à 9 Millions d’euros en 2021, essentiellement des crédits voirie au détriment donc de la rénovation des trottoirs et rues.
Deuxième particularité de cette passerelle, ce sont les procès qui se succèdent; après la cession controversée d’une parcelle côté Pratgraussals qui avait amené l’association anti-corruption ANTICOR à saisir le parquet d’Albi en Octobre 2019, voilà que l’agglomération a saisi le tribunal administratif de Toulouse contre l’entreprise défaillante.
Les contribuables se demandent souvent où passent leurs impôts, en voilà une belle illustration.
E. Lapeyre et F. Cabrolier pour le groupe Groupe Rassemblement pour les Albigeois Contact: 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr
Machisme décomplexé à la Mairie d’Albi.
Lors du dernier Conseil Municipal, en réaction à notre proposition d'ajouter, dans les Contrats d'Objectifs et de Moyens des associations sportives, des objectifs en faveur de l’égalité femme-homme, Michel Franques nous a livré, très spontanément, son ressenti : « la question homme/femme! Pfft, ça commence à bien faire!» Et tenter de se rattraper, quelques secondes plus tard, avec un «la question du sport homme-femme ne se pose pas, c’est ça que je veux dire».
Anecdotique la question femme/homme dans le sport? Vraiment? Observons les chiffres :
• Le sport féminin c’est seulement 20% du temps de diffusion audiovisuel consacré au sport
• 3,9% des femmes pratiquent des sports collectifs contre 16,8% d’hommes
• 17% des femmes licenciées ont participé à des compétitions contre 52% des hommes
• Seules 39% des licenciés sont des femmes
• Seulement 8,4% de femmes licenciées en football ou 10,1% en rugbyUne semaine après, c’est au tour de l’ASPTT Albi féminine de se joindre à 13 autres clubs de D1 et D2 féminines pour interpeller la Fédération Française de Football sur l’interruption des compétitions féminines et réclamer «l’égalité Homme-Femme dans la gestion des compétitions».
Ces quelques exemples chiffrés pour montrer à Michel Franques, en charge de cette délégation depuis de nombreuses années, qu’il connaît bien mal la situation dans le sport, et que la question se pose bien aussi dans le sport.
Aucune réaction de la part de la majorité devant ce machisme sans complexe! Mais, comment s’en étonner quand on constate qu’il n’y a pas d’élu.e désigné.e en tant qu’adjoint.e en charge du droit des femmes et de l’égalité femme/homme.
Devant l’absence d’engagement de l’équipe municipale pour l’égalité femme/homme, les Albigeois.e.s peuvent compter sur nous pour défendre tout au long du mandat la nécessaire égalité.
Collectif Citoyens, écologistes et gauche rassemblée N.Ferrand-Lefranc, P.Pragnère, D.Paturey, JL. Tonicello, N.Hibert, B.Duponchel, S.Soliman, A.Boudes - Contact: 0563491328 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr
-
Énergie citoyenne
L'écologie, il y a ceux qui en parlent et ceux qui en font. Et puis il y a ceux qui en parlent pour caricaturer l'action de ceux qui en font. Il suffit de parcourir certaines de ces tribunes pour s'en rendre compte et mesurer à quel point la critique toujours féroce de certains n'est jamais constructive et toujours politicienne, derrière le paravent du collectif de façade.
Pourtant, chacun à notre manière, en responsabilité, nous intégrons l'impératif écologique à l'échelle de notre agglomération, de notre Ville, de nos habitations, de nos usages; une écologie positive, débarrassée des oripeaux d'une idéologie politique radicale et punitive.Ainsi, le groupe majoritaire a fait le choix de défendre une écologie positive à travers des projets concrets. L'exemple de la reconversion de l'ancienne centrale thermique de Pélissier en station solaire est à cet égard très instructif. Cet équipement destiné à produire une énergie renouvelable est en train de voir le jour sous nos yeux ! Et il redonne une nouvelle vie à un site emblématique de production d'énergie qui connut une dépollution inachevée et qui va donc désormais pouvoir continuer à produire de l’électricité à partir des 13 000 panneaux photovoltaïques installés générant 6 600 mégawatts par an. De quoi alimenter la consommation de quelque 5 000 personnes, tout un quartier qui, à terme, aura vocation à devenir un véritable écoquartier.
Au-delà de sa dimension écologique évidente, nous avons voulu faire de ce projet l'exemple d'une démarche citoyenne participative. Le président de la SAS centrale solaire Albi Pélissier, partenaire du projet et en charge de la gestion du site, l'a publiquement assuré : "La ville d’Albi a toujours montré beaucoup d’exigence. Elle a voulu une implication de la population sur la durée". Même son de cloche du côté de l’association "Énergie partagée investissement" qui travaille partout en France à l’élaboration de projets d’énergie renouvelable en faisant participer les citoyens. Ainsi les Albigeois sont invités à entrer dans le capital et la gouvernance de leur centrale à hauteur de 10 % de l'investissement global. Sans dogmatisme, la majorité construit un projet vertueux pour notre qualité de vie et celle des générations futures. Elle continuera de le faire avec détermination dans un monde qui change, avec et pour les Albigeois, en poursuivant son engagement résolu et participatif dans la transition écologique.
Pour le Groupe Majoritaire
Jean-Michel BOUAT
Adjoint au Maire délégué au développement durableCantepau, théâtre des renoncements politiques
Les émeutes qui ont secoué le quartier de Cantepau à ALBI fin janvier illustrent la démission de la classe politique dans son ensemble depuis des décennies, et non pas l’abandon de la puissance publique comme aime à le rappeler la gauche ou les Macronistes.L’État et les collectivités territoriales ont investi depuis longtemps dans ce quartier avec un terrain synthétique couvert, une base de loisirs, une école primaire moderne, une maison de quartier unique dans la ville, une maison de services au public, et 45 Millions d’euros d’investissements supplémentaires ont été votés dans le cadre de la rénovation urbaine pour les années à venir.
Si certains quartiers se soulèvent c’est donc que la cause n’est pas matérielle, mais c’est qu’ils relèvent d’un autre ordre que républicain travaillés par l’islamisme et le trafic de drogues, et donc il faut y rétablir avant tout l’autorité de l’État.
Mais quand la Maire d’Albi dit que «l’ordre public est une prérogative exclusive de l’État», nous rappelons que le Maire est responsable de la tranquillité publique sur son territoire et en coordonne sa mise en œuvre selon le Code Général des Collectivités Territoriales.Le politiquement correct règne en Macronie et donc à ALBI, lorsque nous intervenons en conseil municipal sur l’insécurité le terme «voyous» déclenche une réprobation générale, la majorité municipale parlant de «stigmatisation» et l’opposition de gauche de «sentiment d’insécurité» et même de «racisme» !!
La solution réside dans le changement d’attitude des politiques vis-à-vis de la minorité de délinquants qui gangrène certains quartiers, ne rien céder aux mots pour combattre les maux.E. Lapeyre et F. Cabrolier pour le groupe Groupe Rassemblement pour les Albigeois Contact: 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr
Une condamnation qui fait espérer des jours meilleurs...
La société gestionnaire du circuit d'Albi, en contrat de délégation de service public avec la ville d'Albi, vient d'être condamnée pour 58 infractions au code de la santé publique (250 euros par infraction). Elle devra en outre verser 1200 euros à chacune des 44 parties civiles au titre des dommages-intérêts. Elle fait bien sûr appel de ce jugement.
Quel devrait être le rôle d'une majorité municipale clairvoyante? Interrompre cette délégation de service public serait un minimum. Comment accepter que le gestionnaire du circuit mette à mal la santé publique et la tranquillité de nos concitoyens? Car parmi les parties civiles indemnisées figurent des Albigeois, reconnus comme ceux du Séquestre victimes des nuisances sonores. Le bruit se propage en effet bien au-delà de la rocade.Mais que fait notre mairie? Elle accorde à la société gestionnaire une aide de 180 000 euros pour l'aider à faire face à ses difficultés financières passées et futures (!!). Or ladite société n'apporte pas la moindre preuve de ses difficultés : pas de factures ni de comptes. En outre, quelles mesures prend-elle pour régler le problème des nuisances?Elle construit un mur prétendument anti-bruit, inefficace puisque les relevés effectués à l'abri de ce mur révèlent des seuils sonores toujours largement au-dessus des normes autorisées. 180 000 euros pour rien. Est-ce ainsi que l'on gère l'argent des Albigeois? Ou serait-ce une façon détournée d’aider une société à s’acquitter, grâce à l’argent des Albigeois, des amendes auxquelles la justice l’a condamnée ?
Osons le dire : la majorité municipale fonce allègrement droit dans le mur...Collectif Citoyens, écologistes et gauche rassemblée N.Ferrand-Lefranc, P.Pragnère, D.Paturey, JL. Tonicello, N.Hibert, B.Duponchel, S.Soliman, A.Boudes - Contact: 0563491328 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr
-
Votre sécurité, notre priorité
La sécurité et la prévention de la délinquance sont une priorité de l'action de notre majorité pour répondre aux attentes légitimes des Albigeois. Ainsi, nos 38 policiers municipaux et les Agents de surveillance de voie publique (ASVP) ont pour mission première d’assurer notre tranquillité. Un effort sans précédent a été accompli par la municipalité depuis 2014, tant en termes d'effectifs que d'équipements. Désormais la police municipale est présente de jour comme de nuit sur tout le territoire communal. En effet, la Ville d'Albi s'est dotée depuis presque un an d'une brigade de nuit particulièrement réactive, à la satisfaction générale. Et contrairement à la désinformation entretenue par certains, à l'instar des brigades de jour, elle intervient dans tous les quartiers de la ville, soit seule, soit en appui de la police nationale qui a la compétente exclusive en matière d'ordre public. Il est à souligner que cette coordination entre les polices de la Ville et de l’État, qui vient de donner lieu à la signature d'une nouvelle convention, n'a jamais été aussi bonne. En témoignent les très nombreuses opérations conjointes réalisées au cours de ces derniers mois. Les résultats s'en ressentent, notamment sur le front de la lutte contre le trafic et l'usage de stupéfiants, avec l'appui d'un dispositif de vidéoprotection en constante évolution tant quantitative (avec une centaine de caméras opérationnelles) que qualitative (type de matériels utilisés plus performants). Pour autant, la délinquance demeure, et les faits d'incivilité, les plus difficiles à combattre, sont toujours présents. Seule une action collective qui implique tous les acteurs de la chaîne de sécurité et de prévention de la délinquance sera de nature à endiguer ces phénomènes dans la durée. La sécurité est l'affaire de tous ; sans plainte, pas de poursuite, sans signalement, pas d'interventions possibles. Indépendamment de leurs missions essentielles de présence préventive en centre-ville et de contrôle du stationnement payant de surface, les ASVP ont été amenés à élargir leurs missions, notamment dans le cadre de la gestion de la crise sanitaire (présence sur les marchés et autres sites de rassemblement de population, respect du confinement et des gestes barrières, application du plan Vigipirate renforcé…). La police municipale d'Albi dans son ensemble connaît une grande diversité de missions parfois moins visibles que les patrouilles au centre-ville mais toutes aussi importantes : surveillance des abords immédiats des établissements primaires publics et privés d’Albi aux heures de rentrée et de sortie scolaire, chaque directeur d'établissement ayant un policier référent à qui s'adresser en toutes circonstances ; la prévention routière et la restitution d'objets trouvés. Elle doit être soutenue. Le groupe majoritaire fait bloc derrière ses policiers municipaux et ses ASVP aux avant-postes de la lutte contre l'insécurité et la prévention de la délinquance.
Pour le Groupe Majoritaire
Laurence PUJOL, adjoint au Maire déléguée à la sécurité, à la tranquillité publique, à la participation citoyenne
Jean-Christophe DELAUNAY, conseiller municipal délégué à la sécurité, la tranquillité publique, à la préventionUn budget inquiétant pour 2021
Tel un ménage qui a des charges fixes, le budget d’une collectivité comporte des charges de fonctionnement qui se composent de charges de personnel, de charges générales correspondant au paiement des fluides (EDF etc..) et assurances, et des subventions aux associations.
Pour payer ces dépenses de fonctionnement nous disposons de recettes de fonctionnement qui se partagent entre des dotations de l’État et la fiscalité locale composée essentiellement de la Taxe foncière pour 2021 du fait de la suppression de la taxe d’habitation (TH) pour 80% des contribuables. Au-delà de l’absence de lien avec l’impôt pour les Albigeois locataires qui deviennent de simples administrés et non plus des citoyens, le pouvoir de vote du taux s’est amoindri avec la suppression de la TH.
Le problème que rencontre la ville d’ALBI est que l’excédent dégagé de la section de fonctionnement (Recettes – Dépenses) ne suffit plus à rembourser le capital de la dette accumulée, obligeant la Mairie à emprunter pour rembourser son capital dans un cercle vicieux.
Cela revient pour un couple à emprunter pour payer ses charges fixes. En effet à partir du moment où la majorité a pris l’engagement pendant la campagne de ne pas augmenter les impôts locaux sur le mandat, il ne reste plus que le recours à l’emprunt pour maintenir un niveau d’investissement raisonnable.
C’est pourquoi nous avons voté contre ce budget, et nous souhaitons une bonne année aux Albigeois.E. Lapeyre et F. Cabrolierpour le groupe Groupe Rassemblement pour les Albigeois Contact: 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr
Comme une reine en son royaume
Il était une fois, dans un pays pas si lointain, une reine. Chaque année, lorsqu'approchait le solstice d'hiver, la reine procédait aux donations. Malheur alors à celui sur qui s'abattrait son courroux ! Car notre souveraine pouvait se montrer versatile. Et telle confrérie qui avait reçu des éloges lors des cérémonies distributives précédentes pouvait, sur simple claquement de doigts, voir son offrande amputée de façon substantielle.
Certaines petites gens s'émurent qu'une de ces confréries fasse les frais de pareil traitement. Lors du Grand Conseil du Royaume, ils plaidèrent la cause de cette maison.
Ils dirent l'ancienneté de cette confrérie fort respectable.
Ils dirent à quel point l'offrande dévolue à cette maison était vitale pour sa survie.
Ils dirent aussi que les membres de cette confrérie avaient dans leur besace moult projets pour contribuer à l'épanouissement des sujets du royaume, en particulier les plus jeunes, grâce à des ateliers, des concerts, des expositions...
Ils dirent enfin qu'en ces temps de disette, grâce serait rendue à la reine si elle consentait à se montrer plus généreuse. Une partie de l'auditoire, massée derrière les grilles du château, fut touchée par de tels propos.
Mais fi de tout cela, quand la reine avait décidé, la piétaille n'avait pas voix au chapitre. Les impudents qui osaient contester sa parole se voyaient rapidement réduits au silence car la reine, souveraine des terres, l'était aussi des micros. Tels sont les princes de ce monde qui savent manier carottes et bâtons pour garder autorité sur leur domaine.
Cette histoire se déroulât en la bonne cité d'Alby, en l'an de grâce 2020, par temps de grande épidémie.
NB : depuis la laïcisation du royaume, cette confrérie se nomme MJC.Collectif Citoyens, écologistes et gauche rassemblée N.Ferrand-Lefranc, P.Pragnère, D.Paturey, JL. Tonicello, N.Hibert, B.Duponchel, S.Soliman, A.BoudesContact: 0563491328 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr
Tribunes libres 2020
-
Albi, ma Ville, mes commerces
Les mesures restrictives prises dans le cadre de la crise sanitaire pour préserver la santé publique pénalisent considérablement nombre des forces vives de notre territoire. La fermeture de nos commerces de centre-ville et de proximité illustre une situation qui tend à devenir critique pour nombre d'entre eux alors qu'ils ont mis en place un protocole sanitaire particulièrement sérieux lors de leur réouverture au printemps dernier. Il faut le dire et le répéter, bien conscients des enjeux, les commerçants albigeois ont tout fait pour permettre à leur clientèle d'accéder en toute sécurité à leurs produits; en application de la Charte albigeoise des bonnes pratiques sanitaires promue par la Ville et qui en a inspiré beaucoup d'autres en France. L'annonce du second confinement a mis à mal ces efforts et il fallait réagir collectivement. La ville a alors décidé de proposer une plateforme locale de commerce en ligne, afin que les Albigeois conservent un lien avec leurs commerçants habituels et favorisent le "clic local" plutôt que des achats en ligne sur des plateformes internationales. Après quelques jours de fonctionnement, plus de 100 commerçants, artisans ou services étaient déjà référencés sur la plateforme www.mavillemonshopping.fr/albi! Cela ne remplace évidemment pas la proximité et la présence des Albigeois dans les boutiques, mais en ces temps contraints, cette plateforme a permis aux commerçants de gagner en visibilité et garder le lien avec la clientèle albigeoise, avec le concours de la Ville durant la phase de démarrage. Alors que nos commerçants sont désormais autorisés à rouvrir leurs boutiques à la veille des fêtes de fin d'année, à l'exception de nos bars restaurants qui, malheureusement, malgré les efforts accomplis, doivent rester fermés, il est heureux que la dimension humaine de nos échanges reprenne progressivement toute sa place durant cette période, tout en ayant à l'esprit que les gestes barrières doivent toujours être rigoureusement respectés. Pour celles et ceux qui se sont familiarisés avec la commande en ligne via la plateforme albigeoise, celle-ci reste bien évidemment active et participe pleinement à la dynamique locale. Pour les autres qui attendaient avec impatience de pouvoir revenir dans leurs boutiques, la Ville poursuit le dispositif mis en place depuis le mois d'avril 2019 concernant le stationnement qui reste donc gratuit jusqu’à la fin de l’année: le samedi en surface et pour les deux premières heures de l’après-midi dans deux parkings en ouvrage. Alors que la Ville a revêtu son habit et ses lumières de Noël, à la veille d'une année 2021 qui nous permettra, nous l'espérons de tout coeur, de surmonter cette crise sanitaire qui a tant marqué ces derniers mois, le groupe majoritaire vous souhaite le meilleur pour vous et vos proches: la santé, le bonheur et le bien être ensemble auprès des personnes vulnérables et isolées grâce à une solidarité de tous les instants.
Mathieu VIDAL, Adjoint au Maire délégué au commerce Pour le groupe majoritaire
Au sujet de l’insécurité croissante à ALBI
Depuis la rentrée de septembre plusieurs événements ne manquent pas de nous inquiéter.D’abord la tentative de meurtre en soirée route de Fauch d’un voyou par d’autres voyous avec un mode opératoire que l’on pensait être l’apanage des grandes villes du sud.Ensuite l’agression en journée d’une commerçante du centre-ville dans son magasin par une bande avec des menaces de mort proférées à son encontre, qui n’ont cependant pas justifiées la prise en compte de la plainte déposée car les «menaces doivent être réitérées»!!Enfin les bagarres récurrentes sur les lices du centre-ville ou au Patus Crémat entre bandes de délinquants empoisonnent la quiétude des habitants du centre-ville, qui découvrent à cette occasion les affres des points de deal des quartiers prioritaires de la ville.Pour y faire face peu de caméras de vidéo-surveillance dans de nombreuses rues du centre-ville et des caméras hors service depuis des mois dans des quartiers comme Cantepau, une brigade de nuit insuffisante en nombre qui ne peut se démultiplier, et une Maire et son adjointe à la Sécurité aux abonnés absents.
E. Lapeyre et F. Cabrolier pour le groupe Groupe Rassemblement pour les Albigeois Contact: 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr
Urgence alimentaire : alerte!
La secrétaire générale du Secours populaire a récemment adressé une demande de subvention à la mairie. Voici quelques extraits de notre réponse.(...) Nous vivons un moment d'urgence sociale. Les pouvoirs publics, à commencer par la municipalité, doivent y répondre par des mesures exceptionnelles, à la hauteur de la gravité de la situation. Les aides financières et matérielles nécessaires doivent être débloquées immédiatement. Il s'agit d'une urgence alimentaire, d'une urgence vitale. Les élus albigeois du Collectif Citoyens, écologistes et gauche rassemblée ont alerté sur cette question Mme le Maire d'Albi par deux courriers en date du 27 octobre. Nous avons demandé à Mme le Maire quelles dispositions étaient prises pour renforcer et faciliter l'action des services sociaux et des associations de solidarité, quelles aides exceptionnelles étaient versées à ces associations, quelles actions d'urgence étaient mises en œuvre dans ce contexte en faveur des personnes sans domicile fixe. À ce jour, nous sommes comme vous en attente de réponses. Le débat budgétaire municipal va s'ouvrir lors du conseil municipal du 16 novembre 2020. Soyez convaincue que nous ferons le maximum pour que la solidarité et le soutien aux personnes les plus fragilisées par cette crise constituent une priorité de l'action de notre commune, pour que les valeurs républicaines se traduisent en actes forts. Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour favoriser votre action de solidarité, de dignité, d'humanité. (...)À Albi, le Secours populaire a reçu en septembre 493 familles, soit 1393 personnes qui ont bénéficié de l'aide alimentaire. L'épicerie sociale, quant à elle, a aidé 660 personnes.
Collectif Citoyens, écologistes et gauche rassembléeN.Ferrand-Lefranc, P.Pragnère, D.Paturey, JL. Tonicello, N.Hibert, B.Duponchel, S.Soliman, A.BoudesContact: 0563491328 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr
-
Plus vite, plus haut, plus fort
Le comité d'organisation « PARIS 2024 » s'est engagé à ce que les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris soient ceux de toute la France. Un engagement qu'Albi a fait sien avec le soutien de ses clubs et de quelques unes des plus grandes fédérations sportives nationales avec lesquelles nous entretenons des liens privilégiés. En témoigne la convention que nous sommes en train de conclure avec la Fédération Française d'Athlétisme qui vient de célébrer à Albi le centenaire de sa création. En 2019, notre Ville obtenait le label Albi «Terre de Jeux 2024». Forte de cette reconnaissance, elle posait sa candidature pour devenir un Centre de Préparation aux Jeux et accueillir des délégations internationales en quête de lieux d’entraînement. Les six dossiers que nous avions présentés ont reçu un avis favorable de «PARIS 2024»chargé par le Comité International Olympique et le Comité International Paralympique de sélectionner les centres de préparation afin de les proposer aux différentes délégations sportives internationales entre l'été 2021 et l'été 2024. Ainsi, durant cette période, Albi pourra accueillir l'athlétisme Olympique et Paralympique au Stadium municipal, le volleyball et le handball au Cosec, le Rugby à 7 et le football au Stadium municipal. De belles rencontres en perspective pour les nombreux amateurs de sport de haut niveau que compte notre territoire. Espérons que la crise sanitaire pourra enfin laisser la place à une pratique sportive sans entrave, que les tergiversations sur l'usage des vestiaires ne seront plus que de mauvais souvenirs et que le sport sera à nouveau plébiscité. Car le sport est une formidable école de la vie. Il véhicule des valeurs qui inspirent notre action au quotidien à l'instar des valeurs de l'olympisme que sont l’amitié, le respect et l’excellence. Alors encourageons les athlètes à toujours se dépasser pour atteindre la performance qui distingue les meilleurs. Accompagnons la flamme olympique qui traverse de nombreux pays à travers le monde, tel un symbole de l’amitié entre les peuples. Approprions-nous les anneaux olympiques qui représentent le respect, unissant sans aucune discrimination toutes les nations et les continents dans la paix. Souvenons-nous du baron Pierre de Coubertin, qui milita pour l'introduction de la pratique sportive dans les établissements scolaires français et qui est mondialement connu pour être le père des jeux olympiques de l'ère moderne, et pour lequel l'essentiel est de participer. Message entendu qui mérite toujours et encore d'être relayé. Albi, ville active et sportive, s'inscrit pleinement dans cette démarche qui concilie le sport de haut niveau avec le développement du sport pour tous. Avec ses milliers de pratiquants et de bénévoles, ses dirigeants et encadrants mobilisés au sein des clubs représentant la diversité des disciplines offertes à la pratique du plus grand nombre, Albi s'honore d'être une authentique «Terre de Jeux». La ville d'Albi et les élus du groupe majoritaire sont au côté du mouvement sportif, plus que jamais synonyme de cohésion sociale, de santé et de dynamisme. Ensemble, allons «plus vite, plus haut, plus fort» en écho à la devise olympique.
Michel Franques, Premier Adjoint au Maire Pour le groupe majoritaire.
L’élection est passée, les dossiers sortent
D’abord la société Interparking gestionnaire du parking des Cordeliers qui souhaite résilier le contrat qui la lie à l’agglomération du fait d’un déficit récurrent de 700 000 euros depuis son ouverture. Malgré des offres tarifaires, ce parking ne se remplit pas et coûte très cher aux Albigeois puisque nous payons annuellement 600 000 euros correspondant à la différence entre l’emprunt souscrit pour la construction de ce parking et la redevance de 360 000 euros que verse Interparking à la C2A.Ensuite la passerelle au-dessus du Tarn est à l’arrêt du fait que l’entreprise qui doit poser les tronçons métalliques demande une rallonge budgétaire pour faire face à des travaux supplémentaires d’ancrage pour que la passerelle «ne tombe pas dans le Tarn». Nul doute que le budget qui a déjà doublé depuis le début devrait encore augmenter.Enfin on apprend à l’occasion des attentats de l’Hyper Cacher et de Charlie Hebdo qu’un certain Mohamed Belhoucine actuellement en fuite et qui pourrait être un des donneurs d’ordre, a été étudiant à l’Ecole des Mines d’ALBI. N’ayant pas obtenu son diplôme, il se serait radicalisé à ALBI.Pendant la campagne municipale j’avais abordé ces points mais en Macronie Albigeoise on ne parle pas des sujets qui fâchent.
E. Lapeyre et F. Cabrolierpour le groupe Groupe Rassemblement pour les Albigeois Contact: 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr
2 vœux pour notre ville
Le 21 septembre dernier lors du Conseil Municipal les élus du groupe «Collectif Citoyens, écologistes et gauche rassemblée» ont été force de proposition pour notre ville. Nous avons proposé, dans un premier vœu porté par B. Duponchel, qu’une école soit nommée Gisèle Halimi. Nous avons eu plaisir à voir cette proposition adoptée par la majorité. Ainsi si la prochaine école d’Albi a déjà un nom, Simone Veil, la suivante s’appellera Gisèle Halimi. Dès lors notre ville rendra hommage à deux figures politiques majeures de notre pays. Nous saluons cette décision commune et l’esprit d'ouverture qui a animé l’adoption de cette proposition. Notre second vœu porté par A. Boudes soutient les salariés de la VOA (Verrerie Ouvrière d’Albi) en lutte contre un actionnaire prédateur. Nous ne serons pas de simples spectateurs de la destruction de l’outil industriel, des emplois du territoire et de la planète. C’est pourquoi nous avons proposé à la mairie de participer à la création du comité de défense de la VOA pour montrer la détermination de notre ville et de ses habitants à préserver l’outil industriel. Aujourd’hui ce sont 25 postes qui sont en jeu, mais ce n’est qu’un début pour le fond de pension américain Apollo, qui ne sera satisfait qu’à la liquidation du site et la délocalisation de la production en Espagne et en Italie... Nous déplorons le refus de la mairie d’engager le combat avec Verralia qui a pillé l'entreprise, en prélevant pour Appollo plus de la moitié des bénéfices de la VOA depuis 2015. En juillet 2020, c’est 100 millions d’euros qui ont été versés aux actionnaires (en dividendes) privant l'entreprise de sa capacité à investir... Nous continuerons notre action et notre soutien aux travailleurs de la VOA, sans la mairie, mais au service du territoire et toujours aussi déterminés.
Les élus du Collectif citoyens, écologistes et gauche rassemblée. Contact : 05 63491328 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr
-
Bien vivre, bien manger
Le quartier de la Renaudié accueille désormais un nouvel édifice qui symbolise la dynamique d'investissements impulsée par notre majorité dans un contexte pourtant bien contraint. Cette nouvelle unité de production agro-alimentaire est désormais en mesure de produire jusqu'à 6 000 repas jour de haute qualité et dans le respect des normes les plus strictes. L'équipe de la cuisine centrale d'Albi œuvre quotidiennement avec dévouement et compétence pour approvisionner les crèches, les écoles primaires, les centres de loisirs et le portage à domicile en repas équilibrés, tout en prenant en compte l’impératif de travailler en circuits courts et, autant que possible, en produits bio. Ce faisant, elle démontre un temps d'avance sur les dispositions législatives à venir pour garantir aux plus jeunes comme à leurs aînés une alimentation saine et goûteuse. Adepte du «fait maison», la cuisine centrale se dote également d'une légumerie qui s'inscrit dans le vaste projet d'agriculture urbaine qui distingue notre ville à l'échelle nationale. Alors que les besoins évoluent à la hausse, nous avons voulu limiter au maximum l'impact écologique d'une telle installation par la mise en place de systèmes de régulation de l'eau pour le nettoyage, d'échangeurs thermiques pour le chauffage et de refroidissement des circuits. Pour éviter que quelque 17 tonnes de plastique et 115 km de film alimentaire ne partent à l'enfouissement sans valorisation, un dispositif de recyclage interne permet de réutiliser des barquettes parfaitement stérilisées. L'objectif est clair: 100 % des barquettes recyclables et des bacs réutilisables à brève échéance. Et au printemps prochain, notre cuisine centrale se parera de vert donnant le «la» d'un vaste programme de végétalisation de notre cité par aménagement de nouveaux espaces publics paysagés et arborés tant en cœur de ville que dans les quartiers, particulièrement dans ceux qui en sont dépourvus. Au-delà de l'idéologie écologiste, nous bâtissons au quotidien un territoire pleinement engagé dans la transition écologique, particulièrement attentif à la préservation et à la valorisation de la biodiversité. C'est toute la différence entre la théorie et la pratique. Et ce, sans jamais opposer l'écologie à l'économie considérant même que l'intégration des préoccupations écologiques est la meilleure stratégie pour créer des emplois et continuer à valoriser notre bien vivre ensemble à Albi.
Pour le groupe majoritaire,
Zohra Bentaïba Conseillère municipale déléguée à l’alimentation locale et à la restauration municipale
La démagogie au pouvoir
Lors du dernier conseil municipal nous avons eu une passe d’armes avec Mme Le Maire au sujet de l’augmentation continue du nombre d’agents municipaux alors qu’en parallèle le nombre d’agents relevant de la C2A augmente naturellement du fait des transferts de compétence. Ceci est important car si la ville présente des charges de fonctionnement en forte hausse depuis 2015 (+ 5 Millions d’euros), ceci est dû principalement à une inflation des dépenses de personnel sur la même période (+ 4 Millions d’euros pour 120 recrutements supplémentaires).L’explication donnée par la Maire d’une augmentation des effectifs de la Police Municipale (+ 10 PM depuis 2015), du nombre d’Atsem qui interviennent dans le primaire ou dans le service à la personne peut s’entendre, même si la population municipale a baissé depuis 2015 d’après l’INSEE.Mais voir Mme La Maire s’énerver et nous asséner que nous ne respecterions pas les agents en dénonçant cette augmentation pointée du doigt par la Cour des comptes, pourrait prêter à sourire si le nombre d’arrêts maladie n’était pas important, si la majorité ne refusait pas la prise en charge de la moitié de la mutuelle de ses fonctionnaires, ou si les problèmes de certains services comme au CCAS et transmis aux groupes d’opposition n’étaient pas niés.
E. Lapeyre et F. Cabrolier pour le groupe Groupe Rassemblement pour les Albigeois Contact: 0563491328 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr
Derrière le masque, les inégalités. Nos enfants ont repris le chemin de l’école. Les questions sanitaires sont omniprésentes: masque, «distanciation», nettoyage des locaux... Les difficultés pédagogiques et logistiques sont nombreuses et nous saluons le travail et l’engagement de tous les personnels, aux moyens toujours plus réduits.Cette rentrée masquée n’efface pas les séquelles du confinement: une explosion des inégalités d’apprentissage, calquées sur les inégalités sociales. Comment continuer à apprendre sans connexion internet ou ordinateur, en étant nombreux dans un logement exigu, sans accompagnement familial aux devoirs (mauvaise maîtrise du français, difficulté de compréhension des méthodes pédagogiques, absence de disponibilité)?Malgré la créativité des enseignants (la période du confinement l’a montré), les moyens humains manquent pour permettre à tous les élèves d’apprendre et de réussir: postes supprimés, classes surchargées, dispositifs d’aide et de soutien abandonnés...À Albi, les élèves des quartiers défavorisés (Cantepau, Lapanouse, Rayssac-Veyrières) attendent toujours le dédoublement des classes de CP et CE1 dont ils ont besoin et auquel la Loi leur donne droit depuis 2017.Pour apprendre à lire, écrire, compter, penser, et vivre ensemble, ces écoliers ont besoin d’effectifs allégés.Le dédoublement des classes, comme un plus fort soutien des associations d'aide aux devoirs et la mise en place de l'école de la deuxième chance permettraient de lutter contre le décrochage scolaire
Nathalie Ferrand-Lefranc, Pascal Pragnère, Danielle Paturey, Jean-Laurent Tonicello, Nicole Hibert, Boris Duponchel, Sandrine Soliman, André Boudes Contact: 0563491328 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr
-
Vive la jeunesse
En période de crise sanitaire et dans la chaleur de l'été, la Ville a démontré sa capacité à créer, innover et surprendre nombre de jeunes Albigeoises et Albigeois dans le respect des gestes barrières.Ainsi les services enfance, jeunesse, culture et sports ont œuvré conjointement pour faire vivre des moments uniques à nos jeunes à travers le sport, les loisirs, la découverte, la culture et en intégrant la dimension éducative quelque peu altérée pendant la période du confinement... Cela s'est traduit par une ouverture de nos structures d'accueil tout au long de l'été, la réalisation de temps forts, avec un programme accessible sans participation financière des familles et pour tous les publics.Le Summer camp symbolise cette volonté d'innovation au service des familles et de la jeunesse albigeoises. Il s'inscrit dans une évolution de notre politique jeunesse en traçant un parcours du jeune dans notre cité, avec une multitude de nouvelles activités comme l’art, la magie, la musique, la moto, la vidéo, les grands jeux, du numérique... le tout en pleine nature dans le parc de Pratgraussals... Partage, autonomie, vie en collectivité sont autant d'apprentissages et de valeurs véhiculés par le Summer camp avec une équipe d'animateurs et le concours de futurs professeurs des écoles sur le dispositif cahier de vacances.Les chiffres sont là: 236 jeunes inscrits, 44 activités proposées, un encadrement solide composé de huit vacataires BAFA et de quatorze stagiaires. Si l'on ajoute les activités au sein des ALSH et des Maisons de quartiers qui ont aussi contribué aux loisirs des jeunes, avec un programme analogue de découvertes et d'animations, ce sont quelques 110 jeunes issus de tous les quartiers de la Ville qui ont été accueillis quotidiennement dans nos structures.N'oublions par les cultures urbaines dans la foulée d'Urban festival, avec la perspective de l'ouverture du nouveau skatepark, symbole du dynamisme de notre politique en direction de la jeunesse. Avec 1 500 m2 de surface dont 1 100 m2 de street plaza et 400 m2 de Bowl et le snake run de 1.6 km, cet équipement, qui est l'aboutissement d'un travail partagé avec les associations locales, fait déjà figure de référence à l'échelle de notre région.Albi, ville universitaire, est fière de sa jeunesse qui véhicule une image de dynamisme d'un territoire fort de son histoire et résolument tourné vers le futur.Le groupe majoritaire
Le groupe majoritaire
La transparence à la mode albigeoise
Une fois l' élection passée la majorité municipale peut annoncer les premières « bonnes nouvelles » aux Albigeois.
Tout d abord la subvention annuelle supplémentaire allouée au SCA en cas de montée en pro D2 est bien confirmée malgré l absence de montée, tout simplement parce que cette subvention n est pas liée à la montée en pro D2 mais sert à équilibrer le budget de la SASP pour le passage devant la DNACG, le gendarme financier du rugby pro.
Nul doute que les sorties médiatiques de l' adjoint aux sports et du speaker du stadium devenu élu aideront à remonter en pro D2.
La deuxième information bien cachée pendant la campagne est que l'on a enfin des nouvelles de la passerelle piétonne au-dessus du Tarn : le budget qui a déjà doublé depuis le début devrait dépasser allègrement les 10 Millions d’euros suite à des problèmes avec l'entreprise chargée de la partie métallique.
Mais on est rassuré le Mairie négocie dans l' intérêt des Albigeois afin que ce « merveilleux » ouvrage ne tombe pas à l eau, et puis 20% des Albigeois inscrits sur les listes électorales ont voté pour cette belle transparence.E. Lapeyre et F. Cabrolier
pour le groupe
Groupe Rassemblement pour les Albigeois
Contact : 05 63 49 13 28
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.f___
Alors que l’incertitude demeure sur la durée de la crise sanitaire et ses conséquences à long terme, nous avons une certitude : elle se double d’une crise économique d’une violence sans précédent.
Cette crise, c’est d’abord un impact sur le quotidien et le pouvoir d’achat des plus faibles et des plus précaires.
Cette crise, c’est un risque majeur pour l’emploi industriel dans notre territoire déjà mis à mal ces dernières années (fermeture de Dyrup, menaces sur la VOA, etc.).
Cette crise, c’est le « prétexte » de fermetures d’usines et de délocalisations par certains actionnaires.
Cette crise, c’est une atteinte sans précédent au monde de la culture.
Cette crise, c’est un coup de poignard pour les petits commerces de proximité avec la baisse du tourisme et le repli sur le commerce en ligne.
Si nous voulons lutter contre ces drames, nous devons, en tant que ville, agir de manière volontaire en soutien à notre population et à son tissu associatif et économique.
Nous devons résolument :
•être aux côtés des travailleurs en lutte pour la défense de leur outil de travail,
•orienter la commande publique pour soutenir nos entreprises et l’emploi local,
•mener des projets de relocalisation dans notre territoire,
•soutenir la transition écologique et énergétique et ses acteurs économiques,
•faire vivre les associations sociales, culturelles et sportives tout au long de l’année,
•favoriser le commerce local et de quartier plutôt que les géants de la grande distribution et du numérique.
Pour faire face à cette crise et répondre à l’urgence sociale, nous attendons, dès à présent, de notre ville et de notre agglomération un vrai plan de relance économique.Nathalie Ferrand-Lefranc, Pascal Pragnère, Danielle Paturey, Jean-Laurent Tonicello, Nicole Hibert, Boris Duponchel, Sandrine Soliman, André Boudes Contact: 0563491328 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr
-
Nous remercions les Albigeoises et les Albigeois qui nous ont apporté leurs suffrages et les assurons que nous mettrons tout en œuvre pour nous montrer dignes de leur confiance. Le respect des engagements pris devant eux mais aussi la diversité de leurs opinions, nous invitent à considérer avec la plus grande attention le point de vue de celles et de ceux qui ont fait un autre choix lors de ces élections municipales. Dans l'exercice des responsabilités, nous serons donc conduits à développer la concertation et la participation pour une toujours plus grande appropriation des décisions qui seront prises, particulièrement celles qui conditionnent l'avenir de notre cité. Nous formons derrière notre maire une équipe modérée, soudée et unie, avec en partage un projet pour Albi, entre continuité et changement. Nous avons immédiatement mis en place des mesures de notre projet, à savoir par exemple l'institution du médiateur de ville qui donne le ton de notre volonté d'être plus que jamais à l'écoute de tous les Albigeois. Le projet de mandature sera mis en œuvre ensemble: avec la participation des Albigeois d'abord, avec le secteur associatif et son formidable gisement de bénévoles investis dans la vie de la cité, avec les partenaires institutionnels de la ville (l'agglomération bien entendu, le département, les chambres consulaires, la région et l'Etat). L'accent sera mis sur l'environnement, les solidarités, la recherche de nouveaux partenariats avec le secteur privé et sur la mobilisation de financements européens trop souvent ignorés du fait de la complexité des procédures de l'UE. Nous n'oublions pas les agents de la ville qui interviennent dans le respect de l'intérêt général. Au fil des années, et lors de la crise que nous venons de traverser et qui risque d'impacter durablement notre quotidien, nous avons acquis une conviction exprimėe par notre maire lors de la séance d'installation: l'Etat, tant au niveau national que local, devra davantage laisser respirer les territoires sans les enfermer dans des normes et règlements tatillons qui étouffent le pays, brident les initiatives et apparaissent souvent en décalage avec les réalités locales .... Nous en appellons avec notre maire à un nouvel acte de la décentralisation et lui confions le soin d'oeuvrer en ce sens auprès des instances nationales et des réseaux d'élus locaux dans lesquels elle continuera à exercer ses responsabilités. Le cap est tracé ! A nous, avec les Albigeois, de le décliner en actions et en projets, dans tous les quartiers de la ville sans distinction aucune. Albi est une ville qui dispose de formidables atouts. Les Albigeois sont volontaires pour aller de l'avant et répondre présents aux sollicitations de notre temps en ayant toujours à l'esprit le legs que nous allons laisser aux générations futures. La ville de demain, nous la construisons aujourd'hui. Ensemble, plus forts, enthousiastes et plus que jamais déterminés, montrons nous à la hauteur de la confiance que nous ont accordé les Albigeoises et les Albigeois.
Le groupe majoritairePour une démocratie vivante!
Nous remercions chaleureusement les 39,88% des Albigeois qui ont voté pour notre liste citoyenne, de la gauche rassemblée et des écologistes «le Collectif Vert Albi».La politique municipale doit répondre aux besoins sociaux, écologiques, démocratiques et améliorer la vie quotidienne. Pour sortir des pratiques qui ont transformé les lieux de débat démocratique en chambre d'enregistrement, pour redonner du sens à la politique de proximité, pour que chaque albigeois puisse se faire entendre jusqu’au conseil municipal, pour comprendre la gestion des affaires de la ville et redonner le goût d'y participer, nous nous engageons à être des élus présents et à l'écoute sur le terrain, actifs et déterminés dans nos propositions au Conseil Municipal.Vous retrouverez nos propositions tout au long du mandat: gratuité des premiers m3 d'eau ou des transports, priorité accordée aux mobilités douces, urgence de mettre en place un Centre de santé public pour répondre aux besoins de tous. Nous défendrons les services publics mis à mal par la politique libérale de la majorité réélue. Nous soutiendrons les acteurs économiques, les TPE et PME ainsi que les salariés de la VOA. Nous saurons être force de proposition dans tous les domaines.Nous participerons avec assiduité aux travaux des différentes commissions et instances municipales; nous vous en rendrons compte régulièrement et nous vous accueillerons lors de notre permanence, nous viendrons à votre rencontre dans votre quartier ou à votre demande.La campagne municipale, très riche de rencontres, a mis en lumière les formidables potentiels, énergies, idées des Albigeois et Albigeoises, véritable patrimoine humain de notre cité.Ce sont eux qui réveilleront la démocratie à Albi!Dans un contexte sanitaire, social et économique détérioré, nous avons plus que jamais besoin de voir qu'un autre avenir est possible, porté par l'écologie sociale et la démocratie de proximité. Vous pouvez compter sur nous!
Nathalie Ferrand-Lefranc, Pascal Pragnère, Danielle Paturey, Jean-Laurent Tonicello, Nicole Hibert, Boris Duponchel, Sandrine Soliman, André Boudes Contact: 0563491328 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr
Une élection et une opposition résolue
Nous remercions tous les électeurs patriotes qui nous ont permis de nous maintenir à plus de 10% et d’avoir 2 élus.Nous avons tenu un discours de vérité et nous nous sommes battus projet contre projet en respectant nos adversaires, contrairement à une Maire sortante qui a choisi le mépris en qualifiant notre liste «d’extrême» et notre programme de «calqué sur le national».Il est donc clair que par respect pour nos électeurs et pour nos valeurs nous nous situerons clairement dans une opposition à cet esprit «macroniste» de mépris d’une partie de la population, tout en continuant à œuvrer pour les Albigeois.Nous nous opposerons à la politique de communication permanente de la majorité qui sert de paravent à une politique des copains en matière sportive ou commerciale, aux hausses fiscales, ou à une politique de l’autruche en matière sécuritaire. Les Albigeois peuvent compter sur nous.
Esméralda LAPEYRE et Frédéric CABROLIER pour le groupe Groupe Rassemblement pour les Albigeois Contact : 05 63 49 13 28 groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr
-
Gratuités du stationnement le samedi
La ville a mis en place un Plan de relance Covid-19 comprenant une série de mesures destinées à soutenir la reprise de l'activité. L'une de ces mesures concerne la gratuité du stationnement le samedi. En effet, et comme indiqué dans la délibération soumise au vote du conseil municipal du 27 mai dernier, la crise sanitaire liée au COVID-19 impacte fortement le bon équilibre de nos activités commerciales, touristiques et de services en centre ville. Aussi, en accord avec les professionnels du coeur de ville, la collectivité a souhaité prolonger l'offre de deux heures de stationnement gratuites dans les parkings en ouvrage Jean-Jaurès et des Cordeliers pour la période comprise entre le 6 juin 2020 inclus et jusqu'au 26 septembre 2020 inclus, soit 17 samedis. L’opération consiste à permettre un stationnement gratuit sur une durée limitée de deux heures définie comme suit : - gratuité des deux premières heures de stationnement sur la tranche horaire 14h00- 19h00, - au-delà des deux heures gratuites, démarrage de la grille tarifaire normale. L’action porterait donc sur les deux parkings en ouvrage les plus disponibles à savoir les parkings Jean-Jaurès Centre historique Cordeliers pour un montant global de 9 265 € TTC à régler auprès des délégataires. En plus de l'offre de deux heures de stationnement gratuites le samedi après-midi dans les parkings Jean-Jaurès et des Cordeliers, la Ville a soumis à l'approbation de son conseil municipal la gratuité du stationnement payant sur voirie toute la journée du samedi à compter du samedi 6 juin 2020 inclus et jusqu'au samedi 26 septembre 2020, inclus, soit 16 samedis (le samedi 15 août étant férié). Cette action temporaire et exceptionnelle génère pour le délégataire une perte de recettes prévisionnelles estimée à 2 875 € TTC par samedi, calculée sur la base d'une moyenne de recettes sur la même période pour l'année 2019, soit 46 000 € TTC pour les 16 samedis. Et c'est bien sur cette base que la Ville d'Albi s'engage à indemniser le délégataire. Le soutien à nos commerçants, à nos artisans et l'activité en général, exige la mobilisation de tous dans le respect des gestes barrières qui permettront de surmonter l'épreuve de la crise sanitaire avant d'en tirer collectivement tous les enseignements utiles pour l'avenir.
Le groupe majoritaireUne nouvelle voie…
Le covid19 nous a sidérés, et nous a fait aussi repenser nos modes de consommation, de déplacements, ou même de vie… Nous avons choisi le vélo ou la marche plutôt que la voiture ; nous avons réduit nos déplacements. Nous avons consommé moins et acheté local, plus sain, de meilleure qualité, bio. Nous avons fait l’expérience de l’entre-aide entre voisins, en particulier pour les plus âgés et dépendants. Nous avons cuisiné pour les plus démunis. Nous avons cultivé notre jardin, partagé des plants ; nous avons bricolé, réparé de vieilles machines… La pollution a diminué, les oiseaux sont revenus. Nous avons compris que la « société de consommation » est une idée dépassée, et que nous devons respecter et aimer la nature, puis agir en conséquence. La crise sanitaire nous a fait entrevoir la crise climatique à venir. Pour éviter ces catastrophes, la voie de la décroissance s’impose : consommer moins, local et bio, et encourager les productions locales ; réduire les déplacements, les bains de foule, s’entraider, échanger, cultiver ; prendre le temps de réfléchir, s’engager dans l’écologie et la solidarité, transformer l’école et reconstruire une humanité qui respecte la nature… Pour Albi, saisissons le moment pour changer de modèle !
Pascal Pragnère élu Albi Vert Demain / EELV groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.frAdministrer et Diriger
La période est emprunte à la fois de gravité et en même temps d’espoir. Gravité du fait du bouleversement qu’à provoqué ce virus que les spécialistes nous avaient prédit et que les politiques ont nié. Loin de nous l’idée de jeter la pierre sur ceux qui administrent, qui gèrent la crise. Comment ne pas rester humble devant la singularité du moment. Même si les hommes et les femmes aux affaires ont largement contribué à fragilisé un « modèle », qui du coup n’en est plus un. Le manque de biens communs et de services publiques voire même d’entreprises dans quelques secteurs clés nous démontre que l’ultralibéralisme qui nous est proposé depuis 40 ans va à sa perte. Et à la notre. Le capitalisme a besoin plus que jamais d’un Etat fort, décentralisé, visionnaire qui permette d’établir la carte d’un Bien Commun plus large, plus protecteur. L’eau, ’énergie, la santé, la protection sociale, les communications, les transports, la culture, le travail, ’environnement, etc… Où commence-t-il, avec quel moyen et quelle efficacité ? Cette refonte suscite également de grands espoirs. Comme après les grands chamboulements, il nous faut repenser notre monde, ne pas céder à la facilité et avoir une ambition, radicale. Comme au sortir de la seconde guerre mondiale où une sorte d’union nationale a primé. Mais quels hommes et quelles femmes vont guider ce
mouvement ? Il est à craindre que ceux en place tant nationalement que localement ne le puissent, mais pire, ni ne le veuillent ni ne le souhaitent. Administrer n’est pas diriger.Fabien LACOSTE, Conseiller Municipal groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr
Face à la crise économique, un effet d’annonces de la Majorité municipale.
Au plus fort de la crise sanitaire, Mme Le Maire a communiqué sur les aides octroyées aux commerces et aux entreprises albigeoises, alors que les mesures indiquées ne doivent pour l'essentiel rien à la crise actuelle. Que ce soient les aides aux associations ou les Millions d’euros de travaux relatés, ils ont été décidés avant fin 2019 et on aurait plutôt aimé savoir où en est le chantier de la passerelle ? En ce qui concerne le commerce proprement dit, même si on peut se réjouir de la suppression des droits d'occupation du domaine public ou du droit de place pour le marché couvert, il n'y a pas d'aides directes pour les commerçants qui relèvent de baux privés, à l'inverse d’autres communes qui ont réagi dès le début du confinement. Enfin sur un plan fiscal, faute de pouvoir instaurer une exonération de la cotisation foncière des entreprises (CFE) ou de la Taxe Foncière (TF), on se doit de baisser au maximum les taux de ces 2 taxes, et nous demandons que la taxe sur les friches commerciales qui touche les propriétaires bailleurs qui n'arrivent pas à louer soit annulée pour 2020.
F. Cabrolier, G. Ramadji, J. Bacou
Rassemblement National Albi Bleu Marine
Contact : 05 63 49 13 28
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr -
Agriculture biologique, production maraîchère et circuits courts
La Ville d’Albi a souhaité favoriser l’installation de nouveaux producteurs sur la Zone d'aménagement différé (ZAD) de Canavières. Le principe de la ZAD permet à la collectivité de préempter les terres qui sont à vendre pour y développer des projets d'agriculture urbaine avec ses partenaires (Chambre d'agriculture, lycée agricole Fonlabour). En l'occurrence, le principe de la ZAD permet à la collectivité de préempter les terres qui sont à vendre pour y développer avec ses partenaires des projets d'agriculture urbaine. C'est ainsi que l’Association d’Éducation Populaire (AEP) de la Landelle et la Ville d’Albi se sont rapprochées pour finaliser un projet de collaboration visant à mettre en oeuvre un projet d’agriculture biologique et à augmenter la livraison de légumes produits localement à destination de la cuisine centrale. De plus, ces activités de maraîchage seront des supports à la réinsertion de personnes en difficultés. Il a été convenu de mettre à la disposition de l'association La Landelle un ensemble de parcelles et des bâtiments qui serviront de logement, de locaux professionnels (bureaux) et de locaux de stockage (matériel, marchandises diverses...). L‘association la Landelle prévoit d‘investir sur les parcelles et les bâtiments : rénovation et extension de locaux pour l‘activité agricole, projets de serres et d‘irrigation... Afin de favoriser cette installation, une promesse de bail rural serait conclue pour une durée de 15 ans, entre les deux parties. Afin de favoriser cette installation et au vu du montant des investissements qui seront réalisés par l’AEP de la Landelle, notamment sur la maison d’habitation, il a été convenu qu’aucun loyer ne saurait versé pour l’occupation de cet immeuble. Seul, un fermage serait versé pour les parcelles non bâties données à bail. Aussi, conformément aux dispositions réglementaires applicables à ce jour dans le département du Tarn, le bail est consenti, sur les parcelles non bâties données à bail, moyennant un loyer annuel de deux cent euros par hectare (200€/ha). Ce loyer sera payable annuellement et à terme échu. Il sera indexé sur l'évolution de l'indice des fermages publié tous les ans par arrêté ministériel, en prenant pour base le dernier indice connu au jour de la signature du bail. Le conseil municipal du 10 février 2020 a autorisé la passation d'une promesse de bail rural avec l‘Association d’Education Populaire La Landelle, pour une durée de 15 années pleines et consécutives, en vue de l’installation d'une exploitation agricole en production maraîchère, sur les parcelles appartenant à la Ville d’Albi, à Canavières. Le projet se déploie sur une surface de 3,7 hectares sur les 10 hectares disponibles au total pour une mise en exploitation. Les 5 emplois (ETP) et le moniteur encadrant logé sur place dans le cadre de ce projet rejoignent ainsi les maraîchers installés et en cours d'installation. Deux maraîchers cultivent actuellement 4 hectares et vendent leurs productions sur place, au marché des producteurs du Castelviel et au Jardin de Rudel. Une nouvelle maraîchère, dont le dossier a été validé par la commission d'attribution, devrait prochainement s'installer sur 1,6 hectare.
Le groupe majoritaireAVEC VOUS, NOUS CONTINUONS...
Élus tous deux en 2014, notre mandat s'achève. Tout au long de ces six années, nous avons été fidèles à nos engagements, à nos valeurs de gauche et à nos propositions. Aux côtés des Albigeois qui subissent les effets des néfastes politiques (nationale et locale), les injustices, les discriminations, les fins de mois sans le sou, les atteintes aux droits fondamentaux, la casse des services publics, par notre présence constante auprès de celles et de ceux qui luttent (aujourd'hui pour défendre notre système solidaire de retraite), avec vous nous étions, avec vous nous continuons.
Nos deux noms figurent sur une liste citoyenne avec les formations de gauche enfin rassemblées. En fin de liste pour bien montrer notre engagement sur le projet social, écologique et démocratique du Collectif citoyen pour Albi avec Nathalie Ferrand-Lefranc.
Le 15 mars, au premier tour, c'est ce jour-là que tout se joue. Il s'agit de retrouver ensemble l'espoir d'une ville à vivre, solidaire, avec une municipalité qui ne passera aucun compromis avec les forces de l'argent. Pour cela, nous vous appelons à ne pas céder à la division et à ne pas vous disperser. Alors, avec vous, nous serons heureux de vérifier que nos efforts désintéressés n'auront pas été vains.
Par avance, MERCI.
Dominique MAS, Roland FOISSAC
Élus du CLIC Front de gauche
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.frD’Avenir
Le 15 mars, nous serons amenés à choisir le maire de notre commune. En ces temps de vives tensions sociales dans tout le pays, où les droits des travailleurs sont peu à peu rognés, tout comme les libertés individuelles, nous pouvons choisir de rééquilibrer les forces. Et opter pour :
•
L’intégrité (proposer à un groupe minoritaire le poste d’adjoint aux finances par exemple)
•
La transparence dans la prise de décisions. Les documents de préparation, les études, etc..., doivent être consultables par tous, à tout moment.
•
Plus de biens communs (plus d’écoles, de crèches, réappropriation des parkings notamment)
•
Une meilleure solidarité et répartition des richesses (étudier la gratuité des transports en commun, une tarification sociale de l’eau, par exemple)
Après cette expérience dans l’opposition, l’échelon municipal, nous en sommes convaincus, permet de changer le quotidien des citoyens et c’est pourquoi notre frustration est grande au regard du conservatisme qui gère la ville depuis 25 ans.Fabien LACOSTE, Conseiller Municipal
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.frLa politique de l'autruche
Deux exemples récents montrent la pusillanimité de nos politiques locaux.
Le premier concerne le quartier de Rayssac où des drapeaux des pays du Maghreb ont été déployés sur le porche de l’église Saint Jean. Cette provocation communautariste n’a suscité aucune réprobation officielle de la part de la majorité municipale.
Le deuxième exemple concerne un programme lancé par Tarn Habitat de 72 logements au quartier du Lude. Le problème dans cette construction, c'est que la mairie a expliqué par trois fois dans les réunions de quartier aux habitants du Lude et de Lavazière que ce serait une résidence pour personnes âgées, alors que ce sont essentiellement des familles du quartier de Cantepau qui vont s'installer dans ce programme immobilier, suite à la rénovation ANRU (40 millions d'euros) de ce même quartier. Il est bien normal que les familles concernées par la rénovation urbaine de Cantepau soient relogées, mais ceci illustre l’opacité dont fait preuve Mme Guiraud-Chaumeil à l’égard de ses administrés quand elle sent qu'une décision va leur déplaire.F. Cabrolier, G. Ramadji, J. Bacou
Groupe Rassemblement National Albi Bleu Marine
Contact : 05 63 49 13 28
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr -
Albi classée station de tourisme
Le 2 janvier dernier, la ville d'Albi a été classée station de tourisme par décret du Ministre de l'économie et des finances. Pour ce dernier, ce classement « est l’acte par lequel les pouvoirs publics reconnaissent les efforts accomplis par une collectivité pour structurer une offre touristique adaptée et un accueil d’excellence ».
En effet, le développement du tourisme entraîne un engagement très important des collectivités. Ces dernières réalisent ou accompagnent des équipements dédiés, favorisent l’animation, organisent l’accueil et la promotion avec le concours d'agents économiques professionnels, leurs offices de tourisme, mais surtout, elles sont le fédérateur des initiatives et le véritable point d’appui de l’économie partenariale…
Le classement a pour objectifs de faciliter la fréquentation de la destination, de permettre son développement par des travaux d’équipement et d’entretien relatifs, notamment, à la conservation des monuments et des sites, à l’assainissement, à l'embellissement ou à l'amélioration des conditions d’accès, de séjour ou de circulation.
Pour obtenir ce statut, la commune doit répondre à une série de 45 critères tels que :
- Offrir des hébergements touristiques de nature et de catégories variées ;
- Offrir des créations et animations culturelles, faciliter les activités physiques et sportives utilisant et respectant leurs ressources patrimoniales, naturelles ou bâties ainsi que, le cas échéant, celles du territoire environnant, pour tous les publics pendant les périodes touristiques, mettre notamment en valeur les savoir-faire professionnels ayant un caractère traditionnel, historique, gastronomique ou régional ;
- Offrir à toutes les catégories de touristes des commerces de proximité et des structures de soins adaptées, notamment aux activités touristiques pratiquées, soit dans la commune, soit peu éloignes ;
- Disposer d’un document d’urbanisme et d’un plan de zonage d’assainissement collectif et non collectif, s’engager à mettre en oeuvre des actions en matière d’environnement, d’embellissement du cadre de vie, de conservation des sites et monuments, d’hygiène publique, d’assainissement et de traitement des déchets ;
- Organiser l’information des touristes, en plusieurs langues, sur les activités et facilités offertes, ainsi que sur les lieux d’intérêt touristique de la commune et de ses environs, et leur assurer l’accès à cette information ;
- Faciliter l’accès à la commune et la circulation à l’intérieur de celle-ci pour tous les publics par l’amélioration des infrastructures et de l’offre de transport, assurer l’entretien et la sécurité des équipements, la mise en place d’une signalisation appropriée de l’office de tourisme et des principaux lieux d’intérêt touristique.
Au regard de l'ensemble de ces critères, c'est donc une reconnaissance de la valeur, non seulement de l'offre touristique et des conditions d'accueil , mais également de la stratégie globale de la collectivité en matière d'aménagement urbain et de cadre de vie, de politique culturelle, sportive et sanitaire.
Ce classement fait suite à l'obtention du classement en Zone d'Intérêt Touristique (zone d'affluence touristique exceptionnelle) en 2015, à l'obtention de la dénomination de commune touristique et au classement de l'Office de tourisme d'Albi en catégorie I en 2018.
Le groupe majoritaireChronique d’un échec annoncé
Récemment, les médias nationaux ont épinglé notre ville où une équipe « sans étiquette », prétendant que « son parti c’est Albi », a tenu de beaux discours mais a agi dans le sens contraire.
Les médias relatent encore ce que les albigeois.es ont bien compris : la peinture verte, le « greenwashing », ne masquent pas la triste réalité du temps perdu pour faire face aux enjeux écologiques et sociaux.
La belle promesse de rendre Albi autonome sur le plan alimentaire pour 2020 a fait long feu, faute d’ambition et de courage : projet étouffé sous un excès de communication.
De même le développement effréné des zones commerciales et le bétonnage des terres livrées aux promoteurs avides de profits immédiats ont aspiré l’activité commerciale et artisanale hors du centre-ville.
La fermeture d’écoles de proximité a affecté la vie des quartiers.
La gestion de l’argent des contribuables et le manque de prospective ont été dénoncés par la chambre régionale des comptes ; les ventes de patrimoine immobilier municipal à prix d’amis, l’achat surévalué de maison à la famille d’un élu, les financements trop généreux du circuit, l’opacité dans l’attribution des subventions... posent question. La confiance des albigeois.es a été abusée.
Une équipe écologiste compétente et fiable nous apporterait bien plus d’enthousiasme !
Pascal Pragnère
EELV / Albi Vert Demain pascal.pragnere@albi-vert-demain.frLe changement que nous appelons de nos voeux
Nous aurons en février le dernier conseil municipal de ce mandat.
Le bilan est à la fois maigre et inquiétant.
Maigre, car il n’y a pas eu de projet propre à cette majorité qui, s’est contentée d’accompagner et finaliser les décisions du mandat précédent.
Inquiétant, car la majorité, fracturée, a enchaîné les déconvenues. Démissions et absentéisme en son sein.
Une crise sans précédent au Pôle Funéraire. Un enfumage suite à l’annonce de l’autosuffisance alimentaire voulue pour 2020 (alors qu’à ce jour rien n’a été mis en place pour essayer d’atteindre cet objectif).
Une vie démocratique au ralenti. Des écoles qui ferment les unes après les autres.
Un développement commercial périphérique hors de contrôle qui affaibli la vie de centre-ville et de centre-bourg.
Une passerelle dont l’utilité est bien faible en comparaison de son coût, qui a littéralement explosé depuis le budget initial.
Et comme un symbole, la Cour des Comptes qui épingle largement la gestion de la ville, passée et actuelle. Et notamment, l’absentéisme record des agents. Symptôme d’un malaise au travail, de management inapproprié, de missions mal définies, de manque de moyens, etc...
De plus, aucune base n’a été jetée laissant entrevoir des changements de méthodes, des idées et des projets novateurs.
Après avoir cherché désespérément le soutien de la majorité présidentielle, l’équipe sortante s’est fait doublée par une ex-adjointe. C’est ainsi que la droite se présente. Exsangue, divisée et sans idée porteuse d’avenir. Des élus qui soutiennent la privatisation ou le renoncement, de tous les acquis sociaux conquis depuis la guerre voulue par ce gouvernement. Ils ont privatisé l’énergie, les autoroutes et ont commencé pour l’eau, le rail, l’école et l’hôpital. Ils sont sur le point de vendre le système de retraite et demain sans nul doute la sécurité sociale pour tous. Tous les systèmes de solidarité et tous les biens communs sont abandonnés à la finance.
C’est la tendance que la citoyenne-candidate Nathalie FERRAND-LEFRANC (soutenue par tous les partis progressistes) voudra contribuer, nous l’espérons, à inverser. Pour le bien de TOUS.
Meilleurs voeux à chacun de vous.Fabien LACOSTE, Conseiller Municipal
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.frAlbi, les vrais chiffres sur la fiscalité
Lors du dernier conseil municipal, Mme Guiraud-Chaumeil a affirmé que les impôts locaux avaient augmenté de 0,66 % par an sur l’ensemble du mandat en lissant sur 6 ans la hausse de 2 % des taux de fiscalité foncière décidée en 2017 puis en 2018.
C’est vouloir faire oublier qu’une imposition se compose d’un taux et d’une base et que la décision en 2018 de baisser de 7 % l’abattement général sur la base entraîne une augmentation équivalente du produit fiscal.
Si on y ajoute l’augmentation des bases foncières décidée par l’état pour 2020, 0,9 % pour la taxe d’habitation et 1,3 % pour la taxe foncière, on constate une augmentation bien supérieure aux 4 % affichés.
Ainsi, le ratio financier qui mesure la pression fiscale par habitant est passé de 526€ en 2015 à 597€ en 2020, soit une hausse de 13 % sur le mandat.
Mme Guiraud Chaumeil dit souvent que l’on peut faire dire ce que l’on veut aux chiffres, mais pas au point de les tronquer !!F. Cabrolier, G. Ramadji, J. Bacou
Groupe Rassemblement National Albi Bleu Marine
Contact : 05 63 49 13 28
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr
Donnez votre avis
Cette information vous a-t-elle été utile ?